MALADIES DE LA PROSTATE
 PEUT-ON EN GUÉRIR?

Pourquoi tant d’idées préconçues? Pourquoi continuer à penser que le traitement des troubles prostatiques nuit à la sexualité de l’homme et nécessite, obligatoirement, une opération chirurgicale; que toute maladie de la prostate égale un “cancer” et que les difficultés urinaires, liées à l’âge, sont inévitables?
A l’heure où la médecine est en mesure d’améliorer la qualité de vie des patients, le dépistage précoce demeure une nécessité absolue pour les hommes dépassant le cap des 50 ans.
A cet effet, une campagne de dépistage organisée, actuellement, au Liban sensibilise les citoyens à ce problème et leur assure la gratuité des examens.
Elle permet, également, d’établir une étude exhaustive sur la fréquence des maladies prostatiques dans le pays et d’adopter, à la lumière de toutes ces données, une politique sanitaire à l’échelle nationale.
“Contrairement aux croyances répandues dans certains milieux, la prostate n’est pas un organe superflu. Elle joue un rôle essentiel dans la fertilité de l’homme, en sécrétant un liquide nécessaire à la mobilité et à la nutrition des spermatozoïdes. Elle n’intervient, cependant, pas dans l’acte sexuel, ni dans le mécanisme d’érection ou d’éjaculation.
Cette glande semblable à une petite balle de 20 grammes environ, située au col de la vessie, entoure complètement le canal de l’urètre à travers lequel s’écoule l’urine. C’est, aussi, dans la prostate que les voies génitales rejoignent les voies urinaires, au niveau de l’abouchement des canaux éjaculateurs. Ces derniers déversent dans l’urètre prostatique “l’éjaculat” formé de sécrétions de la prostate et des vésicules séminales auxquelles se joignent les spermatozoïdes fabriqués par les testicules.
Le Dr Salim Zeineh, urologue et membre de la Société Libanaise d’Urologie (SLU) nous explique: les maladies de la prostate sont, principalement, au nombre de trois:
• Les infections prostatiques appelées, couramment, prostatites.
• L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) touchant la majorité des hommes de plus de 50 ans.
• Le cancer de la prostate le plus fréquent chez l’homme à l’échelle mondiale, est le deuxième responsable des causes de décès par tumeurs malignes.

LA PROSTATITE
Les infections de la prostate peuvent se manifester à tout âge, quoique d’étiologie différente.
La prostatite d’un homme de moins de 40 ou 50 ans, accompagnée dans certains cas d’une urétrite (inflammation de l’urètre) est, généralement, due à des germes idiopathiques (d’origine inconnue). Ces germes bactériens ou non spécifiques (Chlamydia) peuvent, également, être sexuellement transmissibles ou même secondaires à un abcès déjà existant dans le corps du malade (exemple dans une dent).
Chez les personnes âgées, la rétention chronique d’urine provoque, dans certains cas, une infection urinaire et prostatique.

Appareil urinaire masculin vu de face. L’urine est fabriquée par les reins (1) et s’écoule par deux canaux, les uretères(2) vers la vessie(3). Un système de verrouillage est situé sous la vessie: les sphincters lisse (4) et strié (5).La prostate (6) entoure la partie initiale de l’urètre (7). Le canal de l’urètre conduit l’urine depuis la vessie jusqu’à l’extérieur.
 

SYMPTÔMES ET TRAITEMENT
La prostatite peut être aiguë ou chronique. La première s’accompagne de fièvre, frissons, brûlures mictionnelles, écoulement urétral purulent, hématurie (perte de sang dans l’urine) et, parfois, rétention urinaire,...
Les symptômes de la prostatite chronique se présentent sous forme de brûlures durant la miction et l’éjaculation, ainsi que d’une envie fréquente d’uriner. Ce type d’infection affecte le bon fonctionnement de la prostate et la sécrétion du liquide prostatique. La survie des spermes, dont le nombre et la mobilité diminuent, est, désormais, menacée. Il en découle une stérilité masculine.
Les infections prostatiques ne peuvent, toutefois, dégénérer en cancer de prostate ou provoquer l’impuissance sexuelle.
Le traitement indiqué repose sur l’utilisation d’antibiotiques spécifiques. Les sujets victimes de prostatite à répétition ou chroniques requièrent un traitement à long terme. Une antibiothérapie, étalée sur plusieurs mois, leur est administrée, à doses minimes, afin de maintenir le niveau de médicaments dans le corps et empêcher la récidive.
 
