La First Lady du Sénégal, Mme Elisabeth Diouf. |
M. Antoine Akiki au cours de sa conférence sur le Sénégal, pays qu’il considère et aime comme sa seconde patrie. |
AKIKI: “ELISABETH DIOUF REINE ET MÈRE
DE L’ESPÉRANCE ET DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE”
La conversation s’engage rapide:
- M. Akiki, pouvez-vous nous parler de Madame Elisabeth Diouf?
“L’épouse du président de la République sénégalaise
est une personne dynamique, chaleureuse, humaine, à l’écoute
de tous les Sénégalais. Sa bonté, sa générosité,
sa patience sont proverbiales. D’ailleurs, on l’a surnommée: “Reine
et mère de l’Espérance et de la solidarité nationale.
C’est tout dire.”
- Est-ce la première fois que Mme Diouf vient au Liban?
“Oui, c’est certainement la première fois, mais nous espérons
que ce ne sera pas la dernière.”
M. Akiki parle du Sénégal comme de sa seconde patrie.
“Au Sénégal vivent plus de 35.000 Libanais qui se sentent
parfaitement chez eux. D’ailleurs, la majorité d’entre eux possèdent
la nationalité sénégalaise.
“La visite de Mme Diouf ne fera que renforcer les liens amicaux et
fraternels entre les deux pays.”
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Le Consul général du Sénégal au Liban, M. Antoine Akiki présentant ses hommages à Mme Diouf. |
LA FONDATION ELISABETH DIOUF: SOLIDARITÉ
ET PARTAGE
- Nous avons entendu parler de la Fondation Elisabeth Diouf; de
quoi s’agit-il?
“La Fondation Elisabeth Diouf fondée en 1992, a pour devise:
“Solidarité et partage”. Elle s’est donné pour objectif principal
la réalisation d’un vaste programme social, en vue de venir en aide
aux couches les moins favorisées de la population sénégalaise.”
- Comment fonctionne cette fondation?
“Pour réaliser cette lourde tâche, Mme Diouf s’est entourée
d’un Conseil d’administration de 35 membres dynamiques et dévoués.
Dans les différents secteurs, la fondation fait appel à des
spécialistes dans le domaine concerné. Depuis sa création,
elle a établi un programme d’assistance dans différents secteurs,
prenant en charge les femmes, les enfants, les personnes du troisième
âge et les familles à problèmes ou confrontant des
situations difficiles.”
- Qu’a réalisé la Fondation?
“La Fondation Elisabeth Diouf a livré une guerre sans merci
à certains fléaux: toxicomanie, délinquance juvénile,
mendicité et toutes formes de marginalisation sociale.
“Elle lutte contre l’analphabétisme, en organisant des cours,
des conférences publiques (en marge des écoles) pour faire
accéder à la connaissance la partie du peuple qui, pour une
raison ou une autre, ne peut se rendre à l’école.
“La Fondation a aidé la femme à se développer,
à s’assumer, à prendre soin d’elle-même; a réussi
à inculquer aux femmes, aux jeunes et à tous ceux qui en
ont besoin, le sens de la dignité humaine.
“Sans distinction de races ou de religions, la fondation Diouf s’occupe
des mal-aimés et des déshérités, leur portant
le message “Pain et Amour”.
“RIEN DE CE QUI EST HUMAIN NE M’EST ÉTRANGER”
En fait, la Fondation Elisabeth Diouf a mis en pratique l’axiome du
philosophe:
“Je suis homme (ou femme) et rien de ce qui est humain ne m’est étranger”
(Térence).
Elle agit en coopération avec les programmes gouvernementaux
et apporte cette touche personnelle d’amour, d’humanisme, de compréhension
propre aux fondations humanitaires; ce plus qu’il est difficile à
un gouvernement ou à des services étatiques d’assumer.
