DEMOGRAPHIE ET DISPARITE SOCIALE
par EDOUARD BASSIL |
Depuis le début d’octobre, la population
du globe est de six milliards et ne cessera de croître. Selon les
démographes des Nations Unies, elle atteindra neuf milliards d’habitants
en l’an 2050.
Les mégalopoles étoufferont sous la pression grandissante des masses, dont une bonne partie viendra des régions rurales, dans l’illusion d’y trouver un gagne-pain et de meilleures conditions de vie. Malheureusement, la plupart des fois les populations rurales courent à leur déchéance et à leur perte dans les centres urbains qui accentuent leur misère et sont pour eux une source de désespoir. La planète Terre pourra-t-elle faire face à cette situation? L’ONU assure qu’elle peut nourrir plus que six milliards d’êtres humains, à une condition: redistribuer une richesse de plus en plus concentrée, dont profitent partout des classes privilégiées qui s’enrichissent aux dépens des classes défavorisées par le sort. Il importe donc de mieux répartir les richesses. Des solutions existent à l’échelle planétaire; il faut les trouver et, surtout, les appliquer. C’est une question d’urgence. Car la population mondiale d’après les prévisions d’organismes internationaux qualifiés, atteindra en l’an 2050: 392 millions en Amérique du Nord; 809 millions en Amérique latine, 623 millions en Europe, 1,766 milliard en Afrique et 5,268 milliards en Asie. Comme on le constate, la procréation est plus grande dans les continents africain et asiatique. Faut-il y instituer le contrôle des naissances? Dans l’affirmative, ce moyen rendra-t-il plus aisée la répartition des richesses et, partant, dissipera-t-il la disparité sociale? |