TUNISIE Élections
SOUTIEN TOUS AZIMUTS A LA CANDIDATURE
DE L'ACTUEL PRESIDENT
LE BILAN DE BEN ALI VOTERA POUR
LUI
LES ORGANISATIONS DE MASSE ET LES ASSOCIATIONS
CORPORATIVES AUSSI
Outre ces formations politiques, les organisations de masse, telles
l’Union générale des travailleurs de Tunisie (UGTT), les
différentes structures de jeunesse (plus de 50% de la population
tunisienne est constituée des moins de 25 ans), l’Union nationale
tunisienne de la femme (UNFT), l’Union tunisienne de l’agriculture et de
la pêche (UTAP) qui encadre plus du tiers de la population active,
ainsi que la quasi-totalité des associations corporatives et socio-professionnelles:
les ingénieurs, les journalistes et autres, ont apporté leur
soutien sans réserve à la candidature du président
Ben Ali, en signe de reconnaissance pour l’action salutaire et salvatrice
qu’il mène sans relâche au service de la Tunisie.
UN SCRUTIN PLURIEL POUR LA PREMIÈRE
FOIS DANS L’HISTOIRE DE LA TUNISIE
Le scrutin présidentiel d’octobre sera marqué d’une pierre
blanche en ce sens que, pour la première fois dans l’Histoire de
la Tunisie contemporaine, les électeurs auront à choisir
entre plusieurs candidats. Outre le président Ben Ali, candidat
du parti au Pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique
(RCD), deux dirigeants de partis d’opposition seront en lice. Il s’agit
de MM. Mohamed Belhaj Amor (62 ans), secrétaire général
du Parti de l’unité populaire (PUP/ gauche modérée)
et Abderrahmane Tlili (63 ans), secrétaire général
de l’Union démocratique unioniste (UDU/ d’obédience nationaliste
arabe).
Cette pluralité des candidatures à la présidentielle,
c’est le président Ben Ali lui-même qui l’a voulue pour avoir
initié un amendement exceptionnel du texte de la Constitution assouplissant
les conditions d’éligibilité à la magistrature suprême,
le but déclaré étant de conforter le processus démocratique
qu’il a enclenché dès la prise en charge de ses fonctions
présidentielles, selon une démarche progressive, résolue
et irréversible, à même de prémunir le pays
de tout revers et de tout dérapage.
Les innombrables mesures qu’il a prises ces dernières années
ont, en effet, permis d’asseoir cette démarche sur des bases solides
et de lui assurer une évolution rationnelle et sereine. C’est ainsi
que l’opposition a pu accéder pour la première fois en 1994
à la Chambre des députés qui, jusque-là, était
monocolore et ce, à la faveur d’une révision introduite dans
ce sens dans le code électoral. Le nombre de sièges qu’elle
occupe dans l’institution parlementaire passera, par ailleurs, de 19 actuellement
à 34 après les élections législatives qui auront
lieu le même jour que l’élection présidentielle, grâce
à une deuxième révision du code électoral.
Parallèlement, les droits de l’homme ont été consolidés
dans leurs différents aspects à travers la mise en place
des structures adéquates chargées de veiller à la
protection de ces droits, s’agissant notamment du comité supérieur
des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui présente
chaque année au chef de l’Etat un rapport relevant les éventuelles
lacunes constatées en la matière et contenant des suggestions
à l’effet de consolider ces droits. Dans les établissements
scolaires, une matière portant sur la culture des droits de l’homme
figure, désormais, dans les programmes d’enseignement.
PERFORMANCES ÉCONOMIQUES REMARQUABLES
Au plan économique, les performances remarquables réalisées
par la Tunisie de l’Ere Nouvelle dans l’ensemble des secteurs d’activité
sont unanimement saluées et lui valent admiration et considération
auprès de toutes les institutions internationales compétentes,
tels le FMI et la Banque mondiale connus pour leurs appréciations
rigoureuses. Le niveau du revenu par tête d’habitant qui a été
multiplié une fois et demie au cours des dix dernières années,
passant de près de 1000 dollars à plus de 2500 dollars et
le taux de croissance du PIB qui s’est situé tout au long de cette
période au dessus de 5%, atteignant certaines années plus
de 6%, sont à eux seuls éloquents.
Point fort, parmi d’autres, de l’approche du président Ben Ali,
la dimension sociale est allée de pair avec l’économique,
de sorte qu’aucune frange de la société ni aucune région
du pays ne soit marginalisée et encore moins exclue du processus
évolutif que connaît le pays, mais, bien au contraire, qu’elles
puissent bénéficier des fruits de la croissance.
