SÉMINAIRE DE L’INSTITUT TECHNIQUE FRANCO-LIBANAIS

L’équipe pédagogique de l’ITFL entourant Mme Arlette Jreissati
et Dr Hanna Abi-Saab, directeur de l’Ecole Hôtelière officielle de Dékouané.
L’Institut technique franco-libanais, école hôtelière et hospitalière de jeunes filles, a récemment organisé un séminaire au cours duquel les activités passées et les projets d’avenir ont été examinés. Relevant de l’Association Centre Mar Semaan, l’Institut a été fondé en septembre 1994 à Sabtieh, grâce à l’aide de la Communauté européenne, de la France, de l’Institut européen de coopération et de développement et de la ville de Paris.

Les interventions ont été axées sur l’importance des diplômes que délivre l’institut dans ses deux sections:
- Pour la branche hôtelière.
Le brevet professionnel d’hôtellerie et le Bac technique hôtelier libanais option hébergement en plus du B.E.P français d’hôtellerie.
- Pour la branche hospitalière:
Le certificat d’aptitude à la fonction Aide-Soignante (CAFAS) français et le diplôme d’Etat libanais d’aide-soignante.
Les points suivants ont été notamment relevés:
1 - L’I.T.F.L. enseigne des programmes répondant aux besoins du marché.
En effet, l’I.T.F.L. a introduit au Liban, il y a cinq ans, l’option hébergement qui sera consacrée dans les programmes officiels libanais dans deux mois. Cette option prépare les élèves à être réceptionniste d’hôtel, gouvernante d’étage, chef de rang et chef lingère.
Or, le parc hôtelier qui compte 4000 chambres actuellement au Liban, va passer à 10.000 chambres en l’an 2000, ce qui représente une augmentation de 150% du personnel hôtelier, d’où une demande énorme du marché pour les années à venir, au personnel qualifié.
Quand on pense que la rémunération d’une personne ayant un BT en hôtellerie est de 600 à 800 $ et peut atteindre 1000 $ dans les grands hôtels, on réalise l’importance de la formation donnée à l’I.T.F.L.

Une vue de l’assistance regroupant
des représentants du secteur hôtelier, hospitalier et social.
BESOIN CROISSANT D’INFIRMIÈRES
Pour la branche hospitalière, le pays compte pour le moment 1800 infirmières diplômées, alors que le nombre croissant d’hôpitaux requiert pour les années à venir, davantage d’infirmières et d’aides-soignantes: 9000 à peu près. La formation franco-libanaise poly-valente donnée aux élèves de l’I.T.F.L. leur permet de travailler, non seulement dans les hôpitaux mais, aussi, comme garde-malade à domicile et gouvernante de nouveau-nés à des salaires atteignant facilement 600 $ par mois.
2 - L’I.T.F.L. enseigne des programmes adaptés aux besoins du marché: en effet, ceux enseignés dans les deux branches, sont les programmes officiels français récents, en plus des programmes libanais qui datent d’une trentaine d’années.
La mise à jour des programmes français, est assurée grâce aux conventions de jumelage signées par l’I.T.F.L. avec des Instituts techniques français.
- Pour la branche hôtelière l’I.T.F.L. est en convention avec l’école hôtelière de Dosnon et le lycée hôtelier de la Rochelle.
- Pour la branche aide-soignante, l’I.T.F.L. est en convention avec l’I.F.S.I. (école d’aide-soignante de l’hôpital St Joseph à Paris).
DIPLÔMES INTERNATIONAUX
3- Le ministère français de l’Education a agréé l’I.T.F.L. comme Centre d’examen pour le B.E.P. français d’hôtellerie option hébergement, après que le ministère français de la Santé, ait agréé l’Institut, pour délivrer le CAFAS (Certificat d’aptitude à la fonction aide-soignante).
4 - L’I.T.F.L. a, enfin, recours à une méthode innovatrice pour donner sa formation: l’apprentis-sage par alternance dans les branches hôtelière et hospitalière. Les élèves ont droit à trois semaines de stage pour chaque deux ou trois semaines d’enseignement à l’Institut, de telle sorte qu’elles acquièrent l’expérience pratique en même temps que la théorie et sont à même d’obtenir leur diplôme et d’exercer leur métier, sans préparation supplémentaire.
5 - Enfin, l’enseignement à l’I.T.F.L. est pris en charge par des professeurs à plein temps hautement qualifiés. 
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