Le colonel et Mme Elias Farhat, M. et Mme Michel Eddé, |
MM. Salah Haraké, Fouad Sanioura, Elie Ferzli, M. et Mme Farès Bouez. |
M. Issam Karam, Mme Lili Karam, Mme Odile Jouanneau, MM. Daniel Jouanneau et Melhem Karam. |
MM. Saër Karam et Pascal Mouawad. M. et Mme Bassem Sabeh. |
M. et Mme Bassem Sabeh. |
M. et Mme Walid Mouawad. |
L’ambassadeur de Chine et Mme An Huihou. |
M. et Mme Issa Goraieb. |
May Arida, Victor et May Moussa. |
DISCOURS DE MELHEM KARAM
Excellences Mesdames, Messieurs Chers confrères Nous vous rencontrons, aujourd’hui, avec un grand bonheur, à
l’occasion de la 70ème année d’une revue qui a pris de l’âge
sans vieillir. Une revue ayant foi dans la patience et l’endurance à
la manière des stoïciens: Epictète, Caton d’Utique,
Aristippe de Cyrène, Marc Aurèle, Zénon de Kition;
ayant toujours été la revue de la liberté; la revue
de la francophonie au Liban, dans les Etats arabes et dans le monde.
Les Libanais possèdent à la perfection la langue française
et y ont transcendé, entre autres: Georges Naccache, Georges Schehadé
et Charles Hélou. Après avoir rendu visite à l’ancien
chef de l’Etat, un ancien ambassadeur de France m’a dit: Le président
Hélou a demandé mon avis à propos de la position de
la France envers une question déterminée et je lui ai répondu:
Ce sera une position ferme. Le général de Gaulle a foi dans
le Liban et, comme dit Corneille dans “Le Cid”: Une foi qui n’agit point,
est-ce une foi sincère?”
De Gaulle a respecté la Presse et ne l’a pas sanctionnée
pour son opinion et son opposition. “Le responsable, disait-il, doit se
montrer compréhensif envers la Presse. De même, la critique
doit être positive et comme les lois la définissent.”
Notre gratitude va, également, à M. Robert Mouawad, géant de la joaillerie, représenté par son fils, M. Pascal Mouawad, vice-président de la maison Mouawad; à M. Gabriel Murr, PDG de la MTV, à la MEA, à “Celebration” à qui on doit l’organisation de cette soirée et à tous ceux qui ont contribué à son succès, par leur aide et leur présence. Merci! |
M. et Mme Saïd Sabbagha. |
Mmes May Kheir, Papou Lahoud Saadé et M. Alain Merheb. |
M. et Mme Elie Kahy. |
M. Nicolas Saba et sa fiancée Mlle Amani Salameh. |
M. et Mme Wathek el-Mokaddem. |
Entretien animé entre MM. Melhem Karam et Charles Abou-Adal. |
M. et Mme Emile Tabet. |
M. Ziad Mansour, Mme Leila Khoury, le président de l’Ordre des médecins et Mme Khoury, M. Michel Misk. |
M. Labib Zouein, magistrat, M. et Mme François Abi-Saab. |
M. Ibrahim et Mme Randa Tabet, MM. Ramzi Raad et Georges Kfoury. |
M. Melhem Karam accueillant Mme Mouna Béchara; au second plan, M. Camille Labaki. |
M. Edouard Bassil recevant son trophée. |
M. Camille Labaki tenant en main son trophée. |
M. Joseph Khoury, Mlles Jeanne Massaad, Marie Bteiche et Me Pierre Hobeïka. |
Mlle Grace Ghattas et M. Saër Karam. |
Pascal Mouawad remettant le prix Mouawad au porteur du billet gagnant. |
Gabriel Murr remettant le prix Robert Mouawad. |
Mansour Moubarak remettant son prix à Sammy Ghorayeb. |
Allocution de M. Daniel Jouanneau ambassadeur
de France au Liban
Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Si j’ai le privilège d’avoir été invité
à m’adresser à vous ce soir, c’est parce que “La Revue du
Liban” a toujours été un trait d’union entre le Liban et
la France.
