JEUNE F.G
    Journaliste,écrivain, essayiste, chroniqueuse, ancien secrétaire d'Etat à la Condition féminine et puis ministre de la Culture, Françoise Giroud accumule les titres et les succès.
    Son sourire révèle l'assurance d'une femme qui maîtrise son pouvoir de séduction et qui a su dominer sa vie...Ses yeux brillent de pleins feux et elle n'a rien perdu de son charme d'antan.
    Qu'est-ce qu'une Parisienne ?
    Françoise Giroud en est l'incarnation : captivante, intelligente, raffinée et déterminée.

    Paris, est-elle toujours la plus belle ville du monde?

    Je crois oui, encore maintenant oui. Malgré tout...

    Parlez-nous de votre dernier livre : "Chienne d’année". Drôle de titre... n’a-t-elle été que sombre cette année ?

    Elle a été chienne, elle a été méchante. Elle a été quand même assez sombre ; il y a eu une série d’événements assez pénibles ici. Il y a eu d’abord cette série d’attentats qui a beaucoup troublé les gens et il y avait de quoi. Il y a eu ces grèves épouvantables en novembre et en décembre qui ont vraiment empoisonné la vie des gens et il y a eu, sur un autre plan la Bosnie qui n’en finissait pas, le Rwanda qui est épouvantable, la Tchétchénie ... Tout cela était tout de même assez lourd dans cette année.

    Vous semblez cependant à travers votre livre, garder ce côté positif propre aux vraies Parisiennes...

    Oui, moi je suis plutôt optimiste de nature ... et puis enfin on ne pense pas à cela tous les jours en se levant le matin. Mais quelque chose comme la Bosnie, moi m’a vraiment éprouvée ! Et je me suis beaucoup engagée dans ce combat là, j’ai trouvé cela épouvantable, non seulement par ses conséquences humaines mais par les conséquences que cela pouvait avoir au-delà. Parce que vraiment, ce sont des fascistes ces gens ! Et l’aveuglement volontaire ou involontaire avec lequel l’Europe a observé cette affaire était très inquiétant.

    En tant que co-fondatrice de L’Express (1) que pensiez vous du travail de Christine Ockrent à la tête de sa rédaction ?

    Ecoutez, je trouve qu’elle s’en est bien sortie, mais elle n’avait aucune expérience de la presse écrite et le peu de temps dont elle a disposé, elle l’a plutôt bien employé. Elle n’est pas encore devenue une vraie grande journaliste, mais cela ne se fait pas en deux ans ! Enfin, ce qu’elle a fait a été positif, puisque la diffusion du journal a augmenté, c’est quand même ce qu’on attendait d’elle.

    Et de sa récente éviction ? Pourquoi a-t-on passé sous silence cet événement ?

    On n’en a pas beaucoup parlé. Pas vraiment passé sous silence, c’était plus qu’inélégant c’est surtout incompréhensible d’une certaine manière.
    Je crois que les nouveaux propriétaires et en particulier Christian Brégou a été saisi du démon de la presse, comme la plupart des gens qui arrivent de l’extérieur et qui touchent à la presse : il veut faire son journal à lui. C’est son droit, je lui souhaite de réussir. Il a fait des déclarations absolument incroyables, et annoncé qu’il voulait tirer à 800.000 exemplaires, tout le monde est prêt à tirer à 800.000 exemplaires mais comment est-ce qu’on fait ?
    Alors, lui a une recette : il veut faire FOCUS, un journal allemand qui s’est créé dans le sillage du SPIEGEL. Il marche en effet pas mal mais n’a jamais inquiété le SPIEGEL néanmoins.
    FOCUS est un journal très bas de gamme, très vulgaire. Ce monsieur a donc décidé de faire ce FOCUS en France.

    Estimez-vous qu’il n’y a pas de public pour un tel périodique ? N’y a-t-il pas VOICI ?

    C’est ça ! c’est ce qu’il veut en faire ; un journal assez vulgaire.
    Ce serait dommage s’il arrivait à transformer cela. En plus, il va perdre les lecteurs de L’Express. Enfin, c’est son affaire !

