Deux princesses et... une même destinée tragique!
Sur cette photo,
Grace de Monaco en compagnie de Diana et du prince Charles, lors de leur
première sortie officielle. C’était en 1981!
|
|
|
|
|
|
Si le prince est sorti de sa vie, les journalistes y ont marqué leur territoire, la pourchassant sans scrupules dans son intimité. Elle en était excédée. “Vous faites de ma vie un enfer”, leur disait-elle en dénonçant leur “férocité” lors de sa dernière interview parue le 27 août dans le journal “Le Monde” (accordée à Annick Cojean). “La presse ne pardonne rien, y indiquait-elle, elle ne traque que l’erreur”. Incapable de se défendre, elle tentait de préserver “l’espace” de ses enfants, priant les paparazzi de le “respecter”. En vain! Elle représentait “un bon produit qui se vendait bien”. Elle fut, malgré elle, l’héroïne d’un feuilleton d’été, après son idylle avec le multimilliardaire égyptien Dodi Al-Fayed. Ses étreintes avec celui-ci, saisies au téléobjectif sur le yacht des Fayed, au large de la Corse et de la Sardaigne, avaient été fixées par le paparazzo italien Mario Brenna sur une quinzaine de photos lui ayant rapporté cinq millions de dollars. Etalées à la “une”, en août dernier, dans le “Sunday Mirror” tirant à trois millions, elles avaient permis une vente supplémentaire de 500.000 exemplaires. La “chasse au gibier” était ainsi payante. Les neuf titres de tabloïds britanniques tirant à dix-sept millions d’exemplaires destinés à quarante-huit millions de lecteurs, avaient de quoi alimenter leurs colonnes qui doivent leur succès au parfum à scandale. La liaison de Diana avec le fils du propriétaire du Harrod’s, Mohamed Al-Fayed à qui la citoyenneté britannique avait été refusée à deux reprises, faisait grand bruit et choquait l’establishment britannique, en raison des origines douteuses de la fortune des Al-Fayed et, aussi, de la différence de race et de religion des deux partenaires Di et Dodi. La mère du futur roi d’Angleterre pouvait-elle se lier voire se marier avec un “Latin Lover”? Mais Diana, en quête du bonheur, qu’elle semble enfin avoir trouvé auprès du fils de celui qui fut l’ami de son père adoré, le huitième comte Spencer, écuyer du roi George VI et de la reine, ne s’est guère souciée des rumeurs de la capitale poursuivant ses vacances et ses amours sur la Côte d’Azur, annonçant même pour les prochaines semaines une surprise. La surprise a été tout autre, devancée par une sorte de tragédie aux dimensions shakespeariennes où tous les acteurs meurent sur scène avec leurs passions.
|
|