De tout temps, l’agriculture a joué un rôle de premier
plan dans l’économie tunisienne. A telle enseigne que jadis, la
Tunisie était connue pour être le “grenier de Rome’’. Cette
vocation devait lui valoir, par la suite, l’appellation de ‘’Tunisie la
verte’’.
C’était, peut-être, une orientation prédestinée
pour ce petit territoire de l’Afrique du Nord peu pourvu de richesses naturelles,
notamment minières, à la différence des pays limitrophes.
Aussi, les habitants de l’ancienne Ifrïqiya devaient-ils s’appuyer
au fil des époques et des civilisations qui s’y sont succédé
depuis des millénaires, sur d’autres créneaux, tel le commerce
qui a été le fort des Phéniciens et, surtout, le travail
de la terre.
Depuis l’indépendance du pays en 1956, ce secteur d’activité,
pourtant source de subsistance de la grande majorité de la population
tunisienne, n’a pas été pris en charge à la mesure
de la dimension qui est naturellement la sienne. Ce n’est que depuis
novembre 1987, à la faveur de l’avènement de “l’ère
nouvelle”, qu’une véritable stratégie a été
initiée pour le valoriser et lui accorder l’importance qui lui sied.
Pour le président Zein El-Abidine Ben Ali , en effet, un pays qui
dépend de l’extérieur pour nourrir ses habitants, ne peut
pas prétendre réellement à la souveraineté.
Progressivement, mais résolument, tout un arsenal de mesures législatives,
structurelles et incitatives a été mis en place au cours
des onze dernières années, pour asseoir ce secteur vital
sur des bases solides et en assurer l’essor. Fidèle à sa
démarche pragmatique, le chef de l’Etat tunisien assure, personnellement,
le suivi du dossier agricole lors des Conseils ministériels qu’il
préside régulièrement, prenant à chaque fois
de nouvelles mesures soit pour remédier aux insuffisances qui venaient
à être constatées, soit pour conforter la dynamique
engagée. Une “Journée nationale de l’agriculture et de la
pêche” a été proclamée. Le 12 mai de chaque
année, au cours d’une cérémonie solennelle, le président
Ben Ali décerne de nombreux prix aux agriculteurs, aux promoteurs
agricoles et autres éleveurs qui se distinguent par des actions
qui bénéficient au développement de l’agriculture
tunisienne, tous volets confondus.
Fruit de cette politique, la Tunisie qui, ces dernières décennies,
importait une grande partie des besoins alimentaires nécessaires
à la consommation de ses habitants, enregistre aujourd’hui des excédents
dans de nombreux sous-secteurs agricoles, dont notamment les laitages,
les cultures maraîchères et fruitières. Le bond à
la fois quantitatif et qualitatif qu’elle a réalisé fait
qu’aujourd’hui, elle doit gérer l’abondance, en s’attelant aux problèmes
inhérents au stockage, au conditionnement et à la transformation
de sa production agricole.
“La sécurité alimentaire dont nous rapprochons, jour
après jour, est l’un des facteurs de stabilité des peuples
et de sauvegarde de leur indépendance”, soulignait le président
Ben Ali dans son discours marquant la célébration de la “Journée
nationale de l’agriculture”, le 12 mai courant. “Nous sommes en voie de
gagner le pari”, a-t-il ajouté.
BOUAZZA BEN BOUAZZA
TUNISIE
L’agriculture
occupe une place particulière dans la vie de notre peuple, son impact
allant bien au-delà de son rôle économique, pour englober
les dimensions sociale et civilisationnelle qu’elle assume depuis les temps
anciens”. C’est ce qu’a déclaré le 12 mai, le président
tunisien Zein El-Abidine Ben Ali, dans un discours marquant la célébration
de la “Journée nationale de l’agriculture”.
En effet, grâce à l’impulsion qui lui a été
imprimée tout au long de la dernière décennie, ce
secteur contribue aujourd’hui, à concurrence de 15 pour cent, au
produit intérieur brut (PIB) et de 10% aux exportations de la Tunisie.
Il polarise, en outre, 22% des emplois et assure, entièrement ou
partiellement, une source de subsistance à quelque 471 mille exploitants
agricoles et 60 mille marins-pêcheurs.
