Les filles du leader disparu: Mona, Lamia, Leila, Bahija et le prince
al-Walid, son petit-fils, occupaient les premières places entourés
des personnalités officielles.
Le premier président du Conseil du Liban indépendant
avait pris une part active aux événements de novembre 43
qu’il avait provoqués, en procédant à la révision
de la Constitution, afin de faire recouvrer au Liban son indépendance
et sa souveraineté. Ceci lui a valu d’être incarcéré
à la citadelle de Rachaya, avec les présidents Béchara
el-Khoury, Adel Osseiran, Camille Chamoun... Mais ils devaient être
libérés moins de deux semaines plus tard, pour un retour
triomphal à Beyrouth.
Avant de lever le voile recouvrant la statue, le président Hraoui
prononce une allocution pour rendre un vibrant hommage à un homme
“qui fut un grand patriote, ayant incarné la volonté nationale.”
Il ne manque pas de rappeler l’attachement de Riad Solh à la coexistence,
au dialogue et à l’unité nationale.
Puis, le président Hariri salue le patriotisme de Riad Solh
et magnifie son action en faveur de la nation.
Enfin, le prince Al-Walid, fils de la princesse Mona, se réjouit
du retour de la statue de son grand-père à la place qui porte
son nom, en émettant le souhait qu’elle marque un tournant dans
la consolidation de la souveraineté et l’unité nationales
en faveur desquelles le défunt homme d’Etat avait milité
de son vivant.
![]() Les présidents Hraoui, Berri et Hariri, écoutant l’hymne national. |
![]() Mona, Lamia, Leila, Bahija Solh et le prince Al-Walid arrivant à la place Riad Solh. |