Evénements de la semaine
 
QUID DU DOUBLE ATTENTAT 
DE L’AUB ET DE LA GARE ROUTIÈRE? 
 
Les attentais à l’explosif perpétrés, il y a deux semaines, à l’AUB et à la gare routière, continuent à préoccuper les milieux politiques et diplomatiques, d’autant que les auteurs de ces actes criminels et leurs commanditaires n’ont pas été  identifiés. Après avoir annoncé qu’il s’établirait à Beyrouth (après l’explosion), M. John Waterberry, nouveau président de l’université américaine (notre photo) a insinué à son départ, que son retour “dépendrait de la décision du conseil d’administration (Board of Trustees) à New-York”... Entre-temps, on a eu à déplorer la mort (mystérieuse) d’un journaliste américain.
 
Les cercles tant politiques que diplomatiques s’interrogent encore sur les raisons des attentats à l’explosif perpétrés, il y a une quinzaine de jours, dans le campus de l’AUB - au moment où le nouveau président (américain) de cette institution universitaire s’y trouvait - et à la gare routière nouvellement inagurée dans la zone du port. Et, aussi, sur les motifs ayant fait agir leurs exécutants, comme leurs commanditaires.
Ces attentats ont-ils été planifiés et mis à exécution par des services secrets étrangers, israéliens notamment - selon la déduction  du chef du Législatif et du ministre de l’Intérieur - ou bien s’agit-il d’un acte criminuel de la part de parties locales, en rapport avec des échéances locales ou régionales?
La première réaction des responsables, et le ministre de l’Intérieur l’a annoncé à sa façon à l’issue d’une réunion extra-ordinaire du Conseil de sécurité intérieure, s’est manifestée par une décision prévoyant la multiplication des barrages de contrôle dans la capitale et ses faubourgs, afin de les placer dans une ceinture de sécurité, “à titre purement préventif.”
Mais on a renoncé au plan “vigipirate”, comme c’est le cas en France après chaque attentat à l’explosif, parce qu’un tel dispositif sécuritaire aurait gêné les citoyens et, partant, effa-rouché nos hôtes étrangers, alors que le chef du gouvernement affirmait mardi à Tokyo que “la sécurité est complètement rétablie dans nos murs, Beyrouth étant la capitale la plus sûre du monde” (sic).
 Mme Madeleinne Albright, elle, continue à soutenir que “le Liban est encore dangereux” et décommande à ses concitoyens d’y venir.
Il importe de tirer au clair le double attentat, au risque de compromettre le processus de normalisation qui commençait à se concrétiser entre Beyrouth et Washington.
En effet, après avoir affirmé après l’explosion qu’il résiderait à l’AUB, M. John Waterberry, nouveau président de cette université, a insinué avant son départ la semaine dernière, que son retour dépendait de la décision que prendrait la conseil d’administration (le “Board of Trustees”), à New York.
Venant après l’attentat, la mort (mystérieurse) d’un journaliste américain, dimanche dernier, à Raouché alourdit l’atmosphère et risque de freiner le rétablisse-ment des rapports libano-US, si ces déplorables affaires n’étaient pas rapidement élucidées.
Cela dit, la passivité, voire la faiblesse des responsables face à la “révole des affamés”, dont le promoteur ne cesse de les narguer et de les défier à la télé et sur ses propres ondes radio-phoniques, ne rassure nullement nos visiteurs et les investisseurs, japonais ou autres, que M. Hariri encourage à débarquer chez nous pour contribuer à la réali-sation de projets d’équipement ou de développement...
Pendant ce temps, les pertur-bateurs courent la prétentaine et leurs crimes restent impunis, ce qui pourrait être interprété comme un encouragement à la récidive! 

Home
Home