![]() M. Mounir Hajj saluant l’assistance après son élection; à sa gauche: MM. Pakradouni et Chader.
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![]() Le nouveau chef du parti a fait observer une minute de silence en mémoire de son prédécesseur, le regretté Georges Saadé (dont le portrait apparaît au second plan). |
A la Maison centrale, aucune tension ne se manifestait le jour J parmi
les membres de ce 22ème congrès, consacré à
l’élection du nouveau chef du parti. Il faut, cependant, relever
que pendant la semaine ayant précédé les élections,
beaucoup de rumeurs ont couru sur d’éventuels revirements ou ralliements,
comme c’est toujours le cas. En fait, la véritable compétition
s’est ouverte lorsque M. Karim Pakradouni a annoncé, officiellement,
son retrait de la bataille, créant la surprise et obligeant les
grands électeurs à réexaminer leurs positions. Mais,
il était désormais clair que la bataille allait se jouer
entre les deux grandes formations, en tête desquelles la première,
M. Antoine Chader et la seconde, M. Mounir Hajj. C’est alors que les désistements
des autres candidats se sont précipités.
Ce 22ème congrès a été déclaré
ouvert à 11h25, le 21 mars, par M. Mounir Hajj qui a sollicité
l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire
de Georges Saadé.
Ensuite, M. Antoine Chader annonçait que le quorum était
assuré - ne mentionnant que l’absence de quatre membres et confiait
l’opération électorale au secrétaire général-adjoint
M. Elie Dagher. Celle-ci ouverte à 11h35 s’est clôturée
à midi dix et juste après le dépouillement des bulletins,
M. Hajj a été déclaré vainqueur par 66 voix.
![]() La Maison centrale, siège du parti, a connu l’affluence des grands jours. |
![]() MM. Hajj et Chader échangeant, sans rancune, une poignée de mains après la proclamation des résultats. |
Certaines observations, toute-fois, peuvent être formulées
à propos de ces élections en ce qui concerne l’avenir de
cette formation politique:
1) Aucun des candidats en lice n’envisageait de changement dans l’orientation
du parti à tous les niveaux.
2) Le choix des électeurs du parti va contraindre M. Hajj à
modifier son équipe de travail, en vue soit d’amorcer une réconci-liation,
soit de confirmer son autorité.
3) Le désistement de M. Pakradouni qui a changé la donne
en dernière minute.