    L’Express connaît une vie rédactionnelle très mouvementée... reconnaissez-vous votre "bébé" ?

    Il a énormément changé, incontestablement. A travers toutes ces années, il lui est arrivé toutes sortes de choses ; d’abord il a changé de direction je ne sais combien de fois, donc il était devenu assez ennuyeux mais enfin il gardé une certaine classe, une certaine tenue et c’est cela qu’il risque de perdre maintenant.

    A propos de Jean-Jacques Servan Schreiber, pourquoi avait-il été écarté du ministère de Giscard ?

    Il a été écarté parce qu’il a fait une déclaration contre les essais nucléaires et que Chirac ne l’a pas supporté.

    Prépare-t-il un nouvel ouvrage ?

    Je ne crois pas, non.

    A voir les mouvements des nombreux journalistes, il semblerait que Le Nouvel Observateur draine de grandes plumes ...

    Oui, l’OBSERVATEUR est bien garni. En ce moment, c’est le meilleur des news-magazines, il n’y a pas de doute.

    Est-ce une volonté de dissidence, ou vous sentez-vous en famille ?

    Moi non, je suis très heureuse à l’OBSERVATEUR, c’est parce que je pense que c’est le meilleur journal, c’est le seul où j’aie envie d’écrire, je ne vois, si je n’avais pas l’OBSERVATEUR où j’écrirai. J’écris dans LE FIGARO, mais une fois de temps en temps et c’est tout à fait autre chose. C’est beaucoup plus rare et c’est un autre public.

    Il semblerait - et vous en êtes la preuve vivante - que femmes et journalisme soient un mariage détonnant !

    (Rires) Oui, oui, absolument !

    Quel est, selon vous, le rôle des femmes dans l’avenir ? Les postes clés n’étant plus l’apanage des seuls hommes. Vous y avez vous même largement
    contribué en tant que secrétaire de la condition féminine...

    Dans l’avenir ? Mais je crois que les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire vous savez. Il y a eu énormément de changements et des changements positifs, mais elles ont beaucoup de chemin à faire si elles veulent vraiment jouer un rôle important en particulier dans les affaires publiques où là elles ne sont pas du tout admises encore . C’est une illusion de croire que, parce qu’il y a des ministres, que les femmes jouent un rôle dans les affaires publiques.

    Est-ce que le fait de ne pas vous sentir l’égale d’un homme ne vous handicape pas ?

    Je ne crois pas, ce qui les handicape, c’est ce qui reste de machisme en France et dans le monde en général...

    Quelle est votre opinion sur le traitement de l’information à chaud ?
    Cette course à l’instantanéité et au sensationnel n’est-elle pas dangereuse et pernicieuse ? Elle traduit un changement des mentalités. Autrefois, on prenait son temps, on analysait ce qui réduisait nettement la marge d’erreurs et les éventuels dérapages ...

    Elle est dangereuse incontestablement.
    C’est la télévision qui provoque cette précipitation et c’est dangereux car on dit et diffuse n’importe quoi dans des proportions jamais égalées autrefois.

    Pour le scoop ?

    Ce ne sont même pas vraiment des scoops, ce sont de faux-scoops, mais il y a quelque chose qui est devenu très malsain. Les gens y croient de moins en moins, cela décridibilise la télévision.

    En tant qu’ancien ministre de la Culture (1976-77) que pensez vous de la surinformation et de fait, la génération-zapping ?

    Oui cela n’est même plus de la surinformation, on touche un autre problème à savoir que les gens sont incapables et en particulier les jeunes, d’appliquer leur attention plus de trois minutes à un sujet quel qu’il soit.


    Françoise Giroud en compagnie de Jean d'Ormesson.

    Peut-être parce qu’on le leur a inculqué ?

    Absolument, c’est pour cela qu’ils ne lisent plus, ils ne peuvent plus se concentrer sur quelque chose et c’est un phénomène assez grave me semble-t-il.
    Je ne sais pas ce qu’ils auront dans la tête. Moi j’ai des petits-fils intelligents, ils ont des têtes qui marchent très bien, mais en même temps, ils ont aussi cette attitude de non-concentration qui est inquiétante.
    En même temps, il y a des choses qui sont bonnes, c’est assez ambigu le problème de la télévision ; il y a des choses qui instruisent, qui ouvrent l’esprit des gens, ce n’est pas entièrement négatif.

