Devil’s GATES
Bill Gates serait-il le diable ? Une
bonne blague qu'un internaute anonyme a posté dans les newsgroups.
En effet, le patron de Microsoft dont le nom complet est : William Henry
Gates III ou Bill Gates (III) donne d'étranges résultats
lorsqu'il est converti en caractères ASCII (American Standard Code
for Information Interchange ou Code de normalisation américain pour
l'échange d'informations). La somme des lettres additionnées
révèle le chiffre du diable : 666 !
B I L L G A T E S 3 nous donne :
66 + 73 + 76 + 76 + 71 + 65 + 84 + 69
+ 83 + 3 = 666
Mais aussi M S - D O S sp 6 . 2 1
77 + 83 + 45 + 68 + 79 + 83 + 32 + 54
+ 46 + 50 + 49 = 666
Et bien sûr W I N D O W S 9 6
87 + 73 + 78 + 68 + 79 + 87 + 83 + 57
+ 54 = 666
Cette information, en dépit de
sa loufoquerie a dû faire rire même l'intéressé.
WWW
Se plaignant de la lenteur excessive
à certaines heures, les internautes ont rebaptisé le World
Wide Web (toile d'araignée planétaire) World Wide Wait (attente
planétaire...)
Je ne suis pas un numéro !
Ils étaient en droit de le dire.
Pour les abonnés de Compuserve, les adresses électroniques
se résumaient à cela : 26612122@compuserve.com. Impersonnel
n'est-ce pas ? Ils peuvent désormais individualiser leur adresse
en y ajoutant des lettres. C'est beau le progrès.
Cyber-Palestine
Le premier Cyber-Café Palestinien
vient de naître : il se prénomme KM5 et se trouve à
Ramallah en Cisjordanie.
Cher !
Les connexions Internet se démocratisent
en Europe, ce qui gène c'est la facture de téléphone,
souvent salée. Lorsqu'on sait que dans certains Etats américains,
les communications locales ne sont pas facturées, certains seraient
presque tentés de s'expatrier...
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Un an déjà
!
Cela fait un
an que "La
Revue du Liban" a relevé un double défi
: passer sur Internet et disposer de la première et
unique rubrique "Cyber" de tout le pays. Le résultat
est une double réussite. L'actualité internationale
de la communication, du multimédia et de l'univers
des réseaux bouge très vite. "Cyber Route"
s'est attaché à suivre ces progrès et
s'engage à prolonger son contrat d'une année
supplémentaire, à la poursuite de cette tâche.
Nous organisons à cette occasion un concours.

Merci, de votre confiance et
à bientôt !
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Kasparov vs IBM
Je suis honteux
de ce que j'ai fait à la fin de ce match." C'est en ces termes
peu glorieux que le champion du monde Gary Kasparov est sorti perdant à
l’issue de son combat contre la machine d'IBM. Il s'était tellement
bien remis de sa victoire de l'année dernière contre Deep
Blue qu'il a voulu remettre cela. L'homme contre la machine, une bravoure
qui mérite d'être saluée. Kasparov 34 ans, invaincu
depuis 12 ans a admis sa défaite pour la première fois. Le
match s'est tenu du 3 au 11 mai au 35ème étage d'un gratte-ciel
new-yorkais. Le Russe, a tout au long des parties, tenté d'induire
l'ordinateur en erreur. Difficile car Deep Blue à été
programmé avec des données sur la manière de jouer
de Kasparov, mais aussi pour apprendre au fil du jeu. Le doux nom Deep
Blue cache une véritable bête de calcul qui pèse une
tonne et demie et totalise 1,95m de hauteur : l' IBM RS/6000 SP avec 32
microprocesseurs travaillant en tandem et pouvant calculer 200 millions
de positions par seconde ! Kasparov, lui, mesure 1,78m et pèse 78
kilos ...

