BRIGITTE BARDOT AU BANC DES ACCUSES
“INITIALES B.B.”
SUITE MAIS PAS FIN...
Initiales B.B.” est devenu une affaire... Le best-seller de la rentrée écrit par Brigitte Bardot n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre... L’ouvrage qui a reçu tout dernièrement le “Prix Paul Léautaud 1996” et a été vendu à plusieurs milliers d’exemplaires, médiatisé à l’extrême par les passages successifs sur le petit écran de l’actrice, chez Pivot et autres grands pontes de la télévision, constitue aujourd’hui l’objet du délit. L’ancien époux de la star, Jacques Charrier, vient d’intenter un procès pour “violation de la vie privée” suivi par son fils Nicolas qui s’insurge à son tour contre sa mère pour “atteinte à l’intimité intra-utérine”.... Une formulation tout à fait inédite qui, si elle est reconnue, fera jurisprudence. Mais qu’est-ce qui a bien pu pousser un fils contre sa mère... Le cas est rare! A bien lire aux Editions Grasset les confidences de B.B., on peut aussi comprendre l’attitude de Nicolas pour celle qui a toujours avoué qu’elle n’avait pas de fibre maternelle... Parlant de l’enfant à naître, B.B. écrit: “Je suis écœurée à l’idée de porter un fœtus informe, une tumeur...” Et de continuer: “Juste après mon réveil, après un accouchement pénible, j’avais comme une bouillote en caoutchouc rampant sur mon ventre... Je ne veux plus le voir...” Des mots terribles, des mots qui font mal, des mots que Nicolas n’a jamais oubliés et que Brigitte Bardot a tenu à rédiger, prétendant que le silence à ce sujet équivaudrait à amputer une partie de sa vie...
NICOLAS CHARRIER: “JE N’AI JAMAIS REÇU UN SIGNE D’AFFECTION...”
Il est vrai que Bardot n’a jamais assumé sa maternité. Egalement vrai que Nicolas, durant toute sa scolarité a vu B.B. militer pour l’espèce animale plus que pour lui... Interrogée au sujet de ce refus viscéral de la maternité, B.B. avoue qu’à l’époque elle avait trop besoin d’un appui solide et qu’elle était incapable d’être une mère...” Mais ce qui est très étrange aussi, c’est que le livre est dédié à Nicolas... C’est l’argument que défendra Me Wallerand de Saint Just, chargé de la défense de Brigitte Bardot qui, durant les trois dernières années, s’était rapprochée de son fils qu’elle recevait régulièrement à Saint Tropez, allant même jusqu’à lui verser 5000 francs par mois pour faciliter l’achat d’un appartement. Brigitte Bardot s’est effondrée face à l’hostilité de Nicolas et d’ajouter “Les actes vous suivent....”
S.N.