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OU EN EST LA REFORME ET QUAND REDEMARRERRA-T-ELLE?

Où en est le réforme administrative et quand redémarrera-t-elle? Cette question, les Libanais se la posent et obtiennent toujours cette réponse: Il s’agit d’une opération permanente, non liée à un délai déterminé. Le président Hoss qui préside la commission ministérielle chargée d’étudier les dossiers (notre photo), promet la relance de l’opération et le pourvoi aux postes vacants d’ici à quelques semaines.
 

Qu’en est-il de la réforme et qu’attend-elle pour redémarrer?
Cette question beaucoup de citoyens se la posent, les répon-ses fournies par les respon-sables n’étant pas “claires ou convaincantes”, selon les détracteurs du pouvoir.
Mais il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas enten-dre! Le chef du gouvernement tout en reconnaissant que l’opération a trébuché à ses débuts, ne cesse de répéter à qui veut l’entendre: “Il s’agit d’une opération de longue haleine, non liée à un délai déterminé”.
Entre-temps, le Premier ministre continue à présider les réunions régulières des divers organismes de contrôle, en présence du ministre de la Réforme administrative, des responsables du Conseil de la fonction publique, de l’Inspection centrale et de la Cour des comptes.
Des membres de la commis-sion ministérielle économique prennent part, également, aux délibérations, en raison des liens existant entre les affaires financières et administratives.
Les échanges de vues portent, essentiellement, sur deux points: l’élaboration d’une nouvelle règlementation des-tinée à accroître le rendement des fonctionnaires. Un projet en ce sens fera l’objet de la réunion prévue pour ce samedi.
Le second point débattu concerne un vaste remaniement administratif, le Conseil de la fonction publique ayant été chargé d’élaborer un projet en ce sens dans un délai de trois semaines. Ce projet sera exa-miné au cours d’une réunion que la commission ministérielle tiendra conjointement avec les organismes de contrôle.
Le président Hoss a assuré, sans doute pour dissiper le doute que certains s’emploient à semer dans les esprits, “qu’aucun obstacle de caractère politique n’obstruait la réforme administrative.”
Naturellement, l’intention attribuée au ministre de l’Infor-mation de réorganiser le dépar-tement dont il a la charge, ne cesse de défrayer la chronique. Il nous revient, à ce propos, que la commission ad hoc, formée de membres du Conseil de la fonction publique et de l’Inspec-tion centrale, a terminé ses tra-vaux. Il est maintenant possible de procéder à la restructuration du ministère mentionné, dès que le ministre de la réforme  administrative aura formulé ses recommandations, sur la base du rapport présenté par la commission.
Il reste à trancher le cas des fonctionnaires mis à la disposi-tion de la présidence du Con-seil. Aussi, le président du Conseil a-t-il demandé à la Cour des Comptes et à l’Inspection centrale d’étudier  le cas des fonctionnaires mis en disponi-bilité, pour qu’il soit possible de prendre à leur sujet le décision adéquate.
D’autre part, le gouverne-ment est appelé à pourvoir aux postes devenus vacants, suite à la mise en disponibilité ou à la retraite d’un certain nombre de commis de la République. Il s’agit, dit-on, d’une question de semaines, le Conseil des ministres devant être appelé à statuer sur les candidatures qu’aura avan-cées le gouvernement, au cours de ses prochaines réunions hebdomadaires. 


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