LIBAN, SPORT ET CULTURE 

par EDOUARD BASSIL
“Beyrouth, capitale arabe de la culture en 1999”, peut encore être proclamée “capitale du sport”, après la fulgurante victoire remportée, lundi soir, par une équipe libanaise, dans une ultime confrontation avec des basketteurs égyptiens, au tournoi arabe des clubs champions.
Si le titre-dames de la neuvième édition du tournoi a échu au “Sportif” sfaxien (de Tunisie), le titre-hommes est revenu aux “Sagessiens” pour la seconde année consécutive.
“Jamais deux sans trois”: il faut espérer que les “Verts” rééditeront leur exploit pour la troisième fois en l’an 2.000.
... Et qu’ils parviendront à s’imposer au championnat asiatique de basket-ball prévu dans deux mois. Cette fois, ils auront à défendre les couleurs (et l’honneur) de tous les Arabes dont ils sont, maintenant, à juste titre les porte-drapeaux.
Les Méchantaf, Khatib, Béchara, N’Diaye, Fawaz et leurs coéquipiers, sans oublier leur coach, Sarkis, sont aujourd’hui sur toutes les lèvres et méritent les félicitations de leurs compatriotes, pour avoir élevé si haut le nom (et le renom) du Liban.
Cela dit, il faut déplorer la fausse note qui a failli ternir ces compétitiens. En effet, les basketteurs égyptiens et leur entraîneur ont douté de l’impartialité des arbitres, parlant de “vol” et “d’argent” à la suite d’une première défaite.
Mais tout est bien qui finit bien et le championnat s’est terminé dans un climat serein et la liesse générale, celle-ci ayant poussé dans la rue des milliers de citoyens, tous clubs sportifs confondus, pour fêter ensemble l’événement.
Tard dans la nuit, la chanson improvisée par un poète-compositeur tonnait dans les oreilles: “Dieu! Liban! Sagesse! Les champions de Beyrouth, sont les champions des Arabes et leur couronne de laurier”.

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