EXPÉRIENCE SOCIALE D’AVANT-GARDE
C’est ainsi que le chômage a pu être maîtrisé
et que, chaque année, la demande additionnelle d’emploi est résorbée,
qu’une politique salariale consensuelle a été instaurée
qui préserve et améliore le pouvoir d’achat du citoyen et
que les catégories sociales démunies ont vu leur condition
élevée à un niveau décent, grâce à
une expérience d’avant-garde consistant en la mise en place de structures
efficientes, tels le Fonds de solidarité nationale (FSN), la Banque
tunisienne de solidarité (BTS) et d’un système de microcrédits
géré par les ONG.
Plus connu sous le numéro de son code postal “26/26” dont la
réputation a dépassé les frontières de la Tunisie
et suscité l’adhésion de grandes figures de la scène
internationale pour la noblesse de la cause qu’il véhicule, notamment
de grandes stars mondiales, telles le célèbre chanteur américain
Michael Jackson et la diva libanaise Feyrouz, le FSN dont l’objectif est
d’éradiquer toutes les “zones d’ombre” (de pauvreté) du territoire
tunisien à l’orée de l’an 2000, est, moins de sept ans après
sa création, en passe de gagner le pari, à voir les transformations
radicales qu’il a permis d’introduire dans les centaines de zones ciblées:
construction d’écoles, de centres de soins de santé, de routes,
adduction d’eau potable, électrification et création de sources
de revenus stables au profit des populations qui, partant, ont été
intégrées dans la dynamique générale de développement
du pays.
Quant à la BTS et au système de microcrédits,
de création plus récente, des milliers de jeunes, notamment
de femmes, ont bénéficié de leurs interventions pour
lancer des projets individuels ou familiaux sur la base du principe du
“compter sur soi”.
C’est dire que le 24 octobre c’est, en définitive, le bilan
de Ben Ali qui votera pour lui.
LES ETATS-UNIS SUR LA PISTE EUROPEENNE
DE LA RECONVERSION DE DETTES?
Devant le Conseil des relations étrangères, l’ambassadeur
américain Edward Gabriel, a proposé à ses compatriotes
de suivre le modèle européen de reconversion de dettes dans
les pays en développement: “En utilisant cette méthode, la
France et l’Espagne ont jusqu’à présent converti 20% de leur
importante dette bilatérale officielle en investissements privés
au Maroc. Ceci a créé de “l’argent bon marché” pour
les firmes étrangères concurrençant les compagnies
américaines, afin de gagner des marchés contractuels”, a
expliqué le diplomate américain.
SUIVI DES DOSSIERS DE LA COOPERATION BILATERALE
Les dossiers de la coopération étaient à l’ordre
du jour à l’occasion de la réunion à Tunis de la haute
commission mixte de suivi. Présidée par les Premiers ministres
des deux pays, MM. Hamed Karoui (Tunisie) et Mohamed Ahmed Al-Mangouch
(dont le titre officiel est secrétaire général du
comité populaire général de la Jamahirya arabe libyenne),
cette réunion a permis de procéder à l’évaluation
des étapes franchies dans l’exécution des projets de complémentarité
convenus entre les deux pays voisins.
Projet phare du programme arrêté, l’exploitation en commun
du champ pétrolifère “7 novembre” avance à la satisfaction
des deux parties. Les travaux de ce projet, confiés à un
consortium séoudo-malais, ont commencé à la mi-août
par le forage d’un premier puits de 3.550 mètres de profondeur
sur ce champ off-shore situé dans les eaux territoriales entre la
Tunisie et la Libye et couvrant une concession de 3.000 km2.
L’avancement des travaux de raccordement des réseaux électriques,
le projet de gazoduc d’une capacité de deux milliards de m3 entre
les deux pays, ainsi que l’accroissement remarquable des échanges
commerciaux et les réalisations accomplies dans le secteur de l’agriculture
et de la pêche ont été, également, examinés
lors de cette réunion, indique un communiqué conjoint.
Le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Libye
a dépassé les 550 millions de dollars en 1998, avec un léger
excédent en faveur de la Tunisie (+ 16 milliards), Tunis et Tripoli
ambitionnant de le porter cette année à 700 milliards.
Concernant le processus maghrébin, le communiqué tuniso-libyen
souligne que l’accent a été mis sur la nécessité
de réactiver les institutions de l’Union du Maghreb arabe (UMA),
de dynamiser ses structures et de tenir les réunions programmées
pour la prochaine étape selon l’échéancier convenu.
LE MINISTRE FRANCAIS DE LA DEFENSE:
LA TUNISIE, LE ROLE LE PLUS
CONSTRUCTIF
DANS LA REGION DU MAGHREB
“La Tunisie est le pays qui peut jouer le rôle le plus constructif
pour établir de meilleures conditions de paix et de stabilité
dans la région”, a déclaré à Carthage (proche
banlieue de Tunis) le ministre français de la Défense, M.
