TUNISIE
CLOTURE EN APOTHEOSE DU FESTIVAL
INTERNATIONAL DE CARTHAGE:
LE BEAU GESTE DU PRESIDENT
Le président Ben Ali à la soirée
de clôture du
Festival de Carthage, avec à ses côtés,
la Première Dame
de Tunisie et son invitée d’honneur, Mme Souha
Arafat.
UN SYMBOLE
Un symbole en ce sens que le président Ben Ali considère
que “l’avenir des peuples ne peut se construire sans des références
culturelles et des ambitions civilisationnelles propres à approfondir
le sentiment d’appartenance et le sens de l’identité et à
libérer les potentialités créatrices et innovatrices.”
UNE CONSÉCRATION
C’est, aussi, une consécration dans la mesure où la présence
du chef de l’Etat vient confirmer tout l’intérêt et la sollicitude
dont il entoure les hommes de culture et les artistes. Les premières
mesures prises dès son accession à la magistrature suprême
n’ont-elles pas porté sur l’amélioration du statut et de
la condition de ces créateurs?
Aujourd’hui plus que jamais, au moment où la Tunisie s’apprête
à aborder le prochain siècle avec ambition et optimisme,
il est important, voire décisif, pour les intellectuels et créateurs
tunisiens de se mobiliser pour gagner l’enjeu culturel inhérent
aux défis de la mondialisation, écrit à cet égard
le journal “Le Renouveau” pour qui cet enjeu, dont la maîtrise est
capitale pour l’avenir de notre pays, commande d’œuvrer pour que la culture
tunisienne soit agissante à l’échelle universelle, “en regénérant
ses capacités créatrices et son ouverture sur les autres
cultures”.
La “diva” tunisienne Amina Fakhet. |
Vue d’ensemble de la soirée de clôture au théâtre antique de Carthage |
ENVIRONNEMENT
CONVENTION DE COOPERATION TUNISO-PALESTINIENNE
Une convention de coopération dans le domaine de l’environnement
a été conclue dernièrement, à Tunis, entre
le ministère tunisien de l’Environnement et de l’Aménagement
du territoire et le ministère palestinien des affaires environnementales.
Aux termes de cette convention d’une durée de cinq ans renouvelables
et qui a sanctionné la visite effectuée en Tunisie du 15
au 20 août par le ministre palestinien des Affaires environnementales,
M. Atallah Ibrahim Abou Safia, les deux parties décident d’instaurer
une coopération solide entre elles dans tous les secteurs relatifs
à la protection de l’environnement, notamment la législation,
la mise en place des structures, la sensibilisation, la formation, les
énergies renouvelables, la lutte contre la pollution, la protection
du littoral et la lutte contre la désertification.
Le document prévoit, également, le développement
de la coopération dans le domaine de la recherche appliquée
et du transfert de technologie, ainsi que la coordination des positions
des deux parties en la matière dans les instances régionales
et internationales.
Au cours de la cérémonie de signature, Mme Faïza
Kéfi, ministre tunisien de l’Environnement et de l’Aménagement
du territoire, a présenté un programme d’action pour deux
ans axé sur l’échange d’experts, notamment en matière
d’analyse des sources de pollution, se félicitant du soutien apporté
à ces projets par l’Agence de coopération technique allemande
(GTZ).
De son côté, le ministre palestinien a rendu hommage à
la Tunisie pour les réalisations accomplies dans le domaine de la
protection de l’environnement, s’agissant entre autres de parcs urbains
et du centre international des technologies de l’environnement de Tunis,
ainsi que de l’assainissement des quartiers populaires.
MAROC
VERS L'AMELIORATION DE LA CONDITION DE LA FEMME
Des perspectives prometteuses semblent s’ouvrir devant la femme marocaine
en vue de l’amélioration de son statut et ce, à la lumière
de la volonté manifestée dans ce sens par le roi Mohamed
VI qui a placé cette question au premier plan de ses priorités.
En effet, dans son discours du 17 août, le deuxième qu’il
adresse à la nation depuis son accession au trône après
le décès de son père feu Hassan II, le nouveau souverain
avait déjà posé la question de savoir comment le Maroc
pouvait espérer “atteindre le progrès et la prospérité”
alors que les femmes, qui constituent la moitié de la société,
“voient leurs intérêts bafoués”.
Le roi Mohamed VI a, dans son discours, développé une
approche de la question empreinte de tolérance et de générosité,
mettant la femme “sur un pied d’égalité avec l’homme” et
se déclarant “contre toute iniquité ou violence dont elles
pourraient être victimes”.
D’ailleurs, un projet de loi pour “l’intégration de la femme
au développement” a été élaboré par
le secrétariat marocain à la famille et l’enfance, avec le
concours de la Banque mondiale, depuis plusieurs mois. Dans un entretien
accordé récemment au quotidien indépendant “L’Economiste”,
M. Saïd Saâdi, en charge de ce département, a souligné
que les mesures préconisées par son plan allaient toutes
dans le sens de “la volonté de modernisation” de la condition de
la femme exprimée par le roi Mohamed VI. Il a fait remarquer, dans
ce contexte, que “l’analphabétisme et la faible scolarisation, les
accès limités aux soins de santé, aux infrastructures
de base, à la formation, au travail salarié, étaient,
avec la pauvreté, la précarité de l’emploi et la faible
autonomie des femmes, autant d’handicaps au développement du Maroc”.