 
 
Infection de la prostate (prostatite) entraînant  
le rétrécissement temporaire du canal urinaire (urètre). 
 
 
Schéma montrant l’union des voies génitales et urinaires  
au niveau de l’abouchement des canaux éjaculateurs. 
 
L’HYPERTROPHIE BÉNIGNE
L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est le terme médical pour désigner ce qui est couramment appelé “adénome de prostate”, autrement dit, une prostate dont la structure s’est modifiée.
La médecine ne peut prétendre définir clairement l’étiologie de cet adénome. Les urologues le lient plutôt au processus normal de vieillissement et à la constitution de chaque être humain. Comment expliquer alors que certains hommes développent une HBP, alors que d’autres en sont exempts?

RÉTENTION URINAIRE
A partir de 50 ans et, progressivement, le volume de cette glande augmente chez les hommes comprimant le canal urinaire et entraînant une gêne mictionnelle. Le muscle de la vessie est, alors, obligé de fournir un plus grand effort entraînant par le fait même l’irritation de la vessie. Elle se contracte alors très souvent et involontairement. Cela se traduit par des envies fréquentes d’uriner, des besoins soudains et urgents contraignant le patient à interrompre ses activités (trajets, réunions, loisirs, repas,...) ou à y renoncer (fréquentation des salles de cinéma,...). Il est de même obligé de se lever plusieurs fois la nuit pour uriner.
Si l’obstacle persiste, le muscle de la vessie pourrait s’altérer, progressivement et devenir moins efficace. Le malade est, alors, obligé de pousser ou d’attendre trop longtemps pour déclencher un jet d’urine faible et intermittent. La vessie ne se vide plus complètement et il est fréquent d’observer la perte de quelques gouttes d’urine.
L’aggravation de ces symptômes peut engendrer une rétention chronique d’urine. Le retentissement de ces troubles sur la santé générale se traduit par un mauvais fonctionnement rénal et une urémie sanguine.
Toutefois, la fréquence, l’intensité et même l’existence de ces symptômes varient d’un sujet à un autre et ne dépendent pas, nécessairement, de la taille de la prostate: une prostate relativement petite peut causer une symptomatologie plus importante que le ferait une prostate plus volumineuse.
Pour ce, le traitement n’est prescrit aux malades dont la prostate est hypertrophiée que s’ils en sont réellement gênés. Il peut prendre la forme d’une thérapie médicamenteuse ou d’une intervention chirurgicale suivant le degré de gravité des symptômes, le souhait des malades et la décision du médecin traitant.
 
 
 
A
 
B
 
C
L’hypertrophie bénigne progressive de la prostate: minime A, modérée B et sévère C.
 
SOIN MÉDICAL OU CHIRURGICAL
Le traitement médicamenteux n’est pas curatif. Il vise, principalement, à soulager le malade et à diminuer les symptômes désagréables liés à l’obstruction prostatique. Ceux-ci resurgissent dès l’arrêt du traitement. Nous citons deux des médicaments les plus utilisés:
• Les Bloqueurs Alpha procurent un relâchement du col de la vessie permettant à l’urine de couler plus librement. Ils sont, surtout, indiqués pour les symptomatologies d’intensité minime et moyenne.
• Le Finastéride décroît, quant à lui, le volume de la prostate. Son effet est toutefois réversible: la glande recouvre sa dimension dès l’arrêt du traitement.
Ces traitements, que bon nombre de patients préfèrent à la chirurgie, sont notamment prescrits aux cardiaques pour lesquels les opérations chirurgicales sont déconseillées, ainsi qu’à ceux désirant encore procréer et qu’une intervention rendrait stériles.
En effet, les opérations de la prostate (par endoscopie ou par voie ouverte) préservent l’érection, mais modifient l’émission du sperme qui remonte, lors de l’acte sexuel, vers la vessie au lieu d’être expulsé. Et pour cause: le sphincter, situé au niveau du col de la vessie et réséqué au cours de l’intervention, perd de sa résistance par rapport au sphincter situé plus en aval dans l’urètre, ce qui favorise une éjaculation rétrograde des spermatozoïdes.
En un mot, l’homme reste puissant mais non fertile.
Pour les malades présentant des symptômes graves et fréquents, l’intervention chirurgicale (prostatectomie) est le traitement par excellence.
La résection transurétrale de la prostate, effectuée par voie endoscopique, représente 95% des opérations, les 5% restants sont du ressort de la chirurgie classique “à ciel ouvert” pratiquée, actuellement, de moins en moins.
Le choix entre ces deux méthodes dépend de plusieurs facteurs: la gravité de la situation, le taux d’urémie dans le sang, la présence de calculs dans la vessie, la rétention urinaire et l’hémorragie. Les risques d’incontinence, comme suite opératoire, ne sauraient dépasser, selon les statistiques mondiales, 2% des cas traités.
Une autre méthode de traitement consiste en la dilatation de l’urètre par introduction d’un ballon gonflable.
La pose d’une prothèse endoluminale dans l’urètre prostatique permet, également, de maintenir le passage ouvert. Ce traitement, rarement utilisé, est réservé aux malades incapables de tolérer une anesthésie.

