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Sous le patronage de la Première Libanaise, Mme Hraoui et en présence de nombreuses personnalités du monde politique, diplomatique et culturel, notamment M. Chafic Mouallem, représentant le ministre de l’Education, les ministres Michel Eddé et Marwan Hamadé, de l’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau, des députés Nassib Lahoud et Jacques Jokhadarian, et de plusieurs représentants de la Mission culturelle française; le coup d’envoi a été donné au Salon du Livre 97 le jeudi 30 octobre au Beirut Hall. Le salon sera ouvert au public jusqu’au dimanche 9 novembre.
A la soirée inaugurale, Ernest Renan était à l’honneur.
L’orientaliste est l’auteur de la “Mission de Phénicie” qui est
le fruit d’une année passée au Liban au siècle dernier
et qui a été rééditée dans sa version
originale intégrale par la maison d’édition “Terre du Liban”,
accompagnée de deux autres ouvrages auxiliaires: “Renan au Liban”
de Hyam Mallat (FMA), et “Renan”, une biographie par Francis Mercury.
Le salon du livre 97 rend également hommage cette année à
Jacques Prévert, l’auteur des inoubliables “Barbara” et “Feuilles
Mortes”. Il récompensera à sa clôture l’auteur du meilleur
roman ou documentaire écrit sur le Liban par le “Prix Phénix”.
Conférences, signatures de livres et rencontres d’auteurs sont,
notamment, au programme de cette exposition aménagée en “rues”
et “avenues” regroupant des stands et des rayons brillants de mille et
une couleurs. Encyclopédies, dictionnaires, ouvrages d’art et d’Histoire,
essais, romans, BD, livres pour enfants et manuels scolaires s’y entassent,
offrant une panoplie de tous genres, pour tous les goûts, et pour
toutes les bourses.
Au plaisir de l’esprit, s’allie le plaisir des yeux avec une exposition
de photos inédites et même des tours de magie attendus à
la Librairie Antoine qui seront présentés par le magicien
Pascal Le Guern.
Plaisir de l’ouïe, voire du... palais sont, également, au rendez-vous
dans une ambiance des plus agréables, rehaussée par la saveur
aigre-douce du Cognac de France, cadencée au rythme d’une musique
qui rappelle les airs d’antan et sera interprétée les 6,
7, 8 et 9 novembre par la troupe parisienne “Nag’airs”.
Tout cela pour arriver enfin à une constatation: le livre, symbole
de reconnaissance intellectuelle, résiste bel et bien à la
concurrence des envahisseurs électroniques et la francophonie, symbole
d’ouverture et de raffinement culturels, résiste encore à
toute autre forme d’”envahissement” linguistique dans notre pays.
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Fidèle à son rendez-vous permanent avec la Francophonie, “La Revue du Liban” (Prix de la Francophonie 1996) a réservé à ses visiteurs un accueil des plus chaleureux et ceux-ci le lui ont bien rendu.
Son stand, illustré par d’anciennes et nouvelles couvertures
agrandies, ne pouvait que retenir l’attention des visiteurs qui s’y arrêtaient
pour voir sur écran télévisé, un documentaire
retraçant l’historique de la “Revue”, ses 69 ans d’existence et
d’expérience au service de l’actualité libanaise et internationale.
Des pages et des images témoignant d’un journalisme authentique
et d’un hebdomadaire qui évolue constamment, tant dans la présentation
de ses rubriques que dans sa conception artistique. Des numéros
de la Revue, ainsi que des souvenirs-gadgets ont été distribués
pour la circonstance.
Les visiteurs désireux d’obtenir un supplément d’informations,
ont pu suivre sur Internet, d’intéressants aperçus concernant
notre hebdomadaire, des commentaires appropriés étant fournis
par des responsables de l’administration et de la rédaction.
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La Première Libanaise, Mme Mouna Hraoui, a visité notre
stand, accompagnée de l’ambassadeur de France et Mme Jouanneau et
de M. Jean-François Desmazière, attaché culturel près
l’ambassade. Accueillie par MM. Melhem Karam, président de l’Ordre
des journalistes et rédacteur en chef de “La Revue du Liban”, Michel
Misk son directeur général, par des responsables administratifs
et par l’équipe des collaborateurs, Mme Hraoui devait poser pour
une photo-souvenir, au dessous d’une illustration significative: la couverture
d’un ancien exemplaire de la revue représentant le couple présidentiel
en 1992. M. Saër Karam devait, aussi, expliquer à la Première
Dame, les nouveaux procédés techniques et informatiques récemment
introduits dans les rouages de la Revue.
Un grand nombre de personnalités diplomatiques devaient par la suite
visiter le stand: les ambassadeurs de Suisse, du Venezuela, du Paraguay
et du Canada; ainsi que des ministres et des députés, accompagnés
de leurs épouses; M. Ghassan Tuéni, MM. Georges Issa maître
d’œuvre du Beirut Hall et Mahmoud Joueidy et Abdel Hafiz Ajam respectivement
PDG et vice-président du Beirut Hall. L’affluence d’intellectuels
et d’amateurs de la chose écrite fut aussi considérable,
promettait de l’être davantage les jours suivants, ce qui justifie
l’attachement du lecteur à notre périodique.
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