LA CHUTE DES CHEVEUX, MAL DU SIECLE

D’après les dernières statistiques mondiales, au moins soixante pour cent des êtres humains sont atteints d’alopécie à tous les stades.
Allant d’une simple chute de cheveux momentanée ou persistante, jusqu’à des calvities caractérisées frontales, temporales ou occipitales (tonsures) et, des fois, un blanchiment précoce de cet ornement naturel de notre chef.
Ce phénomène éprouvant se manifeste chez les deux sexes, à tous les âges. Un homme qui se dégarnit en ce sens à vingt ans, risque d’être complètement chauve dix ans plus tard. Il faut donc bien agir avant qu’il ne soit trop tard.
 
En quatre tableaux et en huit mois, repousse des cheveux dans une tonsure.

LES CAUSES DU DÉLABREMENT   DE NOTRE CHEVELURE
Elles sont nombreuses et de différentes origines. Le point de vue héréditaire concerne, surtout, les mâles affectés par un dérèglement de l’hormone correspondante et de ses dérivés. Ce handicap peut être traité, naturellement, en bloquant la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, cause de l’alopécie androgénétique.
Le dysfonctionnement de certaines glandes endocrines comme la pituitaire et la thyroïde; des maladies à haute fièvre comme l’influenza, la typhoïde, la pneumonie ou, tout simplement, un stress excessif, provoquent l’alopécie.
De même, certaines mycoses, pellicules et pellades, accompagnées d’une séborrhée grasse exagérée, produisent un étouffement des follicules pileux, qui peuvent être, aussi, arrachés au cours de lésions de grattage allergique. Le même effet néfaste apparaît lors d’une exposition aux radiations nucléaires ou de l’usage de drogues anticancéreuses. Certaines pollutions corrosives de l’air dues à la circulation automobile ou aux cheminées d’usines sont caustiques, non seulement pour les yeux, les poumons ou la peau mais, également, pour notre chevelure non protégée.
Une cause majeure diététique concerne les aliments trop gras. Mais, aussi, une carence en amino-acides sulfurés comme la cystéine, la méthionine et certains oligo-éléments comme le zinc, peut déterminer certaines calvities.

RÉMINISCENCES HISTORIQUES
Depuis la nuit des temps, l’homme n’a jamais été aussi fortement sujet à la calvitie que depuis le XXème siècle et même les femmes n’ont pas été épargnées par ce fléau anticapillaire.
Il y a trois à quatre mille ans, du temps des Sumériens, des Assyriens et des Egyptiens, le peuple et la classe dirigeante portaient tous une chevelure et une barbe bien fournies (à part l’Egypte pour la barbe), tel que le montrent les représentations sur pierre et tableaux de ces époques. Il en fut de même, plus tard, pour les Grecs et les Romains.
Du Moyen Age jusqu’au XIXème siècle, les religieux arboraient des têtes rasées et des tonsures artificielles.
C’est donc à partir du siècle dernier que l’on remarque sur les gravures des têtes plus ou moins dégarnies chez les hommes et qu’on enregistre dans les pharmacopées un peu plus de préparations capillaires naturelles héritées, pour la plupart des médecins-apothicaires comme El-Razi et Ibn Sina (Avicenne).
 

Gilgamesh, le premier utilisateur 
du Ferula Hermonis, avait un 
système pileux dense.

A la base des grosses racines de Ferula,
on remarque les fines radicelles utilisées.


Les Assyriens portaient la barbe et une chevelure fournie.

LA CALVITIE ET SON TRAITEMENT
Comme nous l’avons déjà dit, c’est à partir du XXème siècle avec les pollutions ascendantes de l’air et de l’eau, associées à des contaminations et carences alimentaires que l’alopécie se généralise chez les hommes comme chez les femmes.
Ce phénomène est amplifié, massivement, par la superpopulation actuelle, aggravée par un état permanent d’insécurité et de guerres créant un stress collectif sur toute la planète.
Une exception corrobore notre étude et se situe au niveau des peuplades dites sauvages qui vivent loin de nous, dans les forêts ou des îles perdues. Elles sont toutes pourvues de chevelures absaloniennes ou de crânes rasés, rituellement.
Nos dermatologues modernes pris de court par cette invasion gigantesque de chauves, ont abandonné les traitements classiques à base de boues sulfureuses, d’argile verte et de certains cataplasmes, lotion et élixirs extraits de nombreuses plantes plus ou moins actives, sans essayer d’en faire une sélection constructive. Ces préparations dépendant du rayon cosmétique plutôt que médicamenteux, ne concernent pas uniquement les pharmaciens qui ne s’y intéressent plus.
 

