Me el-Hajj
précise que la crise traversée dernièrement par les
Kataëb n’a pas de causes profondes; mais superficielles. “Certains
médias l’ont amplifiée, des mains occultes ayant aidé
ou contribué à cela. Il n’est pas permis, poursuit-il, de
donner à cette crise une dimension qu’elle n’a pas. Il faut, au
contraire, la ramener à sa dimension réaliste et naturelle.”
LA CRISE SERA DÉPASSÉE
“Puis, j’affirme que la lucidité des membres des Kataëb
et, spécialement ceux du bureau politique, doivent œuvrer, en définitive,
partant de leur compréhension et de la prise de conscience de leur
responsabilité, à l’effet de dépasser cette crise
éphémère, afin que le parti s’engage de nouveau sur
la voie qui a toujours été la sienne.”
Me el-Hajj reconnaît le rôle des médias à
apaiser le climat, “pour favoriser la reprise d’un dialogue réaliste
et objectif dans nos rangs”.
Interrogé sur le but des visites qu’il effectue, ces derniers
temps, aux instances politiques et religieuses, il répond: “Leur
but est le même que celui de ma visite à l’Ordre des journalistes.
De fait, je répète les mêmes réflexions et idées
dans toutes mes rencontres, car nous voulons apaiser les esprits et non
donner à la crise une dimension qu’elle n’a pas”.
A la question: “L’unité des Kataëb est-elle menacée”,
son leader répond par la négative pour la raison que la cause
de la crise est superficielle, en ce sens qu’aucune divergence n’existe
autour de la pensée du parti et de sa ligne au plan politique et
national.
“Je suis persuadé qu’après l’apaisement du climat et
des esprits, conclut M. el-Hajj, le dialogue réaliste reprendra
et nous parviendrons, en définitive, à dépasser la
crise.”