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Discours du ministre de l’Information
Vers la fin de 1928, deux jeunes Libanais de la famille Maklouf ont décidé de faire paraître, à partir du Quartier latin, à Paris, une revue en langue française: “La Revue du Liban”. Au début de 1940, les deux jeunes hommes ont fermé les portes de la revue et sont rentrés au Liban, avec un rêve, celui de la publier dans la mère-patrie. Au milieu de 1941, ce rêve s’est réalisé, suite à la rencontre entre les deux jeunes hommes avec le grand journaliste, le regretté Georges Naccache. La “Revue” a recommencé à paraître de nouveau, à partir de la rue Maarad à Beyrouth. La “Revue” est l’identité de deux noms: le premier porte le nom de “La Revue du Liban”et, le second, la vision du Liban. Et la vision voulue par les fondateurs il y a soixante-dix ans, a créé l’hebdomadaire et l’a maintenu en vie, défiant là où est le défi et se renouvelant là où le renouvellement constitue un des éléments de la survie et de la continuité. La “Revue” ne constitue pas, uniquement, une nouvelle vision du Liban, mais il lui a été donné de jouer un rôle dans la formulation de la vie culturelle, sociale et médiatique dans ce pays. Ainsi était-elle dès sa parution au début du siècle. La voilà aujourd’hui à l’orée du nouveau siècle, en tant que revue distinctive, se donnant la responsabilité d’assumer le rôle médiatique francophone au Liban et en Orient et l’un des canaux à travers, lesquels est maintenu le contact entre les cultures orientale et occidentale. De là, la célébration de la fondation de “La Revue du Liban” acquiert une importance et des significations spéciales cette année, d’autant qu’elle intervient au seuil de la tenue dans notre pays du congrès francophone mondial dont nous voulons faire la manifestation d’une amitié mondiale avec notre patrie, en la hissant au niveau des rôles qu’elle est appelée à jouer. L’occasion se prête, sans doute, à affirmer la position distinctive de la Presse libanaise dans ce domaine, position ayant contribué à présenter le Liban au monde et à jeter la lumière sur les richesses humaines et culturelles existant dans les rangs de son peuple. De même que la Presse du Liban a été le visage éclatant de la démocratie en Orient, cette Presse constitue, également, le champ vital de l’interaction avec les vérités culturelles et humaines en Orient et en Occident. “La Revue du Liban” est l’un de ces espaces professionnels et démocratiques ayant décidé au cours des dernières années, d’adhérer au royaume journalistique des Karam, rejoignant une série d’imprimés à la tête desquels se trouve, maintenant, Sa Majesté le président Melhem Karam. Et le président Melhem Karam, comme nous le savons tous, porte trois couronnes: la couronne du courage, la couronne du talent et la couronne de la perfection. Ces trois couronnes pourraient être héritées et, peut-être, aussi, provenir de sources d’héritage différentes. Dans les deux cas, il reste que Melhem Karam est important en lui-même en tant que Melhem Karam, autant qu’il est intelligent et auquel le succès est garanti. En plus de tout cela, il a acquis un legs journalistique à triple succès accaparant, de ce fait, le succès sous tous ses angles. Melhem Karam est l’héritier des “Mille et une Nuits” et de Karam Melhem Karam. Il a hérité “Al-Hawadess” de la famille Laouzi, “La Revue du Liban” de la famille Maklouf et le “Monday Morning” qu’il a sauvé du danger de la suspension. Melhem Karam se succède à lui-même au syndicat, une année après l’autre et un cycle après l’autre. Nous autres, nous revenons à chaque cycle pour lui signer à blanc et répéter d’une seule voix: Que Melhem reste président, sinon le syndicat cessera d’exister. Mon cher président, Il sera enregistré à votre avantage que vous avez pris la Presse à travers toutes les langues; que vous avez préservé les succès de ceux qui vous ont précédé à “Al-Hawadess” et à “La Revue du Liban” et que le syndicat, sous votre mandat, est devenu synonyme de défense de la liberté de pensée et de la Presse au Liban. Que votre fête soit bénie, ainsi qu’aux fondateurs, aux responsables et à toute l’équipe de “La Revue du Liban”. Bénis soient les jours qui nous rassemblent autour de la Presse et de la liberté. Et les meilleurs souhaits de ma part et de la part du président du Conseil. Vive la Presse libanaise Vive le Liban |