Des palmiers du sud-tunisien qui produisent
les dattes “deglet nour” prisées de par le
monde.
Une multitude de programmes d’action rationnels et un train de mesures
d’incitation et d’encouragement des divers intervenants mis en œuvre au
cours de cette période, ont bénéficié à
divers domaines tels que la recherche scientifique et appliquée,
le développement et la vulgarisation agricoles, l’extension des
périmètres irrigués et l’encouragement du recours
aux plus récentes techniques d’irrigation, de mise en valeur et
d’exploitation. Ce qui a permis d’élever le rythme de la production
dans bon nombre de sous-secteurs où des excédents sont enregistrés.
Pour le chef de l’Etat tunisien, ces résultats ne doivent pas,
cependant, faire perdre de vue les défis qui attendent l’agriculture
tunisienne, notamment celui de la mise à niveau pour que ce secteur
puisse gagner le pari de la compétitivité au niveau mondial,
en prévision des importantes échéances prévues
dans un avenir immédiat, en l’occurrence le démarrage des
négociations avec l’Union européenne au sujet des échanges
commerciaux des produits agricoles, ainsi que le début d’un nouveau
round de pourparlers relatifs à l’agriculture dans le cadre de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) et ce, en plus des impératifs découlant
des accords de libre-échange signés par la Tunisie avec plusieurs
pays dont le Maroc et l’Egypte.
Aussi, toutes parties concernées doivent-elles s’atteler pour
la période à venir à la réalisation de trois
objectifs majeurs: modernisation plus poussée, compétitivité
et création d’emplois. Pour atteindre ces objectifs, le président
Ben Ali a annoncé de nouvelles mesures multidimensionnelles.
PROMOTION DES RESSOURCES HUMAINES:
- Généraliser les centres de formation professionnelle
agricole dans toutes les régions
du pays;
- appliquer aux groupements de développement opérant
dans le secteur, les avantages fiscaux et une subvention calculée
sur la base de 25% du coût de l’investissement afin d’encourager
les petits exploitants.
INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE:
- Organiser une conférence nationale pour se pencher sur la
stratégie à mettre en œuvre en la matière, de la phase
de production, en passant par le stockage, le conditionnement, jusqu’à
la transformation et la commercialisation;
- mettre en place les mécanismes de suivi de l’exécution
de cette stratégie.
Femmes tunisiennes pratiquant l’apiculture. |
Culture sous-serre en Tunisie. |
PÊCHE:
- Porter de 8 à 25% la prime de l’investissement servie au profit
des projets de pêche dans les ports du littoral nord, eu égard
aux capacités d’exploitation existant dans cette zone;
- relever le plafond de l’investissement de 500 mille à 3 millions
de dinars (environ autant de dollars US), afin d’inciter les nouveaux promoteurs
à s’orienter dans cette zone;
- élever à 66% la participation étrangère
au capital des sociétés œuvrant dans le secteur de la pêche
sur le littoral nord et en haute mer, afin de consolider le partenariat
et d’introduire la technologie de pointe dans les modes de production.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE:
- Créer un centre technique spécialisé en matière
d’agriculture biologique et octroyer une prime spécifique calculée
sur la base de 30% de la valeur des équipements et autres moyens
nécessaires à ce type de production, en plus d’une prime
de contribution des frais de contrôle et d’authentification (70%).
CRÉDIT AGRICOLE:
- Instaurer de meilleures conditions pour le crédit agricole;
- éponger totalement le reliquat des crédits agricoles
obtenus avant fin 1998 et totalisant un montant en principal de 2 mille
dinars au maximum pour chaque agriculteur. Cette mesure touche 120 mille
petits exploitants;
- rééchelonner les dettes dont le montant en principal
est compris entre 2 mille et 40 mille dinars sur une période maximale
de sept ans avec un dégrèvement de 50% des taux d’intérêt
ordinaires et un abandon total des intérêts de retard. 40
mille exploitants sont concernés par cette mesure.