L'intelligence brute contre la réflexion
pure. La course de l'Homme contre la machine. La partie aurait pu sembler
perdue d'avance, puisque comme le dit le champion lui-même : "Un
ordinateur n'a pas soif, n'éprouve pas de fatigue, ne pense pas
à autre chose..." Mais il s'est battu, a même mené.
Samedi, on le donnait encore gagnant. Le choix d'une tactique défensive
de la part de Kasparov, lui a permis de "tromper" son adversaire
informatique en l'empêchant d'approfondir et de cerner sa stratégie
offensive. Le champion aurait tiré profit des faiblesses de son
challenger, ce qui selon un spécialiste est louable, mais le public
a regretté l'absence de punch qui aurait dynamisé la partie
si Kasparov avait opté pour l'attaque. Rien n'y fit, Deep Blue a
mis fin, dimanche dernier, à la partie en 19 coups qui sonnèrent
le glas du tenant. Une heure a suffi à Deep Blue pour littéralement
écraser le champion russe. Kasparov empoche quand même $400.000.
En cas de match nul, il aurait gagné $550.000 et $700.000 s'il était
sorti victorieux. Une chose est sûre : quel que fut le vainqueur,
le grand gagnant est assurément IBM, grâce à la publicité
planétaire et la couverture internationale de l'événement.
IBM a dépensé 5 millions de dollars en récompenses,
publicité, fabrication et programmation... Mais a déjà
récolté l'équivalent de 100 millions de dollars de
publicité gratuite. Un expert commercial estime que la valeur financière
d'une pareille couverture médiatique est inestimable, il s'agit,
en effet, d'une formidable opération de relations publiques et de
marketing. D'autant qu'il n'y a pas si longtemps, IBM affichait un mine
grisonnante suite à ses nombreux licenciements et des pertes en
milliers de dollars. Sans oublier la bourde lors des récents Jeux
Olympiques d'Atlanta ou des ordinateurs d'IBM affichaient des résultats
erronés... La crédibilité est restaurée. En
début de semaine, Kasparov affirmait qu'au bout de dix parties contre
l'ordinateur, il était capable d'en connaître le modus operandi
et... ses faiblesses. Trop sûr de lui Gary ? "Je joue dans le
noir absolu. Je ne pense pas qu'une banque de données, même
au Pentagone soit aussi bien protégée". "La victoire
de la machine ne prouve rien" ajoute Kasparov, qui se déclare
prêt à affronter Deep Blue de nouveau. L'honneur est sauf.
Jusqu'à quand ?
Emplacement géographique
des utilisateurs d’Internet

Cliquez pour agrandir.
Les inventeurs du Réseau ne pouvaient
qu'être ses principaux usagers avec le trois quart des connexions
s'effectuant depuis les Etats-Unis. Rien d’étonnant quand on sait
que la langue la plus parlée sur Internet reste l'anglais à
93%. Cependant, le récent équipement massif du marché
asiatique en matière d'Internet peut changer la donne. Le Canada
vient en deuxième position en tant qu'Etat et la Grande-Bretagne,
compte tenu de sa dimension, est un des pays le plus "branchés"
d'Europe.
56K... Vraiment
?
La vitesse maximale des modems actuels
se limite à 33.600 bauds, les plus répandus étant
les 28.800. Rockwell et US Robotics promettent de doubler cette transmission
afin d'aboutir à 56.000 bauds. Là ou le bât blesse,
c'est dans le transfert réel. On n’atteint aujourd'hui, effectivement
que 40.000 bauds poussifs. En réalité, les transferts plafonnent
aux alentours des 48.000 bauds maximum. US Robotics, leader dans le monde
de la communication propose la norme X2. Quant à Rockwell, il offre
une technologie similaire mais incompatible appelée K56. Le problème
principal est qu'aucune technologie n'a encore réussi à s'imposer
de manière totale, elle séduit mais également divise
entreprises et Internautes.

Car pour franchir la barrière des 56.000 bauds, il faut
que le client, mais aussi le serveur disposent de modems identiques...
autrement il faudra se contenter de 33.600 bauds ou moins. L'intérêt
d'acheter un modem 56Kbps (kilos bits par seconde) est limité au
Liban puisque les lignes actuelles autorisent un débit maximal de
28.800 bauds réels. Internet devient un vaste champ de bataille
qui sépare irrémédiablement ses citoyens en camps
adverses. L'historique animosité entre Mac et PC demeure, la rivalité
Microsoft/Netscape se poursuit, l'antagonisme USR/Rockwell croît...
L'ennui majeur sur Internet étant la lenteur des transferts, il
n'est pas étonnant que l'annonce d'un doublement de vitesse ait
produit l'effet d'une bombe. Des études ont démontré
que dès lors qu'une norme sera choisie, les utilisateurs vont se
ruer dessus. L'enjeu est de taille : imposer la norme des futurs transferts
sur le Net. A la clé un marché de 5 milliards de dollars
par an. Les consommateurs n'aimeraient pas avoir à vivre un scénario
identique à celui de la vidéo dans les années 80.
Certains avaient alors choisi le Betamax, malheureusement pour eux, c'est
le VHS qui s'imposa. Quoi qu'il en soit, atteindre les 56.000 bauds est
difficilement réalisable sur une ligne téléphonique
ordinaire. Les lignes classiques ne sont pas assez "propres"
et très peu permettent d'atteindre un tel débit. A moins
d'un effort conséquent des compagnies téléphoniques
d'améliorer la qualité de leurs lignes. Ou plus simplement
de préférer un transfert numérique, bien plus rapide,
mais également plus coûteux. Le prix de ces nouveaux modems
est aux alentours de $200. A noter que la vitesse de 56K atteinte ne vaut
que pour la réception des données, l'émission quant
à elle stagne à 33.600 bauds. Chaque norme a ses adeptes,
mais sans compromis, la décision reviendra à la ITU (International
Telecommunications Union), qui tranchera en établissant un standard
pour 1998. D'ici là, ne jetez pas vos vieux modems...
Bug Intel(ligent)
?
Intel a récemment présenté
son Pentium II qu'elle compte produire en grande quantité et rapidement.
La mise sur le marché américain du successeur du Pentium
et des puces à base de MMX est imminente. Les processeurs MMX se
sont très bien vendus cette année, Intel a donc inclus cette
technologie dans son nouveau-né. Autre raison de cet empressement
: la guerre que lui livrent ses adversaires est de loin la plus redoutable,
ce qui pousse Intel à proposer une machine bien plus performante
dans des délais très courts, afin de faire la différence
et confirmer sa prédominance. La brièveté des répits
entre les productions contraint Intel à faire face à d'éventuelles
défaillances. Un problème persiste : le siège de Santa-Clara
a confirmé la présence d'un bug dans le Pentium II. En effet
la série des Pentium II et Pentiums Pro générerait
des erreurs mathématiques (dans des calculs impliquant des nombres
négatifs.) Il peut tout à fait s'agir d'un problème
mineur affirme-t-on, au siège californien, mais toutes les mesures
seront prises.

