Compuserve
se tourne vers le Web
Conscients de l’importance croissante d’Internet,
les responsables du réseau privé Compuserve décident d’adopter les standards
en vigueur sur le World Wide Web. Le réseau vieux de 17 ans et fort de
ses quatre millions de membres gardera cependant son architecture d’origine
en plus de son passage sur la toile d’araignée prévu pour la fin de l’année...
Nouveau
né !
Parmi la pléthore d’annuaires du Net,
tels que les fameux Yahoo, Infoseek,
AltaVista et autres Magellan,
l’originalité est de mise. Ainsi, un nouveau moteur de recherche avec un
look résolument moderne voit le jour (ses géniteurs se nomment entre autres
HOTWIRED) : Hotbot.
Internet gratuit ? Pas pour
longtemps...
Début d’une nouvelle polémique en Floride,
où le gouvernement propose une taxe sur les accès commerciaux du réseau.
Cette taxe représenterait une augmentation de 7% d’un abonnement de base
à un prestataire de service. Estimant payer dores et déjà une taxe sur
les télécoms, les providers comptent bien avoir le dernier mot.
Impayable
Dilbert !
Vous connaissez Dilbert ? Cet étrange
personnage qui gravite dans une entreprise tellement semblable à la vôtre...
Dilbert ? C’est votre voisin de bureau, de palier ou peut-être vous
même ! Héros de l’hilarant Scott Adams, Dilbert
(et son inséparable cravate, véritable thermomètre de son humeur) bénéficie
tout logiquement de nombreux Webs relatant son quotidien en société
ou en entreprise.
- Infos -

Douglas Coupland - Microserfs
Né le 30 décembre 1961
d’une famille de quatre enfants, Douglas Coupland écrit son premier roman
“Génération X” en 1991. Ce livre connaît un immense succès, en particulier
au Canada d’où est originaire l’auteur. Coupland est connu pour son ironie
et son sens aigu de l’observation. Ses descriptions sont aussi fouillées
que précises. Instigateur du mouvement X,
en référence à son livre : “Génération
X”, il en a gardé la nostalgie de son
adolescence. Ses héros sont “d’anciens jeunes”, surdiplômés, surinformés
et enfin, projetés dans le monde du travail, alors qu’ils n’étaient pas
forcément prêts. Il est devenu le mentor de toute une génération qui se
reconnaît dans ses protagonistes en mal de rêves et d’absolu... Quelques
romans plus tard (Shampoo Planet - 1992, Life after God -
1994), Coupland remet ça avec “Microserfs”, remportant un accueil très
favorable auprès des millions de lecteurs fidèles. Ayant lui même transité
par Seattle - où est basé le géant de l’informatique : Microsoft
- il a gardé de cette expérience un souvenir critique, virulent et non
dénué d’humour. “Microserfs”
est comme son nom l’indique, l’histoire de quelques programmeurs assujettis
à des machines qui en font leurs proies. Ces informaticiens du XXIe siècle
sont obnubilés par leurs ordinateurs et n’ont “plus le temps de vivre...”
Douglas Coupland est très proche, dans son style de l’incontournable Bret
Easton Ellis (“Moins que zéros”, “American
Psycho”). Une écriture quasi-parlée et baignée d’énumérations détaillées.
Tellement réaliste que l’on est plongé dans la scène ; on en voit le décor.
Paru aux éditions Lattès.
Haro sur les appareils
photos numériques!
D’un aspect semblable
aux appareils photos classiques, les digicams (pour digital cameras)
sont d’une simplicité exemplaire. Un clic et voici l’image sauvée dans
la mémoire de l’appareil, prête à être transférée vers n’importe quel PC
ou Mac. Le standard actuel en résolution est le VGA en 648x480
pixels en 24 bits (16
millions de couleurs, restituant ainsi parfaitement
les paysages) ou plus selon les modèles. Parmi les rares différences entre
les appareils : la présence d’un écran à cristaux liquides (LCD) permettant
une prévisualisation de la photo prise, ainsi qu’une carte vidéo de plus
grande capacité. Les prix, du fait de la concurrence, ont fortement chuté
mais restent cependant élevés surtout si on les compare aux appareils à
pellicules qui n’ont pas dit leur dernier mot. De Kodak
à Apple, sans oublier Casio,
Fuji ou Chinon, il n’est pas une compagnie à la pointe de la technologie
qui ne soit engagée dans le défi des Digicams. Nous avons répertorié
parmi les nombreux candidats, 6 modèles dont les prix oscillent entre 500$
et 1500$. L’intérêt d’un tel outil est primordial pour les entreprises
de presse et autres professions “pressées”. C’est le développement instantané
(un peu comme les Polaroïd)
des photos, qui ne nécessitent donc aucun intermédiaire, ainsi que la conversion
automatique vers le support informatique, qui font l’attrait de ces cameras
du futur.
Internet en deuil.
Récapitulatif :
Le jeudi 1er février
fut le “jeudi noir”
pour les utilisateurs du réseau Internet. Les deux chambres du Congrès
Américain ayant approuvé la nouvelle loi sur les télécommunications. Cette
loi fut vécue par la communauté d’Internet comme une censure pure et simple.
Ce serait disent les internautes, un prétexte au contrôle de l’information
et une criminalisation de la libre parole. Pour l’instant, cette loi ne
vise que “l’indécent et l’obscène”
mais force est de constater qu’une volonté de mainmise et de contrôle sur
le réseau est présente. “Pour un Congrès qui prétend vouloir tenir le gouvernement
loin de la vie privée des gens, cette loi représente la plus grande hypocrisie”,
déclare Ira Glasser, directrice de l’ACLU
(American Civil Liberties Union). L’opération
“Black Thursday” a aussitôt suivi le vote jeudi matin à 11 heures - heure
locale - du Président Bill Clinton.