    Quelle est votre opinion sur INTERNET et le débat houleux qu’engendre la diffusion extra-frontalière de certains documents (Gübler, Gigastorage...)?

    Ce qui est très troublant avec Internet c’est que la mentalité des gens qui l’utilisent - je ne parle pas des
    chercheurs, qui s’en servent pour leurs travaux et qui ont été les premiers initiateurs d’Internet - mais du consommateur courant. Ce sont des gens qui considèrent que rien ne doit être interdit. Il n’y a pas de loi, il n’y a pas d’interdits, tout ce qui est interdit est assimilé à une censure, alors qu’est-ce qu’une société où il n’y a pas d’interdits ?
    Il n’y a plus de société.

    C’est l’anarchie, mais c’est aussi ce qui a fait le succès d’Internet, ce côté libertaire...

    Cela va au-delà de l’anarchie ; quelle est la morale de la société qui se sert d’Internet ? C’est une question à laquelle les gens ne peuvent pas répondre... C’est assez ahurissant et ça peut être vraiment très, très destructeur.

    Le monde se réduisant grâce aux nouvelles technologies, comment aborder le 3ème millénaire ? Serait-il moins humain et voué à la claustration ?

    Je ne sais vraiment pas, comment sera-t-il et que sera-t-il...
    Moi j’ai plutôt du goût pour la technique en général et ce qu’on appelle les progrès techniques et je ne suis pas du tout effrayée par ces progrès, il faut les utiliser et éventuellement les maîtriser, il faut s’y mettre ; mais ils sont accompagnés d’une espèce de déliquescence morale, de vide moral.
    Les gens n’ont plus de morale, c’est très étrange, on ne peut pas dire qu’ils ont une mauvaise morale ou qu’ils sont immoraux, ils n’ont plus de morale du tout !
    Je ne crois pas que l’on peut vivre ainsi. Peut-être est-ce le signe d’un déclin général.

    Pouvez-vous me décrire une journée-type de Françoise Giroud ?

    Journée-type, je n’ai pas tellement de journée-type. Je me lève à 8H30, je prends mon petit-déjeuner, je regarde mon courrier avec effroi parce que j’ai beaucoup de courrier et que c’est une des plaies de ma vie car il faut y répondre. En général dans la matinée je liquide ce courrier, car si je le laisse s’accumuler, je suis perdue !
    J’ai presque tous les jours quelqu’un à déjeuner, ce qui entretient mes relations sociales et l’après-midi je travaille, j’écris. Alors, j’ai au milieu de tout cela des télévisions, des radios, des obligations diverses.
    [...] Je vais aux concerts le plus souvent possible, je vais voir quelques expositions, je ne sors pas beaucoup à part ça.

    Chaque semaine vous avez un regard critique sur la télévision.
    Quid des dérapages télévisuels (Khaled Kelkal, l’affaire du faux-charnier de Timisoara, le procès des Ceausescu...) ?

    Ce n’est pas de même nature, le faux charnier de Timisoara, c’est carrément un trucage.
    L’affaire Kelkal, on peut se poser la question : est-ce qu’il fallait le montrer ou pas ? Moi je crois qu’il fallait le montrer, je ne vois pas pourquoi on supprimerait cette image.

    La télévision met à chaque fois la barre plus haut dans ses excès ; n’y aurait-il pas de limites ?

    Non, pas de limites. Mais heureusement il commence à y avoir des émissions sur les émissions. L’ émission : "Arrêts sur image" sur La Cinquième fait un travail très utile, de décorticage sur la télévision.

    Quel est votre type d’homme ? Dans "Mon très cher amour" vous sembliez attacher une certaine importance aux descriptions physiques. Jerzy a-t-il vraiment existé ?

