JEAN-PAUL BELMONDO:
"Je fête mes 40 ans de carriere avec "Désiré"
En juillet 1956, Jean-Paul Belmondo quittait le concours de sortie du Conservatoire porté en triomphe par ses camarades Pourtant le non-conformisme de ses interprétations avait déconcerté le jury qui ne lui avait accordé que deux accessits. "- Au concours j'avais présenté un extrait des "Fourberies de Scapin", se souvient-il. Aujourd'hui c'est avec "Désiré" où je joue un autre valet que je fête ces 25 ans de carrière. En cela je reste fidèle à mes premières admirations, pour Feydeau pour Guitry à une époque où je ne pensais qu'au cinéma et pour Michel Simon, Jules Berry ou Pierre Brasseur dont je rêvais de faire la carrière." Feydeau, Belmondo devait le jouer une fois de plus au théâtre l'an dernier, mais un accident pendant les répétitions l'obligea à reporter le projet. En revanche, il put tourner "Désiré" et faute de scène on peut ainsi l'admirer à l'écran. "- Je ne me suis pas trop fait prier pour céder aux propositions de Daniel Toscan du Plantier, qui veut produire plusieurs films d'après les pièces de Guitry. Le rôle de ce domestique à la fois Scapin et Don Juan, très stylé mais qui cherche à séduire ses patronnes me plaisait. D'autant plus que l'époque est celle de Feydeau. Le réalisateur Bernard Murat vient du théâtre, nous étions d'accord pour conserver le cadre, les situations, les dialogues car on ne change pas un texte de Guitry, mais le changement devait venir du rythme, tout le monde joue moderne, cela passe très bien, parce que la pièce de Guitry est une grande modernité et il n'y a pas de longueurs. En ce qui concerne mon propre rôle, je sais que l'on va me comparer à Guitry, ce qui n'a aucun sens, car un même personnage se prête à des interprétations différentes. Les plus grands comédiens ont joué à leur façon Hamlet ou Tartuffe. Guitry faisait de Désiré un valet grand seigneur, avec moi il est plutôt malin, opportuniste, baratineur et puis parfois un peu émouvant. "- Autour de vous, il y a des comédiens de premier plan. Choisis par vous? "- Avec le réalisateur et le producteur et nous avons été facilement d'accord pour une interprétation presque idéale, avec la notion de troupe où je suis un élément parmi les autres. Tout est facile quand on a avec soi un copain de conservatoire comme Claude Rich, une femme naturellement délicieuse et distinguée comme Fanny Ardant, une "nature" comme Jean Yanne et Dominique Lavanant dans une seule scène mais irrésistible. Et puis Béatrice Dalle qui reprenait un rôle de soubrette créé par Arletty m'a étonné, tellement elle est vraie et originale en même temps".
Jean-Paul Belmondo (Désiré), serviteur Zélé de Claude Rich et Fanny Ardant.
LE LIVRE QUI RESUME TOUT Jean-Paul Belmondo ne s'est jamais pris pour une star et jamais comporté en star. Il fuit aussi bien la publicité que les mondanités et à quelqu'un qui lui demandait le secret pour devenir grande vedette de cinéma, il répondit: "- Pour moi c'est arrivé parce qu'un jour un type s'est approché et m'a dit: "Vous ne voulez pas faire du cinéma?" et j'ai tourné "Les copains du dimanche", resté inédit. Donc il faut aussi compter sur la chance et le hasard. Après, il y a les rencontres 27 dialogues d'Audiard m'ont aidé à devenir populaire". Même après la grande soirée Belmondo sur TF1, il reste beaucoup à dire sur ce qui s'est passé en 40 ans de carrière. Reste alors la solution de lire "Belmondo", bel album illustré de 300 photographies, publié aux Editions TF1. Pour la première fois l'acteur se raconte, dévoile des anecdotes inconnues et fait découvrir ses multiples facettes, humour, réflexion, émotion. Pour les photos, il a puisé parfois dans sa collection personnelle. Au générique on trouvera les noms qui ont marqué le cinéma depuis 1956: Gabin, Ventura, Delon, Brasseur, Bourvil, Godard, Verneuil, Truffaut, Resnais, Oury, Malle, Moreau, Deneuve... et tant d'autres qui l'ont accompagné du drame noir au burlesque, ou à l'aventure. Ces quarante années furent bien remplies et il ne s'agit que d'une étape, l'avenir reste ouvert.
RENE QUINSON
DONNA MILLS ET MICHAEL ONTKEAN TOURNENT ENSEMBLE UN THRILLER POUR LA TELEVISION
Deux vedettes du petit écran Donna Mills et Michael Ontkean ont été choisies pour être les têtes d’affiche d’un mélodrame où le suspense n’est jamais absent. Donna campe le rôle de l’épouse en proie à l’insensibilité de son époux, un macho, interprété par Ontkean. Au générique Cindy Williams, Louise Fletcher, Sara Douglas et Caitlin Clarke. Deux heures d’émotion garantie.
Les deux vedettes du film: Donna Mills et Cindy Williams.
Scène d’affection entre Donna Mills et Michael Ontkean.
LA DUCHESSE D’YORK RECOMPENSEE PAR SON ACTION ENVERS LES ENFANTS
La duchesse d’York, Sarah Ferguson était le 3 juin dernier à New York pour recevoir le prix “Mother Hale” pour son action envers les enfants.Fondé en l’honneur de Clara Hale dont on connaît le dévouement porté aux enfants nécessiteux de Harlem dans les années 60, c’est actuellement sa fille le Dr Loraine Hale qui continue son œuvre et qui a remis à Fergie la récompense au cours d’une cérémonie qui a eu lieu au Plaza Hotel. La duchesse qui est à la tête d’une association “Chances for children”, très émue a confié: “Prenez un enfant dans les bras et vous ne le lâcherez jamais...” Fergie qui se débat depuis son divorce afin de régler ses dettes qui s’élèvent à plus de trois millions de dollars n’a plus le droit au titre de Son Altesse Royale.
Sarah Ferguson duchesse d’York prononçant son allocution.
LE NOUVEAU FILM DE NASTASIA KINSKI
Wesley Snipes en compagnie de Nastasia Kinski pendant le tournage de leur nouveau film "One Nights Stand" à New-York sous la direction de Mike Figis.