Résection transurétrale de la prostate par voie endoscopique.
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LE CANCER
Les symptômes liés au cancer de la prostate apparaissent, principalement, lorsque la tumeur atteint un certain volume et comprime l’urètre. Ils ne lui sont toutefois, pas spécifiques et pourraient être confondus avec ceux d’une HBP.
Il est donc fortement conseillé aux hommes dépassant les 50 ans d’effectuer, annuellement, un test sanguin appelé PSA (Prostate Specific Antigen). Découvert dans la deuxième moitié des années 80, ce test permet le dépistage précoce du cancer de la prostate.
Les causes de ce mal demeurent inconnues. Néanmoins, le facteur hérédité entre en ligne de compte. Les risques de développement d’un cancer de prostate sont beaucoup plus élevés chez un homme dont la famille accuse des antécédents cancérigènes.
Parallèlement au test PSA, un toucher rectal, une échographie, ainsi qu’une biopsie permettent de diagnostiquer un cancer de prostate.

GUÉRISON ÉVENTUELLE
Tout cancer prostatique diagnostiqué précocement est guérissable dans 90% des cas, pourvu qu’il n’ait pas débordé le cadre restreint de la prostate et attaqué les organes environnants.
Il se développe, généralement, dans une région prostatique déterminée (zone périphérique) différente de celle où siège habituellement l’hypertrophie bénigne (zone de transition). Par conséquent, le traitement chirurgical de l’HBP n’écarte en rien le risque de cancer prostatique.
Le traitement d’un cancer débutant consiste en une ablation radicale de la prostate ou en une radiothérapie, (par accélérateur linéaire). Le cancer découvert à un stade avancé est traité par hormonothérapie.

Résection transurétrale de la prostate par voie endoscopique.
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UNE PREMIÈRE AU LIBAN ET AU MOYEN-ORIENT
CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE DÉPISTAGE DES PROBLÈMES DE LA PROSTATE