Toutefois, ce défaut ne retardera pas la production
et Intel ne compte pas rappeler ses puces. En effet, les principaux éditeurs
ont confirmé que ce défaut n'affectera nullement leurs programmes.
Intel déclare que le problème réside dans l'incapacité
des puces à convertir les nombres à virgule flottante en
nombre entiers. Intel a eu à faire à une situation similaire
en 1994. Ses puces avaient un défaut de calcul évident. Cependant,
pour un simple échange, Intel réclamait à ses clients
de justifier l'utilisation qu'ils en faisaient, le bug ne se manifestant
que dans des cas précis. Un professeur d'université révéla
sur Internet que le défaut était bien plus sérieux
que ne l'affirmait son fabricant. Quand l'affaire vint à prendre
plus d'ampleur, les dirigeants décidèrent de faire un échange
standard sans demande de justification. L'entreprise s'est très
bien sortie d'un scandale qui aurait pu lui coûter la vie. On ne
plaisante pas dans l'univers de la haute technologie ! Aujourd'hui, les
enjeux sont de taille : Intel doit gagner la confiance des consommateurs
mais, aussi, des constructeurs (Compaq, IBM, HP) qui attendent le feu vert,
pour inclure les nouveaux Pentium dans leurs configurations. Cette nouvelle
génération de puces cadencées à 233, 266 et
même 300 Mhz serait de 20 à 50% plus rapide que les actuelles.
Des ingénieurs se penchent sur le problème et espèrent
le réparer par une correction logicielle et non matérielle.
En effet, le rappel de quelque 10.000 puces peut en plus de faire perdre
beaucoup d'argent au numéro un mondial de composants électronique,
nuire gravement à sa crédibilité. A suivre...
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Le Vatican sur Internet !
Le site Web du Vatican est disponible en six langues
: anglais, allemand, espagnol, français, italien et portugais. Classé
par thèmes (Saints Pères, Jubilée, Musée du
Vatican...) le serveur profite d'un design sobre, agréable et léger.
Le répertoire "Saint Père" propose les biographies
des différents papes. Il est, également, possible d'utiliser
à tous moments, le moteur de recherche situé en haut à
droite de l'écran. Notons que l'homélie du dimanche 11 mai
à Harissa lors de la rencontre du Saint-Père avec les jeunes,
est retranscrite dans sa totalité. Les exhortations de sa Sainteté
Jean-Paul II après la visite désormais historique sur le
sol libanais sont consultables. Il serait bon de les méditer , en
espérant qu'elles soient appliquées... Seule ombre au tableau
: pas d'adresse e-mail. Impossible de communiquer avec le Vatican par Internet.
Sans doute une erreur de jeunesse.
http://www.vatican.va
Shopping électronique

Confiants ou pas, un nombre croissant d'internautes,
a effectué au moins une fois des achats en ligne. Et ils seront
de plus en plus amenés à pratiquer ces transactions. C'est
en partant de ce principe qu'une société française
a créé un système simple et efficace. Kleline propose
sa Klebox, sorte de porte-monnaie virtuel qui permet des achats sécurisés.
En effet, les achats sur Internet réclament un numéro de
carte de crédit, qui circule plus ou moins librement sur le Réseau
et peut donc être intercepté. L'offre de Kleline est tout
autre, votre numéro de carte est donné personnellement à
la banque chargée de vous ouvrir un compte. A son lancement, la
Klebox vous demande votre numéro client, sans jamais divulguer celui
de votre carte bancaire. Après chaque achat, un ticket de caisse
détaillé est transmis au client. La Klebox est maintenant
disponible sur le marché libanais et gère 183 devises. http://www.kleline.fr
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