D’autres mesures ont été annoncées portant sur l’assainissement foncier des terres agricoles. Car, a lancé le président tunisien, “l’abandon de la moindre parcelle de nos terres fertiles représente un manquement au devoir envers la patrie”.
MAROC
PRÊT DE 100 MILLIONS DE DOLLARS DE LA BANQUE MONDIALE
Le Maroc et
la Banque mondiale viennent de signer un accord de prêt de 100 millions
de dollars, destiné à soutenir le programme gouvernemental
de réforme des secteurs des postes, des télécommunications
et des technologies de l’information.
Selon l’Agence marocaine de Presse, MAP, l’accord de prêt, approuvé
le 6 mai par le conseil d’administration de la Banque mondiale, a été
signé à Washington, par le chargé d’affaires de l’ambassade
du Maroc dans la capitale fédérale américaine, M.
Mustapha Cherkaoui et le directeur de département Moyen-Orient et
Afrique du Nord à l’institution financière.
Un communiqué officiel publié à Rabat, indique
que la réforme de ce secteur, érigé au rang de priorité
dans le programme gouvernemental, est considérée comme un
des vecteurs-clés de la croissance
et de la réduction des inégalités sociales et régionales.
Par ailleurs, le programme de réforme des télécommunications
devrait aider, substantiellement, à la modernisation
de l’administration et des institutions publiques prestataires de services
sociaux, notamment dans les domaines de l’éducation et des soins
de santé. De son côté, la Banque africaine de développement
(BAD) avait accordé au même programme de réforme un
prêt de 110 millions de dollars. Ces concours des deux organismes
internationaux seront bientôt consolidés par de nouveaux prêts
destinés à contribuer au financement du programme de réformes
économiques et sociales qui constitue l’ossature du programme du
gouvernement à court terme, indique encore la MAP.
Le conseil d’administration de la Banque mondiale doit, en effet, statuer
lors de sa session du 1er juin prochain, sur l’octroi d’un prêt de
250 millions de dollars pour soutenir ce programme.
NOUVEL AMBASSADEUR DU LIBAN À TUNIS
Le
président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu au cours d’une cérémonie
officielle, le nouvel ambassadeur du Liban à Tunis, M. Raymond Raphaël,
venu lui présenter ses lettres de créance.
Le président Zein El-Abidine
Ben Ali recevant M. Raymond Raphaël.
Le chef de l’Etat tunisien a souhaité la
bienvenue au diplomate libanais, évoquant à cette occasion,
les relations fraternelles qui existent entre la Tunisie et le Liban. Il
a, en outre, souligné l’importance qu’il attache au renforcement
continu et à l’intensification de la coopération fructueuse
entre les deux pays frères.
MAURITANIE
Un
remaniement ministériel marqué par le limogeage des ministres
de la Justice et des Affaires économiques, a été annoncé
à Nouakchott par un décret présidentiel.
Aucune explication n’a été donnée
au sujet des raisons qui ont motivé ce remaniement portant sur d’importants
portefeuilles.
L’ancien ministre de la Justice, Mohamed Lamine
Ould Ahmed, a été remplacé par Mohamed Salem Ould
Merzouk, précédemment, ministre de l’Hydraulique.
Pour sa part, Sid’El-Mokhtar Ould Naji qui vient
de signer avec
le FMI un document de “seconde génération”,
cède l’important ministère des Affaires économiques
et du Développement à Mohamed Ould Nani, conseiller du président
de la République pour les Affaires économiques.
Quant au ministère de l’Hydraulique et
de l’Energie, il a été confié à cheikh Ahmed
Ould Zahaf, ancien secrétaire général du ministère
de la Fonction publique.
EN 1994, JUGÉ ET CONDAMNÉ
EN 1999, REJUGÉ ET ACQUITTÉ!
C’est
la Cour d’Assises de l’Hérault qui l’a aquitté, le 7 mai.
Son crime: avoir agressé à coups de tessons de bouteille
jusqu’à ce que mort s’ensuive un jeune ouvrier Abdel Ali Gasmi,
dans un bistrot de Marseille, en 1991.
Fait unique dans les annales judiciaires, condamné
à 14 ans de réclusion, la révision du procès
avait été engagée en 1998 et la Cour de cassation
vient de l’innocenter.