Lancée par la Société Libanaise d’Urologie, l’idée d’une campagne d’éveil sur les problèmes de prostate s’est concrétisée grâce à la coopération de plusieurs instances de haut niveau:
- Le ministère de la Santé
- Le ministère des Affaires Sociales
- Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) du pays
- L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Toutes ces instances sont représentées au sein d’un “Comité d’Organisation” regroupant: Mlles Nadia Taoutal, Peggy Hanna, Hanadi Youssef, Reem Rabah, Joumana Calotte, Mme Ruba Hamadé, les Drs Rayane Abou-Haka, Sleiman Merhej et M. Elie Araj.
Selon Mlle Peggy Hanna, conseillère en éducation sanitaire auprès du ministère de la Santé, “les ministères des Affaires sociales et de la Santé ont prouvé, conjointement, pour la première fois, qu’une coordination est possible entre deux Administrations. Cette collaboration en profondeur économise beaucoup de ressources et de duplicata.”
L’action est centrée sur une campagne à trois niveaux:
- L’information médicale sur une grande échelle.
- La promotion, la sensibilisation et la prise de conscience.
- Le dépistage gratuit axé sur la prévention et non seulement sur le traitement curatif.
Comme nous l’indique Mlle Nadia Taoutal, coordonnatrice du ministère des Affaires sociales, “les deux ministères, ainsi que toutes les ONG du pays ont mis leurs dispensaires et centres de service social à la disposition de la campagne d’information (conférences distribution de brochures) et de dépistage.”
Chaque centre regroupe un personnel de fonctionnement spécialisé: une infirmière, une assistante sociale et une administrative, ayant suivi une formation de deux jours au Chronic Care Center pour s’initier à son nouveau rôle:
- Accueillir le patient, l’informer.
- Etablir sa fiche médicale.
- Seconder le médecin au cours de l’examen clinique et le test de dépistage.
La Société Libanaise d’Urologie assure, gratuitement, l’équipe médicale destinée à effectuer le test de dépistage et ce:
• dans la région côtière du 1er au 6 février;
• dans la montagne et l’intérieur du pays du 1er au 6 mars.
L’action des médecins comporte deux examens: le toucher rectal et un examen de sang ou PSA (Prostate-Specific Antigen).
Les urologues assurent, également, une série de conférences avec projection de diapositives basées sur un “document de support” identique pour toutes les régions.
Les pharmaciens participent à la campagne à travers la distribution de matériel, de brochures et de posters, ainsi que l’encouragement des patients à se faire traiter.
L’OMS procure, par son implication dans le programme de dépistage, un apport et une orientation sur base scientifique.
Le laboratoire Roche et le laboratoire Antoine Wakim de Jounieh prendront en charge le test de dépistage du cancer prostatique.
Notons, également, la participation active et gratuite des médias libanais, ainsi que celle de l’agence de publicité “H&C Léo Burnett”  qui a conçu et offert le spot publicitaire de la campagne.
Les frais de la campagne sont couverts par de grandes firmes pharmaceutiques françaises, japonaises et américaines telles que: Synthélabo, Yamanouchi, Pfizer et MSD.
La collecte “d’informations statistiques” à l’échelon national, constitue l’un des principaux objectifs de cette campagne sanitaire. Elle permettra au ministère de la Santé de planifier une politique sanitaire basée sur des données scientifiques.
Le centre d’épidémiologie de l’Université Saint-Joseph s’est proposé pour collecter, analyser et publier une étude et des statistiques à ce sujet. On pourra, alors, déduire si oui ou non, la prostate constitue un vrai problème au Liban et, dans l’affirmative, décider des mesures à adopter.
Cette étude comprend deux types d’approche:
1- Une prévalence définissant le nombre de cas touchés actuellement.
2- Une incidence portant sur trois ans d’observation afin d’évaluer tout changement éventuel.
En effet, il est prévu que cette campagne sera renouvelée, à la même époque, au cours des trois années à venir.
De l’avis du Dr Zeineh, cette étude de niveau national est unique au Moyen-Orient et ses résultats seront publiés dans la presse médicale internationale.
 
 
Examen de la prostate par toucher rectal. 
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Le cancer se développe généralement dans la zone périphérique (1) de la prostate  
et l’hypertrophie dans la zone de transition(2) .
 
 
CONSEILS PRATIQUES 
Le Dr Zeineh encourage les hommes au-delà de 50 ans, à consulter leur médecin, une fois l’an, même en l’absence de symptômes urinaires indésirables. 
Le PSA et le toucher rectal qui évalue le volume de la prostate, représentent à eux deux le meilleur moyen de déceler un cancer de prostate, guérissable à ses débuts. 
En outre, certains symptômes tels que les troubles mictionnels et les envies fréquentes d’uriner (nocturnes en particulier) ne doivent plus être négligés ou considérés comme étant “normaux”. Le Dr Zeineh invite tous les patients à consulter, régulièrement, leur médecin afin d’améliorer leur qualité de vie. 
 
 
 
LES CENTRES ASSURANT LE DÉPISTAGE
BEYROUTH 
Le Mouvement de la Jeunesse orthodoxe (Achrafieh) 

Centre de développement social - Sin el-Fil 

Ministère des Affaires sociales: 
Centre d’assistance sociale - Aïn Remmaneh 
Centre d’assistance sociale - Bourj Hammoud 

Croix-Rouge arménienne - Centre médical Boulghourdjian 

Hôpital du gouvernement - Dispensaire de la Quarantaine 

Dispensaire Ansar (Makassed - Malaab Al Baladi) 

Centre médical du Horch (Makassed-Barbir) 

Centre Al Taa’khi wal-Ihssan (Bourj Abi-Haïdar) 

Dispensaire de l’Association philanthropique islamique de Zarif et Zaidanieh - rue Istiklal 

Ministère des Affaires sociales: 
Centre d’assistance sociale - Bourj el-Barajneh 

