LES OISEAUX DE PARADIS DE CHRISTIAN LACROIX
ET LES BOHÉMIENNES D’INÈS DE LA FRESSANGE

Alors que dans la politique on ne parle que de parité, l’image de la femme à carrure d’homme a commencé à céder la place à une crêature à la féminité exaspérée, sous les coups de boutoir de la mode.

Christian Lacroix pour sa collection automne-hiver a conçu un défilé où la flamboyance est rendue par des femmes rappelant, en quelque sorte, des oiseaux de paradis avec des robes travaillées dans des matériaux somptueux. Lacroix a prouvé encore une fois son génie, en concevant des tenues qui soulignent la féminité de la femme parée dans des robes au drapé savant, au décolleté profond. Lacroix a choisi des fonds sombres aux imprimés éclatants, des fleurs comme s’il en pleuvait pour cet automne pas comme les autres. Inès de la Fressange qui continue à tracer son chemin parmi les grands noms de la haute couture, a préféré transformer la femme en une sorte de bohémienne de luxe avec des hauts corsetés, des assortiments de matériaux et de couleurs inattendues. Le résultat est ravissant et a conquis toutes les élégantes. Qui peut résister à ces tweeds, à ces velours, à cet épanouissement de coloris profonds?
 

Le tweed a la vedette.

 

Deux-pièces en velours et soie.

Des fleurs géantes pour Christian Lacroix.

 

Le classique revisité.

 

Petit haut corseté.

 

Du rouge cardinal pour le soir.

Inès de la Fressange a conquis
le cœur des élégantes.

 

Signé Lacroix.

La couleur est donnée par ce 
nœud plat inattendu sur l’épaule.

Autanten emporte le vent...



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