Des
heures de travail dans les ateliers pour arriver à cette épure.
L’homme
à l’éventail a revu ses classiques pour cette collection.
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Pas de théâtralisation,
mais une épure... Karl Lagerfeld chez Chanel n’a voulu se consacrer
que sur l’essentiel. Chose qu’il sait faire avec brio et qu’on ne soupçonnait
pas, de la part de cet homme à l’éventail
à la réputation plutôt voyante.
Toutes les tenues proposées pour ce défilé
Paris Haute Couture Printemps-Eté 98 murmuraient leur sobriété,
aussi bien pour les robes du jour, les petits tailleurs dont certains ceinturés
dans le dos, que pour les tenues de grand soir en mousseline noire constellées
de sequins en porcelaine blanche.
Derrière cette magnificence, cette élégance,
des heures d’atelier, des prodiges de coupes et des coutures indétectables.
Le tout donnait cette image d’apesanteur, avec des superpositions
de soies.
Seul point commun avec les autres stylistes: le goût
pour les tonalités de brun, de noir, de blanc cassé... Parfois,
une touche de rouge.
Les mannequins défilaient dans des robes diaphanes,
parés parfois de perles... Lagerfeld a repensé le classique.

Lagerfeld a joué des superpositions.
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Telle une déesse coulée
dans l’or...
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Des tenues aériennes avec ces
drapés de mousseline de soie.
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