La “Coalition to stop censorship” a lancé un mouvement de 48 heures qui
invite des milliers de sites à arborer une “page” noire en signe de protestation.
La campagne “Ruban Bleu”,
est quant à elle instiguée par l’E.F.F. (Electronic
Frontier Foundation) symbolisant la lutte pour la liberté d’expression.
“La force
d’Internet est le chaos, donc la force de notre liberté dépend de ce chaos
et cette cacophonie de la communication sans entrave que protège le Premier
Amendement.” a statué la Cour Fédérale
de Philadelphie.
Le deuil est fini !
Victoire pour le ruban
bleu. C’est le mercredi 12 juin 1996
que les trois juges ont déclaré inconstitutionnelle la loi du “Decency
act” promulguée par le président américain Bill Clinton en février dernier.
A l’origine de cette polémique, une loi proposée par le député Exon
Bill, qui prévoit des amendes
allant jusqu’à 250.000 dollars et 2 ans de
prison ferme à quiconque “transmet,
affiche ou distribue” des informations
ou des produits “indécents”.
La communauté des internautes est en fête. A travers leur rejet de cette
loi fédérale, les juges de Philadelphie ont unanimement décidé de protéger
le premier amendement
de la Constitution garantissant à tous le droit d’expression ainsi que
la libre circulation des idées. Déclarant que l’Internet est “la
forme d’expression la plus utilisée que le monde ait vu actuellement.”
La CDA (Communications
Decency Act) avait banni toute matière jugée manifestement indécente
ou choquante, pouvant être accessible aux mineurs.
“Internet peut équitablement être regardé
comme une conversation mondiale sans
fin. Le gouvernement, ne doit pas, par le
biais de la CDA interrompre
cette conversation.” a déclaré le juge
Stewart Dalzell. “En tant que vecteur d’expression de masse le plus
développé existant aujourd’hui, Internet a le droit d’être protégé au mieux
contre toute ingérence du gouvernement” a-t-il ajouté.
Les défenseurs du CDA se sont déclarés peu
surpris de cette décision. Cependant, ils se promettent de continuer leur
combat. “La réaction n’est pas inattendue, étant donné le penchant libéral
de bon nombre de juges fédéraux sur ce point, nous anticiperons cela, pour
rebondir un niveau supérieur, c’est à dire la Cour Suprême des Etats-Unis.”
a annoncé Mike Russell, porte-parole de la Coalition
Chrétienne. Cette affaire demeure cependant
une victoire sans équivoque pour l’A.C.L.U.
et les quelques 40 groupes de libertés civiles, maisons d’éditions, prestataires
de services Internet régionaux ainsi que producteurs de divertissements
en ligne et services d’informations. L’A.C.L.U. a estimé que l’Internet
devrait disposer de la même protection que
la presse écrite, considérant le Réseau comme
un médium de diffusion à part entière.
On peut donc décemment parler d’un succès
et du triomphe de la liberté d’expression, en attendant d’autres tentatives
de déstabilisation de ce qui semble être le sujet de conversation en vogue
des dix prochaines années...
La
couleur
sur le Net !
Connectix,
l’inventeur de la Quickcam (cf. RDL
N° 1883) se met à la couleur. Couramment appelées livecams ; ces petites
cameras digitales, reliées à l’ordinateur, permettent de réaliser des films
et de les envoyer sur le Réseau. Ou encore de converser avec un interlocuteur
situé à des milliers de kilomètres tout en le voyant ! Les versions
précédentes des Quickcams ne permettaient qu’une image de faible qualité
(320 x 200 oblige !) et en teintes de gris. Disponible sur PC et MAC,
pour moins de $200, la nouvelle mouture de cette livecam propose des images
en 640x480x24bits. Et vos videoconférences
prennent vie !
- Netsurf -
Les
écolos sur le Net !
Les Verts - Confédération écologiste - Parti
écologiste, ont leur web. De l’historique, aux campagnes en passant
par les propositions politiques... Ou le manuel du parfait écolo.
http://www.verts.imaginet.fr
PICASSO
La culture est présente sur le Réseau et elle
est désormais représentée de belle manière. Le site reprend les thèmes
principaux du peintre et sculpteur espagnol et les répertorie en catégories
: La famille, les amis, les femmes, les enfants, les autoportraits... En
attendant l’exposition qui lui est dédiée au Grand Palais, en octobre,
ce web est très bien fourni et dispose d’une réalisation remarquable.
http://www.clubinternet.com/picasso/
Happeur
de webs !
L’ultime navigateur offline.
WebWacker, c’est son nom, est un programme qui permet de copier le contenu
partiel ou entier d’un web (images et texte), pour vous en permettre la
consultation en mode offline c’est à dire déconnecté du réseau.
On n’est jamais trop économe...
http://www.ffg.com
Atteignez
des sommets grâce à Nirvanet...
Petit frère européen de HOTWIRED, par son
ton, c’est le site branché du moment. Et en français par dessus tout !
Nirvanet, dispose du dernier cri en matière de nouveautés (Java, Frames
et autres animations hypnotiques...) Trop “in” pour le commun des surfeurs,
les non-initiés risquent d’être déroutés, mais la visite en vaut la chandelle.
Nirvanet est disponible en français, anglais et espagnol. Si avec ça vous
ne trouvez pas votre bonheur... Totalement interactif, totalement cyber,
totalement... pas net !
http://www.nirvanet.fr
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