AU COURS DE SA VISITE A L'ORDRE DES JOURNALISTES MOUNIR EL-HAJJ:
"LA CRISE DES KATAEB EST SUPERFICIELLE ET L'UNITE DU PARTI N'EST PAS MENACEE"

En rendant visite à l’Ordre des journalistes, Me Mounir el-Hajj, leader du parti Kataëb, déclare: “Ce parti n’est pas la propriété de ses membres, mais de tous les Libanais, car il s’acquitte d’un rôle national historique important dont il n’a jamais dévié. Il faiblit parfois; puis, redevient fort et a connu au cours de la dernière étape un essor que nous devons préserver”.
 

Me el-Hajj précise que la crise traversée dernièrement par les Kataëb n’a pas de causes profondes; mais superficielles. “Certains médias l’ont amplifiée, des mains occultes ayant aidé ou contribué à cela. Il n’est pas permis, poursuit-il, de donner à cette crise une dimension qu’elle n’a pas. Il faut, au contraire, la ramener à sa dimension réaliste et naturelle.”

LA CRISE SERA DÉPASSÉE
“Puis, j’affirme que la lucidité des membres des Kataëb et, spécialement ceux du bureau politique, doivent œuvrer, en définitive, partant de leur compréhension et de la prise de conscience de leur responsabilité, à l’effet de dépasser cette crise éphémère, afin que le parti s’engage de nouveau sur la voie qui a toujours été la sienne.”
Me el-Hajj reconnaît le rôle des médias à apaiser le climat, “pour favoriser la reprise d’un dialogue réaliste et objectif dans nos rangs”.
Interrogé sur le but des visites qu’il effectue, ces derniers temps, aux instances politiques et religieuses, il répond: “Leur but est le même que celui de ma visite à l’Ordre des journalistes. De fait, je répète les mêmes réflexions et idées dans toutes mes rencontres, car nous voulons apaiser les esprits et non donner à la crise une dimension qu’elle n’a pas”.
A la question: “L’unité des Kataëb est-elle menacée”, son leader répond par la négative pour la raison que la cause de la crise est superficielle, en ce sens qu’aucune divergence n’existe autour de la pensée du parti et de sa ligne au plan politique et national.
“Je suis persuadé qu’après l’apaisement du climat et des esprits, conclut M. el-Hajj, le dialogue réaliste reprendra et nous parviendrons, en définitive, à dépasser la crise.” 


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