Dispensaire Amel - Moucharafieh 

Ministère des Affaires sociales: 
 Centre d’assistance sociale - Ghobeiry 

MONT-LIBAN 
Dispensaire de l’Imam Hussein - Hay el-Sellom 

Ministère de la Santé: 
Centre d’assistance sociale - Choueifat 

Dispensaire central de Chéhim 

Centre d’assistance primaire - Beiteddine 

Croix-Rouge libanaise - Antélias 

Centre populaire d’assistance sociale et sanitaire - Bickfaya 

Croix-Rouge libanaise - Jounieh 

Caritas: Centre médical - Sarba 

Ministère des Affaires sociales: 
Centre de développement social - Jbeil 

Croix-Rouge libanaise - Jbeil 

LIBAN-NORD 
Ministère des Affaires sociales: 
Centre de développement social - Batroun 
 

Centre Jnoud Al Iman - Kosba 

Ministère de la Santé: 
Dispensaire central de Tripoli 

Centre sanitaire Karamé - Tripoli 

Centre sanitaire Ibn Sina - Communauté d’assistance Liban - El Tall - Tripoli - Saraya Atika 

Dispensaire de l’Association philanthropique Al-Nahda - Beddawi 

Centre populaire d’assistance sociale et sanitaire - Halba 

Ministère des Affaires sociales: 
Centre d’assistance sociale (Centre Jihan Frangié) Zghorta 

LIBAN-SUD 
Fondation Hariri - Centre sanitaire - Saïda 

Centre populaire d’assistance sociale et sanitaire Saïda ( Sahat el-Nejmeh) 

Ministère des Affaires sociales: 
Centre d’assistance sociale - Tyr 

Centre d’assistance sociale - Leba’a 

Fondation Imam Sadr: 
Dispensaire Sidkin 

Dispensaire Derdghaia 

Ministère de la Santé: 
Centre sanitaire Nabatieh 

Dispensaire islamique Al Risalah - Arab Salim 

Croix-Rouge libanaise - Zrarieh

TÉL 
339765 - 333305 

482428 - 03/764164 
 

388919 
240813 - 240219 

253793/4/5 - 265359 

442108 

317512 - 313370 

317512 - 313370 

03/717087 

736086 - 837006 
 
 

03/673313 

03/231663 
 

833522 
 

03/235877 - 273409 
 

05/431551 - 03/893310 

05/642892 

05/800047 

04/403202 

04/981718 

09/832260 

09/367227 
 

09/540318 

09/450318 
 
 

03/438426 - 06/741150 

03/257691 
 

06/435994 

06/434702 

06/431120 - 03/833372 

06/378755 

06/690459 
 

06/660454 - 03/624644 
 

07/725315 - 03/377779 

07/732253 
 

07/345281 - 07/741009 

03/881496 
 

03/614206 

03/614206 
 

07/760014 

03/825572 - 03/342529 

03/309893

 
 
 

 

Entourez votre score  
pour chaque question.
Jamais environ 1 fois sur 5 environ 1 fois sur 3 environ 1 fois sur 2 environ 2 fois sur 3 presque toujours 
1- Au cours du dernier mois écoulé, avec quelle fréquence avez-vous eu la sensation que votre vessie n’était pas complètement vidée après avoir uriné? 0 1 2 3 4 5
2- Au cours du dernier mois écoulé, avec quelle fréquence avez-vous eu besoin d’uriner à nouveau moins de 2 heures après avoir fini d’uriner? 
 
0 1 2 3 4 5
3- Au cours du dernier mois écoulé, avec quelle fréquence avez-vous eu une interruption du jet d’urine, c’est-à-dire démarrage du jet, puis arrêt, puis redémarrage? 0 1 2 3 4 5
4- Au cours du dernier mois écoulé, après en avoir ressenti le besoin, avec quelle fréquence avez-vous eu des difficultés à retenir votre envie d’uriner? 0 1 2 3 4 5
5- Au cours du dernier mois écoulé, avec quelle fréquence avez-vous eu une diminution de la taille ou de la force du jet d’urine? 0 1 2 3 4 5
6- Au cours du dernier mois écoulé, avec quelle fréquence avez-vous dû forcer ou pousser pour commencer à uriner? 0 1 2 3 4 5
7- Au cours du dernier mois écoulé, combien de fois par nuit, en moyenne, vous êtes-vous levé pour uriner (entre le moment de votre coucher le soir et celui de votre lever définitif du matin? 0 1 2 3 4 5
Comparez le total de vos réponses avec le score suivant: 
- de 0 à 7: hypertrophie minime 
- de 8 à 19: hypertrophie modérée 
- plus de 19: hypertrophie sévère 
 
 
Total =
 
 

  ParLina Asfar  
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