Les dernières statistiques citées par l’agence France
Presse, indiquent, à cet égard, que 67% des femmes adultes
marocaines, soit 7 millions, sont illettrées, contre 41% pour les
hommes, tandis que pour ce qui est des jeunes filles, 59% d’entre elles
seulement accèdent à l’école et 7% parviennent jusqu’au
baccalauréat.
TUNISIE
LA PREMIERE DAME DE TUNISIE,
Mme LEILA BEN ALI:
POUR UN PARTENARIAT ENTRE FEMMES
D'AFFAIRES ARABES
A l’occasion de la célébration de la fête de la
femme en Tunisie, Mme Leïla Ben Ali, épouse du chef de l’Etat
tunisien, a présidé l’ouverture d’un colloque sur “le rôle
du secteur bancaire dans le renforcement des investissements et du partenariat
entre les femmes d’affaires arabes”, organisé par la Chambre syndicale
des femmes chefs d’entreprises, les 11 et 12 août à Hammamet,
célèbre station balnéaire située à 80
km à l’est de Tunis.
La Première dame de Tunisie conversant avec les délégations arabes hôtes. |
Vue de la séance d’ouverture du colloque des femmes d’affaires arabes. |
S’adressant à un parterre composé de hauts responsables et de cadres féminins tunisiens et d’une soixantaine de femmes chefs d’entreprises de 16 pays arabes, la Première dame de Tunisie a souligné que “la femme arabe est, aujourd’hui, beaucoup plus consciente des responsabilités qui sont les siennes et saisit parfaitement l’importance du rôle qui lui incombe dans les différents domaines.”
INTÉGRER LES ÉCONOMIES ARABES
DANS LE CIRCUIT MONDIAL
Mettant en exergue la mission dont les femmes chefs d’entreprises arabes
sont investies pour la réalisation de la complémentarité
entre les pays auxquels elles appartiennent, dans un monde marqué
par les courants de la mondialisation, de la globalisation et les défis
qui en découlent, elle a appelé les femmes d’affaires arabes
à s’engager dans un partenariat et à s’employer à
attirer les investissements extérieurs pour contribuer à
l’intégration des économies arabes dans l’économie
mondiale.
Auparavant, Mme Leïla Ben Ali avait passé en revue les
indicateurs qui confirment la place importante qu’occupe la femme tunisienne
dans les différents secteurs d’activité, ainsi que sa présence,
de plus en plus manifeste, dans les postes de haute responsabilité
et les diverses composantes de la société civile.
Elle a également évoqué les nombreuses mesures
et incitations mises en place, notamment au plan bancaire, pour permettre
à la femme de lancer des projets et s’engager dans le domaine de
l’investissement, relevant que ces mesures ont permis d’enregistrer une
évolution remarquable du nombre de femmes chefs d’entreprises.
Le président Ben Ali a ouvert les horizons de l’espoir devant
la femme.
A l’ouverture du colloque, Mme Leïla Khayat, présidente
de la Chambre syndicale tunisienne des femmes chefs d’entreprises et de
l’Organisation mondiale des femmes d’affaires, a salué les mesures
d’avant-garde prises par le président Zein El-Abidine Ben Ali pour
encourager la participation active de la femme tunisienne dans tous les
domaines, “mesures qui, a-t-elle dit, ont ouvert devant la femme les horizons
de l’espoir et lui ont permis de mettre son énergie au service de
l’intérêt général.”
Dans une communication faite au deuxième jour des travaux, la
présidente de l’association algérienne pour la promotion
des femmes managers (SEVE), Mme Ouzrout Yasmina, a appelé à
la création d’un réseau de femmes chefs d’entreprises arabes
et à une réelle promotion de la femme arabe, en vue de son
insertion dans le développement économique et social.
POUR UN RÉSEAU DE FEMMES CHEFS D’ENTREPRISES
ARABES
La présidente de SEVE (Savoir et vouloir entreprendre) a notamment
développé “l’importance de l’espace maghrébin dans
la zone euro-méditerranéenne face à la mondialisation”,
relevant la place de choix qu’occupent les pays du Maghreb en Méditerranée,
en Afrique et dans le monde arabe, ainsi que les potentialités humaines
et naturelles “qui devraient en faire, a-t-elle dit, des partenaires incontournables
dans toute initiative touchant l’espace euro-méditerranéen.”
