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Diana s’est accrochée désespérément à son bonheur, passant par des périodes de dépression, de boulimie, de velléités de suicide. Camilla Parker-Bowles partait gagnante. Le 10 décembre 1992, la séparation de la princesse et du prince héritier de la couronne britannique est inévitable. Une interview télévisée accordée à la BBC, le 20 novembre 1995, révèle l’ampleur de son drame qu’une biographie autorisée publiée en 1984 avait déjà annoncé. Le divorce est prononcé le 28 août 1996. Diana perd son titre d’altesse royale, conserve celui de princesse de Galles, reçoit vingt-trois millions de dollars et se fixe dans les somptueux appartements au palais de Kensington. Sa vie se poursuit hors de l’orbite du prince Charles et de Buckingham Palace dont la morosité et le conformisme ne cadraient pas avec son tempérament. Et si son mariage avec le futur roi d’Angleterre l’a propulsée à l’avant-scène mondiale, lui laissant une aura qui lui reste attachée, c’est enfin sa beauté, sa spontanéité, sa chaleur humaine, son sourire, son approche des gens, son élégance, son charisme qui l’ont propulsée dans la légende. Elle était la femme la plus aimée, la plus photographiée, la plus médiatisée du monde (rien que le magazine américain “People” lui a consacré quarante-sept fois sa couverture) et elle l’est restée. Mais l’envers de la médaille était bien moins reluisant: elle était devenue une femme traquée.
Leur mariage, le 29 juillet 1981, s’est déroulé
comme un conte de fée.
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