“Vous transformez ma vie en enfer”, avait dit Lady Di aux paparazzi qui la poursuivaient, inlassablement, comme son ombre. Et c’était normal, car la princesse de Galles constituait pour eux un filon d’or. Aussi, a-t-on fait assumer aux sept photographes qui lui menaient la chasse, la responsabilité du drame survenu dimanche à Paris, sous le pont de l’Alma. Bien que selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur de la Mercédès accidentée n’était pas un professionnel. Et, de surcroît, il avait ingurgité une forte dose de vin. En effet, son taux d’alcoolémie (1,75 grammes/litre) était largement supérieur à celui (0,5 gr.) légalement autorisé. Quoi qu’il en soit, il faut attendre la déposition du garde du corps de Lady Di, dès qu’il sera en mesure de parler, pour pouvoir déterminer les circonstances du tragique accident. Cela dit, les véritables responsables ne seraient-ils pas, en réalité, ceux qui ont perturbé et brisé la vie conjugale de Diana? Ainsi, ils l’ont contrainte à combattre l’isolement dépressif dans lequel on a voulu l’enfermer et à chercher ailleurs le bonheur qu’elle croyait avoir trouvé dans un château. Ceci l’a poussée à se comporter et à vivre de manière à déroger aux traditions monarchiques... ...Et à inciter les paparazzi à l’épier pour fixer sur la pellicule ses idylles et le moindre de ses gestes! Qui faut-il donc blâmer? L’être humain, ses défauts et ses faiblesses ou le sort qui frappe chaque personne dès sa naissance et l’accompagne jusqu’à sa mort?