Si quelqu’un
tient à son image, c’est bien Jean-Paul Gaultier. Face au minimalisme
qui s’installe et peut-être aussi, histoire d’en remontrer à
cette bête de scène de John Galliano, il a cultivé
les paroxysmes en offrant un défilé où la richesse
réside dans le choix des matériaux, le mélange des
couleurs, l’opulence et l’originalité des designs.
Du pur Gaultier pour la présentation
de la mariée.
Ici pas de star, car la star c’est bien Gaultier et cette collection tient
somptueusement la scène, et n’a pas besoin de premiers rangs pour
faire la une des journaux.
Gaultier, ce rêveur de l’impossible, s’est inspiré pour
cette saison du pays basque, de l’Afghanistan, du personnage de Cruella
du film des “Cent un dalmatiens”, de la sorcière Narina de Lewis...
Faisant avancer la beauté sans compter pour que les yeux soient
de la fête, le public a salué le styliste pour ces robes du
soir rehaussées de plumes, pour son utilisation de la fourrure et
de ces autres tenues qui, avec leurs découpes très étudiées,
semblent tenir du miracle.
Le folklore de Gaultier est joyeux et s’articule autour de vrais vêtements
qu’il cuisine à sa manière pour leur donner l’accent des
héroïnes de légendes.
Pour un soir pas comme les autres.
Un modèle signé par ce rêveur de l’impossible.
Tout est dans la simplicité pour cette robe
du soir.
Richesse des matériaux, une tenue portée par Naomi Campbell.
Gaultier a utilisé largement la fourrure au grand
dam des écolos.