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B. NETANYAHU: DÉSENCHANTEUR ET MÉGALOMANE HORS PAIR! |
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Le
topographe le plus qualifié pour cadastrer la Palestine, la Syrie,
le Liban, à sa guise? Le calculateur mal intentionné qui
a faussé toutes les cartes du jeu, pour devenir l’architecte incontestable
de la géopolitique proche-orientale?
Il est grand temps pour que Israéliens, Américains et tous les satellites qui gravitent dans leur orbite se décident à se défaire du phénomène Netanyahu, pour qu’une paix juste et durable soit envisageable. Tout le reste est littérature. C’est aussi et surtout, à la Communauté internationale qu’il incombe de tenir tête à la realpolitik; le monde en a marre de ses incartades et ses flagorneries, qui ne font qu’alimenter Israël et ses zélotes par tous les moyens dont il dispose. Le phénomène Netanyahu est indubitablement le plus accablant après celui du terrorisme intellectualisé qui bat son plein, de l’Algérie ensanglantée au quotidien, via l’Egypte, jusqu’aux confins du monde. Il revient enfin aux Arabes, de mettre un terme à leurs différends, car ils sont les premiers concernés pour affronter les défis israéliens qui pèsent de tout leur poids sur chacun et sur tous. La situation explosive et ambiguë qui prévaut, actuellement, à Jérusalem-Est, dans les territoires occupés et au Liban-Sud, témoigne longuement de l’état écœurant que vit le Proche-Orient, en proie à toutes les provocations et les agressivités par belligérances interposées, sans que l’on puisse circonscrire aucune des escalades de violence perpétrées à l’encontre des peuples de la région, sous le regard indifférent des instances internationales censées faire respecter les résolutions onusiennes et les accords conclus entre Israël et les Palestiniens, ainsi que la résolution 425 stipulant le retrait d’Israël du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, dont le revirement théâtral annoncé hier, n’est qu’une pure mise en scène peu convaincante. Le conflit israélo-arabe, ne nous paraît aussi accablant
que parce qu’il nous atteint en plein cœur. L’insensibilité de la
Communauté internationale, commanditée par les Etats-Unis,
face à ce drame généralisé, nous fait rougir
de honte et d’horreur, sans la moindre lueur d’espoir de voir s’éteindre
un jour cet incendie meurtrier. L’arrivée du Likoud au pouvoir n’a
fait, au fond, que raviver les haines ancestrales que l’on croyait à
jamais oubliées.
Les Israéliens, Netanyahu en tête, doivent choisir entre
un Etat isolé à jamais et un Etat locomotive du Proche-Orient;
entre un rôle insignifiant en lisière de l’Occident et un
destin assuré dans la région; et qu’en dehors de la coexistence
pacifique, aucun compromis, aucun avenir n’est viable. Tous ceux qui veulent
régner sur cette terre de Palestine, ont vu leur entreprise échouer.
Depuis un âge assez lointain, elle est l’enjeu de toutes les passions,
de toutes les convoitises, au point que négociateurs et médiateurs,
en ont fait un sujet tabou. Juifs et Palestiniens voient dès lors
l’urgence de négocier, au risque, pour chacun, de jouer sa part
d’éternité, l’Etat hébreu ayant toujours feint d’oublier
la revendication palestinienne d’un Etat et d’un drapeau.
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![]() ““Ne signez rien avec Netanyahu, il ne tient pas ses promesses; il a l’appétit des grands fauves.” Les boulavitch des Mouvements “Habad” à Yasser Arafat
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