    Non, Jerzy a existé mais enfin il est un peu composé quand même.
    Mon type d’homme ? Difficile de vous dire ça. J’aime les hommes courageux, c’est très important. Mon type d’homme n’est pas du tout Jerzy.
    J’aime les hommes beaux, on m’a beaucoup reproché d’ailleurs d’avoir dit dans un autre livre que je n’aimais pas les gens laids. Je n’étais pas très gentille en effet, mais enfin bon, c’était le fond de ma pensée.
    J’aime les hommes tendres, généreux, intelligents de préférence, naturellement et ... ardents !

    Comment sont vos rapports avec les hommes ?

    Mes rapports avec les hommes ont toujours été excellents !
    Je n’ai pas à me plaindre d’eux. Mon féminisme n’a pas du tout sa source dans des difficultés avec les hommes, je n’ai vraiment pas de griefs contre eux. Je n’ai même rien globalement, je trouve que leur vie n’est pas facile - ce n’est pas plus facile d’être un homme que d’être une femme - je trouve qu’ils sont fragiles quelque part et qu’il faut les manier avec précaution.
    J’ai bien aimé les hommes et ils me l’ont bien rendu !

    Votre rêve secret ?

    Mon rêve secret ? Je n’ai pas de rêve secret, mais puisque vous me posez la question, je voudrais cessez de vieillir, c’est un peu difficile, je voudrais que cela s’arrête, voilà !

    Vous aimez séduire. Pensez-vous que le travail de journaliste consiste à plaire, allécher ou interpeller et enfin faire réfléchir le lecteur en l’informant objectivement ?

    A plaire, certainement, cela dépend avec quels procédés, mais aussi séduire par la forme que l’on donne à ses articles.

    Le journalisme connaît une crise d’identité, les sources d’informations étant de plus en plus variées. La mission du journaliste semble de plus en plus floue. Qu’en est-il de l’éthique, de la déontologie ?

    Elle est assez floue en effet. Cela dépend des journaux mais elle n’a plus la rigueur qu’elle a eue à un certain moment et qu’elle a un peu perdu.
    En particulier là aussi se trouve un problème de morale. A quoi sert un journaliste ? Qu’est-ce qu’il doit faire et quelles sont les limites qu’il ne doit pas dépasser ? Tout cela n’est pas du tout clair et n’est écrit nulle part en tout cas.
    Il y a encore des journaux qui pratiquent une certaine rigueur mais ils ne sont pas les plus nombreux.

    Ces derniers jours ont vu la sortie de trois ouvrages sur le Président Mitterrand, ("Le vieil Homme et la Mort" de Franz-Olivier Giesbert, "Mémoires interrompues" de Georges-Marc Benamou, et enfin une autobiographie posthume "De l’Allemagne, de la France").
    Ces œuvres sont-elles objectives ? Ou répondent-elles simplement à une demande ?

    Je ne suis pas sûre qu’ils répondent à une demande, mais ce qui est extraordinaire, c’est la précipitation des gens pour les acheter. Cet appétit qui continue est assez inexplicable, il y a probablement une explication mais je ne la connais pas.
    Les gens qui ont écrit ces livres sont des gens bien. Giesbert est quelqu’un de très très bien, c’est un très bon journaliste, qui en plus avait une relation particulière avec Mitterand qui l’aimait beaucoup ; donc il était bien placé pour le faire, c’est normal qu’il ait écrit ce livre. Benamou s’est trouvé en situation de pouvoir le faire parce qu’il a rencontré Mitterrand beaucoup plus tard, mais enfin bon, Mitterrand l’a trouvé sympathique, il a su s’accrocher pour obtenir ses dernières confidences.
    Ce sont donc des livres de bonne qualité mais il y en a d’autres qui ne le sont pas !

    Prévoyez-vous d’écrire un livre sur François Mitterrand ? Vous qui êtes le plus à même d’en parler sans broder ou céder à la tentation commerciale qu’a suscitée son décès ...

    C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup. J’ai écrit plusieurs articles sur lui, mais je n’ai pas envie d’écrire un livre. Il y en a en vraiment trop, trop, trop !

    C’est juste pour cette raison ?

