Deux
nouveaux faits donnent la preuve de la confiance du monde dans notre pays:
la décision de la Banque mondiale d’ouvrir un bureau de représentation
à Beyrouth annoncée mardi au cours d’une conférence
de presse, en présence du ministre des Finances (notre photo) et
la tenue dans la capitale d’un congrès international pour statuer
sur des questions importantes en rapport avec le commerce mondial, les
investissements et l’encouragement du secteur privé au Liban.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi au siège
de l’ESCWA dans le centre-ville, un responsable de la Banque mondiale a
annoncé, en présence du ministre des Finances, l’ouverture
avant la fin de l’année courante, d’un bureau de représentation
de cette institution internationale à Beyrouth.
Au même moment, le ministre de l’Economie, du Commerce et de
l’Industrie accueillait à l’aéroport, les délégués
de vingt-cinq pays venus participer à une conférence de caractère
économico-financier, dont l’ordre du jour comportait des questions
en rapport avec le commerce mondial et les investissements, l’encoura-gement
du secteur privé au Liban ayant figuré au centre de leurs
débats.
Ces deux faits constituent, sans conteste, des preuves de confiance
dans notre pays et dans sa capacité de retrouver sa place dans le
concert des nations évoluées, ainsi que l’a observé
le ministre de l’Economie.
Quant au ministre des Finances, il a dit que “la présence à
Beyrouth d’un bureau de représentation de la Banque mondiale, nous
permettra de mieux profiter des prêts de cette institution et, surtout,
de les utiliser d’une manière plus adéquate”.
Ceci est le fruit des efforts déployés par le gouvernement
et la conséquence de la politique rationnelle qu’il a instaurée,
ayant mis un terme au gaspillage et aux dépenses qui étaient
engagées, précédemment, d’une façon désordonnée,
sans ordre de priorité et sans prévoir dans le budget de
l’Etat les crédits nécessaires à les couvrir. Ce qui
a provoqué le gonflement exagéré de la dette publique
qui approche des vingt milliards de dollars, avec les intérêts
qu’elle engendre...
Et dire que le congrès des amis du Liban qui avait tenu ses
assises, il y a quelques années, à Washington, avait débouché
sur des promesses jamais tenues et des déclarations d’intentions
quant à l’aide que ces amis auraient proposé d’accorder au
Liban, pour contribuer `a la remise en état de ses infrastructures.
On peut en conclure que l’action menée avec intelligence et
discrètion s’avère plus fructueuse que celle qu’on entreprend
à grand tapage médiatique, celle-ci ayant pour but de jeter
de la poudre aux yeux des gens... Preuve en est, qu’on attend toujours
l’assistance des pays amis. Pour n’avoir rien obtenu, nous avons été
contraints de recourir à l’endettement à outrance, le remboursement
des crédits alloués devant grever les budgets de l’Etat et
des citoyens durant plusieurs décennies... |