Alain Richard, à l’issue d’une entrevue avec le président
tunisien Zein El-Abidine Ben Ali.
MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME DE COOPERATION "TRES PRATIQUE"
La Tunisie et le Maroc ont mis en place une plate-forme de coopération
“très pratique” à la faveur de la réunion de la haute
commission mixte qui a tenue sa dernière session ordinaire à
Rabat, sous la présidence des deux Premiers ministres, MM. Hamed
Karoui et Abderrahmane Youssoufi.
Cette session a été couronnée par la signature
de huit conventions portant sur la coopération bilatérale
dans divers domaines, dont la technologie informatique, la pêche,
la coproduction cinématographique, les échanges culturels,
l’artisanat et la promotion des exportations.
Le Premier ministre tunisien a exprimé, à cette occasion,
la fierté de la Tunisie des relations solides et privilégiées
qui l’unissent au Maroc au plan tant officiel que populaire, rapports,
a-t-il souligné, qui ont été et demeureront à
jamais un modèle de sincérité et de fidélité
aux liens historiques et civilisationnels, à la communauté
d’appartenance et de destin.
Après avoir rappelé la visite d’Etat effectuée
par le président Zein El-Abidine Ben Ali au Maroc en mars dernier
et les résultats fructueux qu’il avait eus alors avec le défunt
roi Hassan II, M. Karoui a indiqué que les contacts continus qu’entretiennent
le chef de l’Etat tunisien et le roi Mohamed VI reflètent la volonté
des deux dirigeants de consolider la démarche empruntée par
les deux pays par de nouveaux acquis concrets, à la lumière
notamment de la signature de l’accord portant création d’une zone
de libre-échange entre la Tunisie et le Maroc, considérée
à juste titre comme une étape avancée sur la voie
de la complémentarité et de l’intégration et un important
jalon dans l’édifice maghrébin, a-t-il ajouté.
De son côté, le Premier ministre marocain s’est félicité
du niveau exemplaire qu’ont atteint les relations entre la Tunisie et le
Maroc, relations, a-t-il dit, qui permettront aux deux pays d’être
en phase avec les mutations accélérées que connaît
le monde aujourd’hui.
M. Youssoufi a, par ailleurs, déclaré que le moment est
venu pour réfléchir sérieusement et d’une façon
pratique à la manière de parachever l’édification
de l’Union du Maghreb arabe (UMA) que les deux Premiers ministres ont qualifiée
de “choix stratégique et irréversible”.
VISITE OFFICIELLE DU SULTAN DE BRUNEI
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La visite du sultan de Brunei au Maroc n’est pas passée inaperçue.
Suivi par une marée de journalistes, comme à son habitude,
l’homme qui est considéré comme l’un des plus riches du monde,
s’est rendu au Maroc pour présenter ses condoléances au nouveau
roi Mohamed VI et se recueillir devant la tombe du roi Hassan II. Durant
son séjour, le sultan de Brunei a discuté avec son hôte
royal des différentes relations qui existent entre les deux pays,
visant à les consolider et les raffermir.
BIENTOT, LA PREMIERE CHAINE TV MAGHREBINE EN FRANCE
Le lancement officiel de la première chaîne de télévision
maghrébine de France “Beur TV”, qui doit émettre sur le câble
et le satellite, aura lieu au début de l’an 2000, a annoncé
son fondateur Nacer Kettane, président du réseau radiophonique
national et international thématique et associatif de radio “Beur
FM”.
“Beur TV”, à vocation généraliste avec une programmation
riche et variée, privilégiera des “missions de citoyenneté”
en diffusant des programmes axés sur les questions liées
à l’intégration des immigrés en France, dans le but
de contribuer à la lutte contre le racisme, la xénophobie,
l’intolérance et les discriminations, précise Nacer Kettane,
dans un communiqué publié à Paris. La première
chaîne de télévision destinée au public maghrébin
vivant en France proposera, également, aux téléspectateurs
des débats, des documentaires, des films mettant en valeur la richesse
et la diversité culturelle des pays du sud de la Méditerranée,
indique le communiqué. “Beur TV” qui répond à “une
vraie demande du public et s’inscrit dans une démarche totalement
privée associant, notamment, des partenaires euro-méditerranéens,
vient aussi compléter l’offre thématique française”,
explique son fondateur. Le budget annuel de la première chaîne
de télévision maghrébine est estimé à
50 millions de francs français. La chaîne sera financée
par la publicité et les reversements des opérateurs câble
et satellite, ajoute le communiqué.