    Oui, pour cette raison, le fait d’arriver là, on a l’air de faire des ronds de jambes sur un cadavre...

    On parle d’un changement ministériel qui consiste à écarter Charles Millon et Hervé de Charrette pour introduire Charles Pasqua et François Léotard.
    Pensez-vous que les liens entre l’UDF et le RPR passent par une crise après l’élection de François Léotard à la tête de l’UDF et que ce remaniement est fait pour ressouder les relations entre les deux composantes de la majorité ?

    Chirac a sûrement pardonné à Pasqua. Chirac est un brave homme si je puis dire, c’est quelqu’un qui n’est pas rancunier. Mais enfin de là à faire rentrer Pasqua, quand même, c’est un peu fort.

    Aujourd’hui, où vous situez-vous sur l’échiquier politique ?

    Je suis au centre-gauche où j’ai toujours été, pour finir.

    C’est ce que représente Le Nouvel Observateur ?

    C’est ce que représente le Nouvel Observateur, oui j’y suis tout à fait à mon aise.

    Sa surexposition justifie-t-elle les nombreuses attaques dont Patrick Poivre D’Arvor est victime ?

    Oh ! le pauvre, il n’est pas victime de beaucoup d’attaques !
    Il subit très peu d’attaques. Il est dans une situation extraordinaire, il a quand même été condamné à deux ans de prison avec sursis. Il est là à l’écran et personne ne dit rien. Cela ne me dérange pas du tout, c’est quelqu’un que j’aime bien, je trouve qu’il fait très bien son métier, mais il est choquant qu’il soit présentateur du premier journal de France alors qu’il est condamné. Je ne le plains pas du tout, il n’est pas à plaindre. Cela dit, la Cour de Cassation doit encore se prononcer, je ne sais pas se qui se passera quand il y aura un ultime jugement, mais c’est vraiment une situation anormale.

    Cela correspond à la politique de TF1 qui consiste à satisfaire la demande du public...

    Il n’y a même pas de demande du public vous savez, le public n’a pas bougé pendant les trois mois où il a été absent, c’est la routine. Pourtant il a été très mal remplacé. Mais c’est quelqu’un de charmant, de très sympathique.
    Il ne peut pas supporter de ne pas être à l’écran, il le vit très mal, probablement on ne peut pas le vivre autrement, ça doit rendre complètement fou !

    Connaissez-vous le Liban ?

    J’ai connu le Liban, très mal, j’y suis allée une fois avant la guerre, j’ai trouvé que c’était un pays très beau.

    Quelle fut votre réaction face aux agissements israéliens au Sud Liban ?

    Je les ai trouvés bêtes, avant toute chose. Mais bon, la guerre c’est la guerre, on ne peut pas pleurer quand il y a des morts lorsqu’on fait la guerre, mais on peut pleurer devant des protagonistes qui se conduisent de telle sorte. Je ne les ai pas compris, est-ce qu’on les a poussés ? Est-ce vraiment une erreur ? Je ne sais pas, mais j’ai trouvé cela absolument lamentable.

    Saër KARAM.

    (1) En 1953 avec Jean-Jacques Servan Schreiber.

    BIBLIOGRAPHIE
    Le Tout-Paris (1952)
    Nouveaux Portraits (1954)
    La Nouvelle Vague (1958)
    Si je mens (1972)
    Une poignée d’eau (1973)
    La Comédie du pouvoir (1977)
    Ce que je crois (1978)
    Une femme honorable (1981)
    Le Bon Plaisir (1983)
    Christian Dior (1987)
    Alma Mahler ou l’Art d’être aimée (1988)
    Ecoutez-moi... (1988)
    Leçons particulières (1990)
    Jenny Marx ou la Femme du diable (1992)
    Les Hommes et les Femmes (avec Bernard-Henry Lévy -1993)
    Journal d’une Parisienne (1994)
    Mon très cher amour (1994)
    Cœur de Tigre (1995)
    Chienne d’année, Journal d’une Parisienne 2 (1996)

    Entretien exclusif, paru dans n°1893 du 18 au 25 mai 1996.