Escorté par sa garde personnelle et saluant la foule, le roi sur le chemin du retour. |
Après avoir fait ses dévotions, Mohamed VI revient à cheval au palais. |
Le roi dans son carrosse doré, en route pour la mosquée. |
Le roi Mohamed VI prononçant le traditionnel discours du trône. |
Le nouveau monarque, âgé de 35 ans, a promis de poursuivre
la politique du roi défunt à savoir: promouvoir la prospérité
dans le royaume et la paix dans ses relations extérieures. Il a
précisé que cette politique serait suivie par son Premier
ministre actuel, Abderrahmane Youssoufi.
Avant que son discours ne soit télévisé, le nouveau
roi avait fait sa première apparition en public dans son carrosse
doré, traîné par quatre superbes chevaux et saluant
une foule qui l’acclamait, estimée à 40.000 personnes. L’attelage
devait le conduire à la mosquée Ahl Fes pour la prière
du vendredi. Le jeune monarque devait prendre le chemin du retour, cette
fois à cheval, sur un étalon noir, au milieu d’une foule
de Marocains en liesse et de touristes.
Tarkan en pleine action |
Vue du spectacle à Carthage. |
Le gala animé
dernièrement par le chanteur turc Tarkan, aura été
l’un des moments forts du festival international de Carthage (Tunisie).
Cette étoile montante révélée au grand public
grâce à ses désormais célèbres clips
a, selon les critiques, montré qu’il est un artiste total, excellant
dans les musiques rythmées et dansantes, aussi bien que dans les
romances aux mélodies entraînantes et expressives. A travers
sa voix aux inflexions colorées et souvent plaintives, écrit
le chroniqueur du journal “Le Temps” de Tunis, on devine la profondeur
des mots modulés dans la langue turque. Excellent danseur qui, plus,
est communicatif et bénéficiant d’un certain charisme, sinon
d’un charisme certain, Tarkan a fasciné plus de 10.000 spectateurs
présents à l’amphithéâtre romain de Carthage
qui ont passé deux bonnes heures de danse et de défoulement.
Alternant les pas de danse, les rythmes endiablés et les accalmies
des romances et des “love songs”, ce chanteur turc, né en Allemagne
et vivant aux Etats-Unis, aura fait le tour de plusieurs genres et registres.
Son style propre est lui-même un alliage heureux de musique occidentale
et de musique traditionnelle turque empreinte de sonorités et de
percussions orientales.
Rarement immobile, il évolue comme si la scène était
son cadre naturel, son environnement quotidien, pour se démener
gestuellement sur fond de rythme, avec une chanteuse qui le soutient vocalement
et ne manque pas de talent, faisant participer tout le public au spectacle.
Ce qui caractérise cette nouvelle idole des jeunes, c’est sa
grande autonomie d’attitude, sa liberté de caractère et de
geste. Il ne s’impose aucune censure. Il fonctionne au naturel. Ni blasé,
ni rigide de mentalité, il se donne les moyens d’être lui-même
sur scène; de fournir et de ressentir, note un autre chroniqueur.
Comme sur un tapis volant, Tarkan a enflammé ce vestige romain
de Carthage et le public, le temps d’un concert fou, commencé sous
le crachin, terminé sous une pluie de jasmin.