Aparté entre MM. Karam, Rafic Chlala et le président de la délégation ayant participé au congrès des agences d’information arabes à Beyrouth. |
Le Dr Joseph Moubarak et son fils Jean-Paul. |
MM. Zouheir Osseirane, Melhem Karam coupant le gâteau d’anniversaire, au micro Ghazi Féghaly (MTV). |
Nicolas et Gisèle Abou Chacra. |
Mlle Patricia Abou-Chacra, Mmes Sonia Nigolian, Mireille Farès Bouez et M. Nadim el-Hachem. |
M. Maurice Ghorayeb remettantle plateau d’argent à M. Saër Melhem Karam. |
Génération Latina. |
La troupe de Sami Khayath. |
Les cracheurs de feu des Astéroïdes. |
Mouawad: “C’est la revue de tout le Liban”
Dans la vie médiatique d’une nation, des titres dont l’oubli ne constitue pas une lacune grave. Tel n’est pas le cas de “La Revue du Liban”. Ne pas l’évoquer laisserait un vide qu’il est extrêmement difficile de combler. Je laisserai à d’autres le soin de rappeler les grands moments qui ont jalonné les 70 ans de parcours glorieux de votre hebdomadaire. Qu’il me suffise de dire à la veille de la 45ème commémoration du 22 novembre, que votre revue qui a vu naître notre patrie indépendante, n’a cessé depuis d’accompagner les pas mal assurés et parfois trébuchants de celle-ci, à travers les vicissitudes que toute jeunesse connaît. Dans les moments où il était difficile de ne pas succomber aux tentations les plus diverses, “La Revue du Liban” a su demeurer la revue... de tout le Liban. Ainsi, le titre qui pouvait paraître prétentieux en 1928, se trouve tout à fait mérité 70 ans après. Une question vient, toutefois, à l’esprit: comment prétendre à l’universalité, alors que l’on ne s’exprime même pas dans la langue du pays auquel on appartient?! C’est méconnaître une autre universalité, celle du Liban cette fois. Tout en restant les pionniers de la langue arabe, les Libanais ont toujours aimé manier les autres langues et, plus particulièrement, celle de Molière. Qu’il me soit permis ici de souligner que votre média a toujours fait usage de cette langue loin de toute affectation avec simplicité et dépouillement. Ce sont là deux qualités qui font, terriblement défaut à la communication dans notre monde actuel, tiraillée entre des styles de plus en plus spécialisés et hermétiques d’une part et un langage galvaudé, d’autre part. A l’occasion de son 70ème anniversaire, on serait tenté de dire que votre hebdomadaire s’adresse aux lecteurs de 7 à 77 ans. Et, s’il est rédigé en français, il a toujours fait la part belle aux nouvelles du monde arabe et mérité, à ce titre, aussi, l’appellation de la revue de l’“Orient arabe”. Tout au long de cette brève intervention, je n’ai pas évoqué les personnes. En effet, celles-ci passent, alors que les institutions restent. Mais “Il n’est de richesses que d’hommes” et à toute l’équipe de “La Revue du Liban” avec à sa tête son rédacteur en chef, Melhem Karam, j’ai envie de dire: “Vous pouvez tous être fiers d’accompagner “La Revue du Liban” au seuil du troisième millénaire qui verra la résurrection d’un Liban conscient d’appartenir librement à l’Orient arabe et au monde.” |
Mme Papou Lahoud Saadé présentant sa mariée traditionnelle. |
Les présentateurs de la soirée Cachou et Ghazi Féghaly. |
La chanteuse Grace. |
Deux danseuses des Astéroïdes. |
La troupe de dabké d’Alain Merheb. |
Tableau final futuriste sur échasses. |
Le défilé des costumes de la pièce “Bint el-Jabal”. |
Le numéro spécial 70 ans présenté par les danseuses de la MTV. |