Evénements de la semaine
 
EN SOUTENANT LE GÉNÉRAL-PRÉSIDENT NOUS SERVONS LA PATRIE
 
L’Assemblée ayant approuvé mardi la révision de l’article 49 de la Constitution (notre photo) et le texte amendé de la loi fondamentale ayant été publié mercredi dans l’annexe (NÞ46) du Journal Officiel, le chef de Législatif a convoqué les députés, le jeudi 15 octobre pour le scrutin présidentiel. Ainsi, le général Emile Lahoud a été élu à la magistrature suprême à la quasi-unanimité des suffrages parlementaires, record non enregistré auparavant par les chefs de l’Etat depuis l’avènement de l’indépendance.
Maintenant qu’il a accédé à la magistrature suprême et a été élu à la quasi-unanimité des membres de l’Assemblée, record qu’aucun chef d’Etat n’a réalisé depuis l’avè-nement de l’indépendance, les Libanais dans leur écrasante majorité, ont le regard tourné vers le général Emile Lahoud qualifié, à juste raison, d’homme de l’espoir.
Car, n’en déplaise aux sceptiques et aux trouble-fête, il incarne les aspirations de son peuple qui attend du nouveau timonier de conduire le navire à bon port et d’opérer le changement tant souhaité, au niveau du Pouvoir et des institutions.
Qu’attend, au juste, l’homme de la rue du gouvernant? Qu’il instaure l’Etat de droit, en traitant tous les citoyens sur le même pied d’égalité et applique les lois envers et contre tous, à commencer par la loi sur l’enrichissement illicite.
Qu’il mette fin à la corruption, au clientélisme et aux abus de toutes sortes, tout en réclamant des comptes à tous ceux qui se sont enrichis d’une manière louche.
“Il est un droit supérieur à tous les autres, c’est le droit de vivre de la collectivité nationale. Pour défendre la nation, s’il fallait aller jusqu’à l’illégalité, je n’hésiterais pas à le faire”, s’est écrié un jour Aristide Briand, au cours d’un débat au palais Bourbon.
Prix Nobel de la paix en 1926, cet homme politique français jouissait de la confiance de ses pairs et compatriotes, au point qu’il a été président du Conseil onze fois et, quinze fois, ministre des Affaires étrangères.
Cela prouve que le peuple, contrairement à ce que d’aucuns pensent, distingue le bon grain de l’ivraie et apprécie à leur juste valeur les éléments intègres, consciencieux et compétents. Le choix porté sur le chef de la Grande Muette en est une preuve.
Ces qualités caractérisent le nouveau Premier Libanais. Mais une main seule ne peut applaudir. Aussi, les Libanais, chacun à partir de sa position, quelle qu’elle soit; selon ses capacités et ses moyens, sont-ils appelés à se regrouper autour du Général-Président, surtout que le chef de l’Etat s’institue arbitre impartial entre ses ambitions et l’intérêt public et manifeste une égale bienveillance à l’égard de tous.
De son côté, le Président devrait s’entourer de conseil-lers et de collaborateurs autant fidèles, que sincères et incorruptibles.
... Et écarter les op-portunistes et les courtisans qui camouflent la vérité, tout en empêchant le gouvernant de voir ce qui se passe en dehors de son palais ou d’entendre les plaintes des administrés et leurs doléan-ces.
A ce propos, il nous plaît d’apprendre que le nouveau chef de l’Etat a l’intention de s’entourer d’une équipe de travail formée de spécialistes chevronnés qui lui éviteront les faux pas.
Nous nous plaçons, quant à nous, à sa disposition et au service de la patrie, nous alignant ainsi sur l’Ordre des journalistes qui lui apporte son soutien illimité.

Home
Home