OCIMAR VERSOLATO… DE LA FÉMINITÉ
AVANT TOUTE CHOSE AVEC DES PLUMES ET DU SATIN
Mais chaque année, la haute-couture se meurt un peu plus. En
quelques années, des maisons ont quitté les podiums et, aujourd’hui,
il ne reste plus qu’une quinzaine de couturiers. Certes, mille rédactrices
de mode venues du monde entier continuent à s’y précipiter.
C’est que, malgré tout, les créations proposées à
chaque collection font encore rêver... Ainsi, Ocimar Versolato,
pour son défilé printemps-été 1999, a créé
des tenues où la féminité se conjugue avec fragilité.
Au Carrousel du Louvre, le parterre a applaudi ces hauts de satin incrustés
d’argent sur des mini-shorts. Il régnait une atmosphère de
romance, de délicatesse. Versolato a voulu rendre à la femme
ses lettres de noblesse...
Femme jusqu’au bout des ongles avec des robes blanches au décolleté
savamment étudié, retenu par des bretelles métalliques,
des plumes pour rendre toute la légèreté des jours
de la belle saison, des manches longues, des bottes blanches. Une palette
tendre. Des roses-thé, de l’ivoire surtout. Des robes du soir entièrement
rebrodées se terminant toujours par des plumes... Le modèle
le plus remarqué fut une robe du soir aux ailes de tulle faisant
ressembler la femme à un papillon prêt à prendre son
envol.
Un plastron gansé de plumes. |
Versolato a conquis le Tout-Paris et les journalistes.. |
A noter la finesse du jeu des bretelles pour cette robe de satin. |
De longs cheveux dénoués, avec mini-jupe et bottes.
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Beaucoup de plumes pour Versolato. |
Du gris perle pour ce deux-pièces pantalon rehaussé par des chaînes de métal. |