“Par exemple, explique notre interlocuteur, la Fondation Diouf organise
des fêtes pour les enfants et les personnes du troisième âge
à l’occasion de toutes les fêtes, qu’elles soient chrétiennes
(Noël ou Pâques) ou musulmanes (fin du Ramadan, Mouled Al-Nabi,
etc).
Elle contribue à alléger les travaux domestiques des
femmes surmenées, par le truchement du volontariat, du bénévolat,
de l’assistance sociale.”
- Comment se fait le financement de la Fondation?
“La Fondation est financée par des cotisations régulières,
des donations, des manifestations artistiques ou culturelles, dont les
recettes lui sont destinées, des parrainages et dons d’associations
internationales.
“A ce propos, je voudrais souligner qu’un dîner de gala aura
lieu au Bristol, le mercredi 15 juillet, au profit de la Fondation Elisabeth
Diouf.
“Toutes les recettes de ce gala iront à cette fondation. La
soirée a été organisée par la communauté
libanaise du Sénégal. Pour préparer cette manifestation,
un groupe de notables a précédé Mme Diouf au Liban.
“Citons parmi eux: MM. Antoine Tabet, Fouad Choucair, Omar Ghandour,
Mohammed Baroud, Rida Attié, Ahmed Moukhader, Saadallah Khalil,
etc...”
MOUNA HRAOUI ET ELISABETH DIOUF: LA CHARITÉ
EN PARTAGE
Nul doute que les deux “First Ladies” trouvent des sujets de rapprochement. Outre que Mme Diouf est d’origine libanaise, elle et Mme Hraoui ont l’intérêt social en commun. Mme Hraoui se dévoue pour le Chronic Care Center et Mme Diouf pour la Fondation qui porte son nom. Il est certain que ces deux dames qui ont la charité en partage, trouveront beaucoup de choses à se dire. Toutes deux veulent jeter des ponts et briser des frontières érigées par l’égoïsme et la cupidité. Toutes deux croient en la lumière de la solidarité. Avant de quitter, M. Akiki nous confie qu’il saisira l’occasion du gala donné au profit de la Fondation Elisabeth Diouf pour lui faire une surprise et lui offrir une ambulance qui portera le nom “Amitié Liban-Sénégal”. Il est à souhaiter que cet élan de générosité soit suivi. |
BYBLOS, TYR, JEITA, NOTRE-DAME DU LIBAN, CHRONIC
CARE CENTER
Le programme de Mme Diouf et du groupe qui l’accompagne, sera bien chargé. Le maximum en un minimum de temps! Mme Diouf sera accompagnée du ministre de la Famille en charge de la Femme et de l’Enfant, des membres du Comité de la Fondation; par Mme Baudin, épouse du ministre sénégalais des Affaires étrangères et d’autres personnalités. Au cours de ces quatre jours (13 au 17 juillet), elle sera l’hôte d’honneur d’un dîner présidentiel le lundi soir. Elle doit visiter, en principe, Harissa et Notre-Dame du Liban, Mar Charbel à Annaya, Byblos et la grotte de Jeita. Le mardi 14 juillet, elle sera l’invitée d’honneur au déjeuner offert par Mme Farès Bouez, épouse du ministre libanais des A.E.; puis, assistera à la réception de l’ambassadeur de France et Mme Daniel Jouanneau à l’occasion du 14 juillet. Le soir, elle sera l’invitée de M. Talal Arslan, ministre des Emigrés. Entre-temps, elle aura visité le Chronic Care Center. Le 15, Mme Diouf ira au Liban-Sud où elle visitera le village pour handicapés de Sarafand, à l’invitation de Mme Nabih Berri qui offrira un déjeuner en son honneur. Elle visitera, aussi, le Centre social Moussa Sadr à Tyr. Le 16 juillet, c’est la journée de Baalbeck et de Zahlé. Le ministre du Tourisme offrira un déjeuner en son honneur sur le Berdaouni. Enfin, le 17, la journée sera consacrée à la visite du Centre de Beyrouth et aux souks. |