Il semble que cela serait la conséquence
directe de la découverte de documents prouvant que l’accusé,
toxicomane était en pleine crise de sevrage, donc en état
de “manque”, le soir des faits.
Rida aura donc été incarcéré
cinq ans, avant de retrouver la liberté. Mais les audiences ont
connu tant de rebondissements contradictoires qu’un témoin impartial
ne saurait conclure de la culpabilité ou de l’innocence de Rida.
Par exemple, il demeure inexplicable qu’il ait donné à la
police un alibi forgé de toutes pièces, alors que sa présence
à l’hôpital Edouard-Toulouse aurait pu l’innocenter sur le
champ. Attitude d’autant plus déconcertante que le soir du délit,
le 29 mai 1991, c’était la finale de la coupe de l’Europe de foot,
date marquante pour un féru de football comme Rida de se souvenir
du soir de son hospitalisation, alors qu’il a prétendu l’avoir passé
en famille, grâce au faux témoignage de celle-ci!
Cependant, les faits nouveaux qui ont contribué
à la révision du procès, laissent un goût d’inachevé...
Et c’est le réquisitoire du procureur Pierre-Louis Auméras
qui a pesé sur la balance au profit de Rida: rejetant l’idée
que puisque doute il y a, il faut refermer le dossier, “l’agresseur et
la victime se connaissaient; un différend éclate entre eux
au sujet d’une affaire de drogue et il y a trois témoins lors de
la querelle dans le bistrot et détail primordial, l’élément
fondamental, de sa non-culpabilité, soit le certificat d’hospitalisation
a disparu! Donc Rida Daalouche est considéré comme n’ayant
pas été hospitalisé, du moins à la date en
question”... Et pourtant, le procureur renonce à maintenir l’accusation
“pour la première fois en trente ans”, concède-t-il. Parce
que, mobile et meurtrier sont soutenus par une bande de voyous dont les
témoignages ne sont fondés que sur la vengeance et la haine.
D’ailleurs, les autres arguments chargeant le
prévenu sont soit “insuffisants”, soit “périmés”.
Il va jusqu’à considérer que l’alibi de l’hospitalisation
est “valable” parce qu’il est “probable” que Rida, voulant sortir de l’enfer
de la drogue, ait été désireux de subir une cure de
sevrage. “La Justice ne peut pas se satisfaire de doutes!”
Logique, curieusement reprise par l’avocat de
la défense qui, rejoignant le procureur dans ses conclusions, termine
sa plaidoirie en ces termes: “Ce procès est une belle leçon
de démocratie car, selon un principe immuable, ce n’est pas l’innocence,
mais la culpabilité qui doit être démontrée!”
UN CANDIDAT DE L’OPPOSITION AUX PROCHAINES PRÉSIDENTIELLES
Le Parti de
l’unité populaire (PUP - opposition tunisienne) a annoncé
la candidature de son secrétaire général,
M. Mohamed Belhaj Amor, aux élections présidentielles prévues
en Tunisie le 24 octobre prochain.
Le conseil central du PUP, l’un des six partis de l’opposition légale,
a adopté à l’unanimité une résolution dans
ce sens, lors d’une session extraordinaire tenue à Tunis.
Dirigeant-fondateur du PUP depuis 1983, M. Belhaj Amor, 65 ans, est
le deuxième candidat annoncé après l’actuel chef de
l’Etat, M. Zein El-Abidine Ben Ali, candidat du parti au pouvoir le Rassemblement
constitutionnel démocratique (RCD) dont il est le président.
M. Ben Ali briguera lors du scrutin d’octobre prochain un troisième
mandat, conformément aux dispositions de la Constitution tunisienne,
telle qu’amendée à sa propre initiative au lendemain de son
accession au pouvoir en novembre 1987, abrogeant par la même la clause
de la “présidence à vie” instituée par son prédécesseur,
Habib Bourguiba. C’est la première fois dans l’histoire de la Tunisie
qu’une élection présidentielle aura lieu à plus d’un
candidat, relève-t-on. Cette pluralité des candidatures a
été rendue possible, grâce à un récent
amendement de la Constitution introduit à titre “exceptionnel” qui
autorise les premiers responsables des formations politiques légales,
en exercice depuis cinq ans au moins et ne pouvant justifier des parrainages
requis, à présenter leur candidature aux élections
présidentielles.
