APRÈS LE JEUDI NOIR UN LUNDI NOIR À LA BOURSE DE HONGKONG

LE KRACH CONTINUE À SECOUER LES GRANDES PLACES FINANCIÈRES DANS LE MONDE


Réaction à Paris au palais Brongniart.
A Bangkok, nouvelle dévaluation du baht.
Le ministre japonais des Finances annonce
que le gouvernement va suivre de près le mouvement.
Le chef exécutif de la RAS de Hongkong,
Tung Che-hwa veut mener la guerre
contre les spéculateurs.

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Après le jeudi noir (23 octobre) de Hongkong, l’onde de choc qui a gagné toutes les places boursières dans le monde, après une légère reprise, le lundi noir (27 octobre) a de nouveau ébranlé la bourse de Hongkong avec la baisse de 5,8% de l’indice Hang Seng, secouant l’Europe et Wall Street dont le Dow Jones a atteint, avec un plongeon de 7,18%, ses niveaux les plus bas depuis le fameux krach boursier de 1987.

L’effondrement historique de 10,4% de la Bourse de Hongkong, (le 23 octobre dernier), la plus solide du continent asiatique qui souffre depuis juillet d’un véritable “syndrome” à la suite de la dévaluation de 30% du baht thaïlandais, s’est répercuté sur la bourse de Kuala Lumpur, Singapour, Djakarta, Tokyo, Manille, Sydney, les capitales européennes et New York. La panique a été déclenchée lorsque les autorités de Hongkong ont décidé de mettre fin à la spéculation, dans l’immobilier notamment, ce qui a porté subitement les taux interbancaires à des sommets vertigineux jusqu’à 250%, entraînant des ventes massives d’actions. Face à ce vent de folie, les autorités ont maintenu la parité, le peg, fixant depuis 14 ans le dollar honkongais à 7,8 dollars US. L’incertitude plane sur la Région administrative spéciale qui dispose de réserves de l’ordre de 88 milliards de dollars US et dont les secousses boursières mettent en question la renaissance économique du Sud-Est asiatique.

Réaction au Stock Exchange de New York.