“MON PÈRE M’A TOUJOURS APPRIS À TRAITER QUICONQUE COMME UN ÉGAL”


Le 14 février 1997, Diana passe la Saint Valentin auprès des enfants malades
au “Great Ormond Street Hospital” à Londres.


Un don unique pour approcher
les enfants malades.


Bain de foule et fleurs lors de sa visite à l’Université de Leicester.


Visitant un temple hindou à Londres.


La princesse tenant la béquille d’un handicapé blessé par une mine antipersonnel.


En Angola, le 15 janvier 1997, menant campagne contre les mines antipersonnel.

Par-delà la star médiatisée, Diana s’était montrée déterminée à assister des organisations caritatives, sillonnant le monde pour soulager les malheureux. D’aucuns lui ont reproché de chercher à embellir sa propre image en se portant au secours des enfants atteints du Sida, cancéreux et lépreux. Sa façon de les aborder, était étrangère à la mise en scène qu’on voulait lui prêter. “J’adore être avec les gens, confiait-elle. S’asseoir sur les lits des malades, leur tenir la main”. C’était du jamais vu de la part d’une princesse! “Comme j’ai vu que cela les soulageait, j’ai continué”. Son contact chaleureux avec les autres, elle a confié (lors de sa dernière interview au “Monde”) qu’elle le devait à son père: “Mon père m’a toujours appris à traiter quiconque comme un égal. Je l’ai toujours fait et je suis sûre que Harry et William en ont pris de la graine.” Diana avait fait de la lutte contre les mines antipersonnel son cheval de bataille. Elle s’était rendue en Angola et, tout récemment, en Bosnie, engagée à fond dans sa croisade. Toujours dans l’interview accordée au journal “Le Monde”, elle avait estimé que les travaillistes accomplissent “un travail formidable” à ce sujet, contrairement à leurs prédécesseurs conservateurs qui pensaient que le problème des mines (qui tuent vingt-cinq mille personnes par an) “était un sujet trop compliqué pour sa petite tête d’oiseau”. Réunis à Oslo, au lendemain de sa mort, les participants à la conférence sur l’interdiction des mines antipersonnel, ont observé une minute de silence à sa mémoire. Une minute de silence avait été, également, observée au parlement australien, à Flushing Meadows et sur certains stades sportifs. Au cours de l’hiver, Diana avait confié chez Christies soixante-deux de ses plus belles robes signées par les grands couturiers, pour une vente aux enchères au profit des enfants cancéreux. La presse dont elle se servait pour ses œuvres caritatives, n’a pas manqué de souligner l’aspect spectaculaire de cette vente. Cette même presse qui a fini par provoquer sa mort. .



Réconfortant un enfant atteint
du cancer à Lahore.


En Bosnie, le 8 août 97 avec
les enfants de la guerre. .


Avec les soldats français en Bosnie.


Home
Home