Rendant hommage à la décision du gouvernement de ne pas
avaliser cette recommandation, ils observent que cette dernière
avait été accueillie avec stupéfaction par les milieux
médiatiques et l’opinion publique.
“La position du CNA, disent MM. Baalbaki et Karam, était tellement
injustifiée que le correspondant de la LBCI n’est pas de nationalité
libanaise, celui-ci couvrant des événements qui se déroulent
en dehors du territoire national. D’ailleurs, la station de télévision
n’a pas diffusé le reportage sur la conférence que le ministre
israélien des Affaires étrangères a donnée
à Amman.”
Les présidents des deux Ordres men-tionnés invitent,
en conséquence, le CNA à ne pas lancer, inconsidérément,
les accusations contre les médias, avant de s’assurer de tous les
éléments d’information dont il dispose.
Soulignant la nécessité de ne pas porter atteinte à
la liberté d’expression au Liban, MM. Baalbaki et Karam affirment:
“Les médias libanais par leurs différents moyens, ont toujours
été l’arme la plus efficace contre l’ennemi sioniste dans
tout domaine et le soutien le plus fort au Pouvoir national, à l’Armée
libanaise et à la Résistance héroïque dans la
lutte en faveur de la libération du sol de la patrie de l’occupation
israélienne, comme de la dénonciation des complots ourdis
par l’ennemi et du combat permanent contre son agression criminelle.
“La décision du Conseil des ministres rejoint l’unanimité
des Libanais quant à la nécessité d’éviter
tout ce qui est de nature à compromettre les libertés et
leur pratique jusqu’à l’extrême limite dans le cadre de la
loi et, aussi, de la conscience nationale et professionnelle avant toute
chose. La coopération sincère entre tous ceux qui sont concernés
par le fait médiatique, est garante d’empêcher toute erreur
de nature à ternir le renom de l’information libanaise et du Liban
dans le monde.”