LIRE EN FRANCAIS ET EN MUSIQUE (BEIRUT HALL)
INAUGURATION DE LA 7eme EDITION DU SALON PAR LA PREMIERE LIBANAISE

Ca y est! Il est reparti de plain pied, le Salon du Livre qui en est à sa 7ème édition, sur une superficie de 3.000 m2 au “Beirut Hall”.
 
Pantalon cigarette et haut argenté à capuche.
 
M. Melhem Karam accueillant Mme Hraoui  
et l’ambassadeur Jouanneau. A ses côtés: 
M. Mansour Moubarak, vice-directeur général  
de “Dar Alf Leila Wa Leila” et Mlle Nelly Hélou.  
 
La Première Libanaise entourée de MM.  
Faouzi Hobeiche, Daniel Jouanneau, Melhem Karam, 
Saër Karam, Edouard Bassil, Mme Jouanneau,  
Camille Labaki, Michel Misk et Donny Ancil. 
 
L’équipe de “La Revue du Liban” et ses nombreux visiteurs.
Rendez-vous automnal de l’intelligentsia libanaise pour une dizaine de jours. C’est, aussi, l’endroit idéal pour se retrouver entre amis autour d’un bon livre dans un café... littéraire (innovation) de cette année ou autre. Drôle de lien qui a souvent existé entre le livre et le café, entre les nourritures de l’esprit ou celles plus terrestres sans doute. Café de Flore.
Drouot ou Hall peu importe, à condition que les auteurs francophones soient là pour nous régaler de leur présence et de leurs écrits.

INAUGURATION
Placé sous le patronage de la Première Libanaise, le Salon Lire en Français et en Musique a été inauguré par Mme Mouna Hraoui, en présence de MM. Daniel Jouanneau, ambassadeur de France; Alain Fouquet, conseiller culturel près l’ambassade de France; Faouzi Hobeiche, Bahige Tabbara, Michel Eddé, ministres; Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes; Assaad Diab, recteur de l’Université Libanaise; Ali el-Mhamdi, ambassadeur du Maroc; Ghassan Tuéni,  ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique, culturel et médiatique.
Ambiance chaleureuse, conviviale et tout en musique avec la participation de libraires, d’auteurs et de disquaires pour ce salon où la langue de Molière connaît un rayonnement qui ne peut manquer de faire plaisir aux nombreux francophiles du Liban. Car nul n’est sans savoir combien nous est chère, cette langue véhicule de culture par excellence, dans laquelle s’expriment le mieux l’amour, la poésie, la science...
Le plus grand événement francophone du Proche-Orient se distingue, cette année, par la dominante de l’élément féminin, côté auteurs, avec des noms illustres comme Françoise Chandernagor, Kénizé Mourad, Irène Frain, Paule Constant et d’autres qui le seront sans doute très tôt. Nancy Huston, Marie Darieusseeq...
Côté hommes, des sociologues, comme Bernard Valade; des journalistes de renom, comme Jean Lacouture et Jean-François Revel; des scientifiques comme Hubert Reeves, le Dr Zeidan Karam, des hommes de loi et écrivains, comme Alexandre Najjar qui sort cette année “Administration de la Société Anonyme Libanaise”, ainsi qu’un livre sur l’écologie: “L’île des palmiers”.
 

Aparté entre la Première Libanaise, 
l’ambassadeur Jouanneau et M. Michel  
Misk (Photos Koko et André Farah)

Au stand de la RDL, M. Jean-Jacques Cocquet  
et son épouse, MM. Michel Misk, Camille Labaki, 
Mmes Mireille Farès Bouez et Labaki;  
M. Melhem Karam, Mme el-Kareh, MM. Fouad Tabet,  
Edouard Bassil, Mme Nicole Harfouche et M. Saër Karam.  
L’ANNIVERSAIRE DE G. SCHEHADÉ
Mais il n’est pas le seul à se passionner pour l’écologie, Jabbour Doueihy dans “L’âme de la Forêt” et Maryvonne Spetz Chenel dans “Classe verte”, tous trois parus aux éditions Hatem. Auteurs libanais d’expression française également, Ghassan Fawaz et Salim Nassib, sans oublier, bien sûr, l’événement du salon: la commémoration du dixième anniversaire de la mort du grand poète Georges Schehadé, marquée d’une exposition des affiches de ses pièces jouées au théâtre; d’une lecture de ses vers par Jean Piat au Théâtre Monnot le 13 novembre à 20 heures 30 et d’une conférence de Jean Lacouture sur notre grand poète francophone.
Se déclinant cette année sur le thème du patrimoine libanais, le salon accueille en tant qu’invité d’honneur, l’Institut du Monde Arabe (I.M.A.), qui présente deux expos: “la musique arabe dans tous ses états” et “les sciences arabes”.
Quant à la librairie “Arche de Noé”, elle propose “Le Beyrouth des écrivains” en photos, diapositives et sons rappelant les bruits de la ville avec pour but de sensibiliser aux problèmes urbains.
A son tour, l’Institut français d’Archéologie du Proche-Orient (IFAPO) entame, pour la première fois, une initiation ludique et pédagogique avec des ateliers et des conférences. Une innovation conviviale, cette année: le Café littéraire.
Le Salon du Livre, un événement à ne pas manquer du 6 au 15 novembre. Avec cent mille visiteurs, l’an dernier, pouvons-nous miser sur le nombre de visiteurs que connaîtra le Salon Lire en Français et en Musique 98?

N. EL-K.


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