Selon les termes de cet amendement, initié par le président
Ben Ali, un autre dirigeant d’un parti d’opposition, l’Union démocratique
unioniste (UDU), M. Abderrahmane Tlili, qui répond aux critères
définis, peut également se porter candidat au prochain scrutin
présidentiel. Son parti doit se prononcer, à ce sujet, lors
d’un congrès prévu en juillet prochain.
Dans sa résolution, le PUP indique que sa décision de
présenter la candidature de son secrétaire général,
vise à “contribuer au renforcement du processus démocratique”
en Tunisie.
Quant à M. Belhaj Amor, il a indiqué que “le principe
même de la pluralité des candidatures est de nature à
briser un tabou, à lever un obstacle psychologique de taille chez
les électeurs conditionnés pendant si longtemps par les réflexes
issus de la candidature unique à la magistrature suprême.
Ce que nous savons du président Zein El-Abidine Ben Ali et notre
confiance en ses capacités d’homme d’Etat, nous autorisent à
croire qu’il veillera personnellement à garantir le respect de la
loi et de l’ensemble des candidats et de leurs droits”, a-t-il ajouté.
LA VILLE LIBYENNE DE TRIPOLI, CANDIDATE
POUR L’ORGANISATION DES J.M. 2009
La ville de Tunis qui abritera les premiers Jeux méditerranéens du nouveau millénaire en 2001, a été la capitale du sport méditerranéen à la faveur de la tenue, durant deux jours, mardi et mercredi 27 et 28 avril, des réunions des hautes instances du C.I.J.M. (Comité international des Jeux méditerranéens). L’importance de ces assises a suscité l’intérêt des médias de nombreux pays méditerranéens et autres qui ont dépêché des envoyés spéciaux et des équipes de radio et de télévision pour couvrir l’événement, dont une trentaine de journalistes espagnols. C’est que, outre l’examen des préparatifs de la 14ème édition des J.M./Tunis 2001, l’Assemblée générale du C.I.J.M. devait procéder, à cette occasion, à l’élection de la ville qui
aura l’insigne honneur d’organiser les J.M. de
l’an 2005 parmi trois villes candidates, à savoir: Almeria (Espagne),
Budva (Yougoslavie) et Rijeka (Croatie). C’est finalement sur la ville
espagnole que le choix s’est porté, avec 57 voix contre 17 pour
Rijeka, sachant que la 3ème ville candidate s’est retirée
avant le vote. Il s’agissait aussi de retenir deux pays non membres du
C.I.J.M. sur les quatre (Jordanie, Portugal, Andorre et Macédoine)
qui ont exprimé le désir de prendre part à l’édition
de Tunis. Le bureau exécutif du C.I.J.M. a retenu la Jordanie et
Andorre pour participer aux J.M. 2001. Par ailleurs, on apprend qu’au cours
des travaux de l’Assemblée générale, le président
du comité national olympique libyen a présenté la
candidature de son pays pour l’organisation de la 16ème édition
des J.M. en 2009. Le bureau exécutif du C.I.J.M., réuni
sous la présidence de M. Claude Collard (France) et dont les membres
ont visité les installations sportives devant abriter les compétitions
des J.M. 2001, s’est déclaré satisfait de l’état d’avancement
des préparatifs en cours. Un rapport a, d’ailleurs, été
présenté dans ce sens par le président du Comité
d’organisation des Jeux méditerranéens de Tunis (C.O.J.M./Tunis
2001), M. Abdelhamid Escheikh. Le dossier de ces préparatifs,
relève-t-on, fait l’objet d’un suivi régulier du président
tunisien en personne qui a, dernièrement, visité les installations
sportives dont les travaux sont en voie d’achèvement, notamment
ceux de la Cité sportive olympique de Radès ( située
à quelque 12km de Tunis) qui hébergera les délégations
participantes et le village olympique pour la réalisation desquels
une enveloppe de plus 150 millions de dollars a été mobilisée.