BOMBE A RETARDEMENT

par EDOUARD BASSIL
Ainsi que nous l’avons écrit dans notre précédente livraison, le dossier libanais a été soulevé au sommet francophone de Moncton et le sera, aussi, fin septembre au cours de la session de la Ligue arabe: enfin, aux Nations Unies où le chef du gouvernement présidera la délégation officielle et prononcera le mot du Liban devant l’assemblée générale.
A Moncton et comme il fallait s’y attendre, le chef de l’Etat a parlé du problème des réfugiés sans ambages, en termes clairs et directs. Il a mis en garde contre le danger de l’implantation “qui serait  une bombe à retardement pouvant menacer la sécurité et la paix régionales.”
“Le cas des 400.000 Palestiniesn vivant dans les camps en territoire libanais, a dit encore le président Lahoud, doit être tranché sans retard, “leur sort étant une responsabilité internationale... Il faut confirmer le droit des réfugiés à l’autodétermination et au retour. Rien ne sera fait, si on envisage leur cas sous l’aspect humanitaire, sans tenir compte de son aspect politique”.
De son côté, le président Hoss a soutenu le même point de vue au cours de sa rencontre, samedi dernier, avec Mme Madeleine Albright au Grand Sérail. Il a même insisté sur le règlement du problème des réfugiés dans le plus bref délai, alors que le chef du  département d’Etat US est d’avis “de le discuter dans le cadre du règlement final”.
M. Hoss abondera dans le sens du chef de l’Etat quand il prendra la parole à la tribune de l’ONU.
Il restera à savoir dans quel sens se prononcera la communauté internationale! 

Home
Home