ALGERIE - MAROC
ATTACHEMENT A L'UMA
Le Maroc et l’Algérie ont réaffirmé leur attachement
à l’Union du Maghreb arabe (UMA) à quelque trois mois de
la tenue du sommet maghrébin prévu à l’automne prochain
à Alger.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire français
“L’Express”, le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est
dit attaché à “l’émergence” d’une entité maghrébine
unie et prospère, capable de “s’adapter aux exigences de la mondialisation”
et de consolider les “liens mutuels qui défient les aléas
de la politique”. Aux yeux du président algérien, l’idéal
maghrébin serait meilleur et ses retombées réelles
“si nous commencions à réfléchir un peu comme les
Européens et à aller vers des économies intégrées
et complémentaires”. La réussite de ce pari suppose, selon
lui, l’avènement d’une politique économique commune qui “tienne
compte de l’égalité des intérêts, des profits,
des dividendes et de l’équilibre régional”.
De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères
et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa, qui vient d’effectuer
un séjour à Alger en tant qu’envoyé du roi Mohamed
VI, a souligné, à l’issue d’une audience auprès du
chef de l’Etat algérien, que le Maroc œuvre sous la direction de
son souverain, à intensifier les efforts et s’emploie “aux côtés
de l’Algérie, de la Tunisie, de la Jamahirya libyenne et de la Mauritanie,
à réaliser ce rêve qu’est l’UMA, affirmant que ce rêve
sera “lancé en novembre prochain à Alger”.
VERS UNE RENCONTRE BOUTEFLIKA-MOHAMED VI
A une question sur une éventuelle rencontre entre le président
Bouteflika et le roi Mohamed VI, le chef de la diplomatie marocaine dira:
“Nous espérons que la rencontre aura lieu dans les prochains jours,
soit à la fin de la période de deuil au Maroc et une fois
finalisées les dispositions nécessaires à la tenue
d’une telle rencontre qui sera, je crois, cordiale et historique”.
A son arrivée dans la capitale algérienne, M. Benaïssa
avait déclaré avoir été chargé par le
souverain marocain d’informer le président algérien “des
derniers développements intervenus au niveau des relations bilatérales
et d’échanger les points de vue sur plusieurs questions intéressant
les relations maroco-algériennes et la situation dans la région
d’une manière générale”.
PROCHAINE RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement marocain a indiqué
que l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie
n’est plus qu’une question de procédures techniques et sécuritaires.
Lors d’un point de presse tenu à l’issue d’un conseil de gouvernement,
M. Khalid Alioua a précisé qu’“il est nécessaire de
résoudre quelques questions techniques et sécuritaires avant
d’ouvrir les frontières”. “C’est là une responsabilité
commune des deux parties”, a-t-il ajouté, en notant que la visite
du chef de la diplomatie marocaine à Alger “vise à améliorer
et à préserver le bon voisinage entre les deux pays et à
faire en sorte que les relations bilatérales retrouvent leur cours
normal”.
LIBYE - USA
KADHAFI A WASHINGTON?
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ira-t-il à Washington? Telle
est la question que nombre d’observateurs commencent à se poser,
à la lumière des contacts libyo-américains dont fait
état un journal émirati.
Selon le quotidien “Al Ittihad” d’Abou Dhabi cité par l’agence
koweitienne de presse “KUNA”, la Libye et les Etats-Unis d’Amérique
ont entamé ces derniers jours à Malte “un dialogue important,
en vue de mettre au point un programme visant à améliorer
et à normaliser les relations entre les deux parties”.
Le journal indique que ce dialogue sera couronné par l’annonce
de la date d’une visite qu’effectuerait le dirigeant libyen à Washington.
“Al Ittihad” ajoute que le dialogue qui a commencé avec l’accord
du président américain Bill Clinton, a groupé des
responsables des ministères des Affaires étrangères
des deux pays et des membres du Congrès américain.
Citant des sources qu’il n’identifie pas, le journal indique que les
récents changements observés dans la politique libyenne après
la remise des deux suspects dans l’affaire de Lockerbie, ont contribué
à encourager l’Administration américaine à aller de
l’avant, pour engager le premier dialogue sérieux avec la Jamahirya
libyenne dans le but de normaliser les relations.
Le quotidien précise que les deux parties au dialogue s’emploient
à mettre en place les fondements de relations américano-libyennes
privilégiées, après une longue période de tension
et de confrontation entre Tripoli et Washington.
LE SENEGAL VEUT ADHERER A L'UMA
Après l’Egypte qui a formulé le désir de devenir
membre de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et dont la demande sera examinée
lors du sommet de cet ensemble sous-régional prévu à
Alger en novembre prochain, le Sénégal vient à son
tour d’exprimer le souhait d’obtenir le statut de membre associé
de l’UMA.
Lors d’une conférence de presse tenue devant la presse dakaroise
et les correspondants étrangers, le président Abdou Diouf
a indiqué que le Sénégal souhaite obtenir ce statut,
compte tenu de son voisinage avec la Mauritanie, membre de l’UMA et des
bonnes relations qu’il entretient avec tous les pays du Maghreb. Etre membre
associé de l’UMA, c’est aussi aller du dialogue afro-arabe et d’une
intégration plus profonde et plus positive, a ajouté le chef
de l’Etat sénégalais.