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De certaines positions ambiguës envers le retrait israélien du Sud...
 
Une ambiguité persiste autour de la position de certaines parties envers le départ des Israéliens du Liban-Sud. Ainsi le “Hezbollah” refuse de révéler ce qu’il ferait après et, surtout de se laisser désarmer par qui que ce soit. Pourtant, M. Kamal Kharazi, ministre iranien des A.E. en visite à Beyrouth, a déclaré: “En cas de retrait israélien, le résistance considèrera avoir atteint tous ses objectifs.” De plus il a affirmé le désir de Téhéran de renforcer ses relations avec l’Etat libanais et ses institutions”. 
Notre photo: M. Kharazi au palais Bustros.  

Une ambiguité, pour le moins inquiétante, persiste autour de la position de certaines parties envers le retrait israélien du Liban-Sud. Et, en tout premier lieu, celle du “Hezbollah” qui refuse de s’engager sur ce qu’il ferait après ce retrait et “de se laisser désarmer par qui que ce soit”.
Ainsi, cette formation a profité de la présence dans nos murs du chef de la diplomatie iranienne, M. Kamal Kharazi, aux fins d’expliciter sa positon laissée, délibérement, dans le flou jusqu’ici... Or, celle-ci va à l’encontre des promesses réitérées plus d’une fois par l’Etat libanais, lequel s’est engagé à assurer la sécurité dans la partie méridionale du pays, dès le retrait de “Tsahal” jusqu’à nos frontières internationalement reconnues.
Les “Hezbollahis” proclament leur intention, non seulement, de conserver leurs armes, mais de vouloir rester libres d’adopter, face à Israël, la tactique ou la stratégie militaire jugée la plus valable. Ils font savoir, toutefois, qu’ils n’entendent pas “se substituer aux autorités libanaises”, tout en précisant qu’on ne devra nullement se débarrasser d’eux, une fois leur rôle terminé sur le terrain.
Cette mise au point, constitue à n’en pas douter, une réplique à un ancien ministre travailliste (israélien), Yossi Beilin: celui-ci a attribué au “Hezbollah” une déclaration selon laquelle, “ce mouvement cesserait ses activités au Liban-Sud, si l’armée libanaise prenait le contrôle de la zone frontalière”. Et ce, en se référant à un “message” prétendûment transmis à des interlocuteurs communs. Le “Hezbollah” affirme “n’avoir mandaté personne pour relayer n’importe quel message à l’ennemi israélien”.
Dans le même temps, le chef du bureau du “Hezbollah” à Dams, Hussein Khalil faisait part, lors de la présence de M. Khazari dans la capitale syrienne, de sa certitude que “personne n’osera fournir à Israël des garanties de sécurité, ni toucher aux armes sacrées de la résistance, celles-ci ayant battu à de multiples occasions, l’ennemi sioniste”.
Aux questions qui lui ont été posées à ce sujet, le ministre iranien des A.E. s’est excusé de ne pouvoir répondre, “parce que, dit-il, il s’agit d’une affaire libanais”.
M. Kharazi devait ajouter: “En cas de retrait israélien du Liban-Sud, la résistance considèrera avoir atteint tous ses objectifs”.
Tout compte fait, l’ambiguité dans ce domaine sciemment entretenue par le “parti de Dieu”, découle de celle des responsables israéliens, lesquels paraissent brouillés avec la transparence. Ils ne cessent de tergiverser, sans jamais révéler leur idée de derrière la tête. Aussi, doit-on craindre qu’ils manśuvrent pour aboutir à un nouvel “accord du 17 mai”, comme les soupçonne le président Berri, en exigeant des arrangements de sécurité et des garanties quant à la pacification de la zone frontalière. Et ce, entre autres conditions pour évacuer les portions de notre territoire que “Tsahal” occupe, illégalement, depuis tant d’années!


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