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MM. Fattouche, Ross Mountain,
représentant de l’UNDP et l’ambassadeur Fernandez,
de gauche à droite, à l’heure de l’apéritif.
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Dialogue à deux entre Ron Schlicker et Walter Sutter,
respectivement chargés d’Affaires des U.S.A. et de Suisse.
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De gauche à droite: l’administrateur de Beyrouth
Nicolas Saba, l’ambassadeur du Maroc Mohammed Ducalli, M. Fouad Turk et
le député Elie Skaff.
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Mme Nayla Mouawad, député et le métropolite
grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Audé.
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M. Mariano Fernandez, vice-ministre chilien des Affaires étrangères,
a récemment effectué une visite de quatre jours au Liban,
au cours de laquelle il a rencontré le chef de l’Etat, M. Elias
Hraoui, au palais présidentiel de Baabda et a eu des entretiens
avec de nombreux responsables, dont le ministre des A.E. Farès Bouez.
En son honneur, l’ambassadeur du Chili au Liban, M. Ignacio Gonzalès-Serrano
a offert un déjeuner à l’hôtel «Le Gabriel»
à Achrafieh, qui a groupé: M. Fattouche, ministre du Tourisme;
les députés Nayla Mouawad, Pierre Daccache et Ali el-Khalil;
Mgr Elias Audé, métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth; Zafer
el-Hassan, directeur général du palais Bustros, ainsi que
de nombreux diplomates et des personnalités du monde des affaires
de différents secteurs professionnels et des médias. Ce fut
un déjeuner-rencontre fructueux au niveau des échanges et,
en même temps, présenté de façon bien originale,
car chacune des tables portait le nom d’une ville historique célèbre
du Liban et du Chili. A l’heure des toasts, M. Mariano Fernandez devait
prendre la parole pour exposer, essentiellement, l’objectif et le but de
sa visite au Liban, s’exprimant en français, directement, sans recourir
à un discours écrit, dans un langage simple teinté
d’humour. Il évoque, rapidement, l’histoire du Chili, la phase de
dictature militaire que son pays a connue; puis, le retour à la
démocratie et à la liberté, «valeurs auxquelles
nous sommes attachés tout comme vous».
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Le vice-ministre chilien des A.E. affirme:
«il est important d’être présent sur la scène
mondiale».
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L’ambassadeur du Chili au Liban,
Ignacio Gonzalès-Serrano dans un mot de bienvenue.
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UN TRIPLE OBJECTIF
Parlant des liens profonds existant entre les deux pays, il
cite les noms de plusieurs Chiliens d’origine libanaise occupant des postes-clés
à Santiago. Le vice-ministre aborde, alors, l’objectif de sa visite
au Liban qui a trois volets: 1) développer les échanges économiques
et commerciaux; 2) renforcer les liens culturels; 3) pousser le dialogue
politique. Il développe ces trois objectifs, partant du fait que
le commerce est devenu, aujourd’hui, le véritable moteur de l’histoire,
alors que pendant la guerre froide, l’idéologie en était
le moteur. «Le Chili, précise-t-il, connaît, actuellement,
une bonne croissance économique et entretient de bons rapports à
tout niveau avec les autres pays d’Amérique latine. Mais il sent
la nécessité de renforcer les échanges commerciaux
avec d’autres régions du globe, notamment le monde arabe et le Liban.
«Idem sur le plan culturel, où il serait utile et fructueux
de renforcer les liens existant déjà et dans le sens le plus
large de la coopération.»
POUR LA 425
Dans le domaine politique, il considère que, face aux
différents blocs déjà constitués de par le
monde, dont le «G7» et l’Union européenne, il est important
pour les pays d’Amérique latine d’être plus présents
dans le scénario mondial et d’établir un dialogue politique
avec d’autres régions du monde, dont le bassin méditerranéen.
«Car, précise-t-il, la coopération internationale demeure
le seul et véritable chemin vers la paix». D’ailleurs, lors
de ses entretiens avec les officiels libanais, M. Fernandez n’a pas manqué
d’exprimer l’appui de son pays à la 425 et le souhait de voir le
Liban accéder à une paix juste et durable.
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