PASSAGE EN DOUCEUR POUR LE TROISIÈME
MILLÉNAIRE
Les milliers de modèles présentés par une centaine
de créateurs internationaux, permettent de dégager quelques
grands courants que l’on devrait trouver dans les boutiques dès
cet automne. Pour être à la mode, être dans le coup,
dans le vent, il faudra laisser son petit pardessus court au vestiaire
et investir dans un de ces grands manteaux à col géant, ou
une étole. Le minimalisme est en net recul. La mode actuelle s’exprime
aujourd’hui dans les matières les plus luxueuses, les tenues du
soir ultra sophistiquées. Des effets de style étonnants pour
rendre ces robes qui semblent sortir des années 70, des tenues néo-hippies,
des bohémiennes chamarrées en cache poussière de peau
lainée, en robes de velours, en tenues de satin. Il y a, bien sûr,
quelques références passéistes sous forme de furtifs
clins d’œil. Aucun des stylistes n’a oublié son passé...
Pour Jérôme Dreyfuss, le style sera glamour avec de longues
jupes près du corps et des chemises ou vestes décolletées
dans tous les sens. On trouve dans ses modèles du charme, de la
classe. Pour Ungaro, flotte dans l’air du temps un parfum de pays lointains...
“Song of India”... Une collection colorée, fantaisiste nettement
inspirée du pays de Gandhi. Beaucoup d’optimisme dans le choix des
coloris et les matériaux choisis. Rien n’est assez luxueux pour
Emmanuel Ungaro qui aime la femme parée de ses plus beaux atours.
L’accessoire fait la tenue. |
Une élégance raffinée pour le soir avec du satin.
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Des coupes très près du corps.
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Ungaro préfère les belles gitanes.
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Le prêt-à-porter joue la haute couture. |
Retour vers les années 70 pour Ungaro.
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A noter la coupe des manches kimonos. |
Le soir pour Dreyfuss s’éclaire des feux des paillettes. |
Un look passéiste. |
Un style très glamour pour Jérôme Dreyfuss. |