Fleurs caractéristiques des
lavandes sauvages.
 

Feuilles bilobées de Ginkgo
importé du Japon.

Massif dense de plantules 
de Circœa lutetiana très rares.

Belle variété de lierre grimpant.
 
CHIMIOTHÉRAPIE ET CHIRURGIE PLASTIQUE
D’abord, pour traiter les pellicules et la séborrhée grasse, il est conseillé d’utiliser les shampoings les plus doux et les moins caustiques, mais pas tous les jours. Sinon, nous risquons d’éliminer nos cheveux en même temps que les squames et le sébum huileux.
Les dermatologues et les esthéticiens traitant les cheveux, ont abandonné les produits peu actifs en ce sens du type: biotine, orizanol, hinokitial, takanal et même le ginseng, originaires de l’Asie de l’Est.
Ils prônent, actuellement, deux éléments chimiothérapiques: le premier, le minoxydil vieux de dix ans, est d’action vasodilatatrice. Il est appliqué, journellement, en shampoing et en lotion pour faire croître les cheveux ou empêcher leur chute.
Le second, récent ou finastéride pris par voie buccale, bloque la transformation du testostérone en dihydrotestostérone, agent de la chute capillaire. Non administrable aux femmes enceintes dont le fœtus peut-être malformé , son traitement est onéreux: 400 F.F. par mois. Ces deux produits doivent être utilisés sans arrêt. Sinon la chute reprend.
Mais selon le cas et avec le temps, ces deux éléments perdent de leur activité ou produisent des effets secondaires; il faut, si on le peut, avoir recours à la chirurgie plastique. De trois façons:
1) Par minigreffe. (3 à 5 cheveux à la fois).
2) Par microgreffe (1 à 2 cheveux à la fois)
ces deux traitements périodiques coûtent 8.000 à 20.000 F.F.
3) Par réduction de tonsures. Inciser, d’abord et rapprocher avec sutures, les deux bords chevelus; chaque séance de  15 à 20.000 F.F.

LOTION CAPILLAIRE ANTI-CHUTE ET REPIGMENTANTE
Après cinquante-deux ans de profession pharmaceutique et phytothérapique; suite à des recherches bibliographiques très anciennes et à des essais en laboratoire et sur le terrain, j’ai pu parfaire une préparation cosmétique très simple et à haute action capillaire.
Durant cinq ans d’applications à des membres de ma famille, j’ai pu réussir une lotion capillaire efficace et agréable à appliquer, formée exclusivement d’éléments naturels n’ayant aucune contre-indication. L’enjeu était de taille. Il fallait préparer une lotion capillaire naturelle parfaite et polyvalente.
Facile à appliquer et d’odeur agréable, elle élimine les pellicules et réduit la séborrhée huileuse qui étouffe le follicule pileux.
Ainsi, elle arrête en peu de temps les fortes chutes de cheveux des périodes télogènes, tout en favorisant la repousse du duvet restant. De plus, elle rajeunit la fonction chromatophore des bulbes pileux de façon à repigmenter, progressivement, les cheveux naturellement ou prématurément blanchis.

QUATRE PLANTES RARES À TROUVER
Sans être cachottier, j’affirme utiliser, surtout, pour cette lotion capillaire, cinq plantes principales dont quatre rares et même difficiles à distiller, à extraire et à stabiliser:
1) Les fines radicelles de “Ferula Hermonis”
2) Les fleurs de Lavande, de préférence sauvages (“Lavendula Spica”)
3) Les feuilles de “Ginkgo biloba”
4) Les feuilles et les fleurs de Circœa lutetiana, (“Enchanter’s Shade”, en anglais).
La cinquième moins rare est le lierre grimpant (“Hedera Helix”).
Il y en a deux variétés de lotions capillaires: Viricapil pour les hommes
Femicapil pour les femmes.
L’utilisation est la même dans les deux cas. Verser sur les cheveux secs, le soir, la valeur d’une cuillerée à soupe de la lotion. Frictionner la chevelure durant deux minutes, tout en insistant sur les zones dégarnies couvertes de duvet résiduel. Faire, ensuite, un léger massage avec une serviette ou une brosse épaisse mais douce. Peigner. Appliquer une fois par jour.
En l’espace de dix jours à deux semaines, les chutes de cheveux cessent et le duvet résiduel marquant des follicules encore vivants commence à croître progressivement. Se laver les cheveux tous les trois à quatre jours avec des shampoings doux.
Parallèlement, les pellicules commencent à disparaître. De même, les séborrhées huileuses s’estompent.
En deux à trois mois, l’effet est visible. Pour la repigmentation progressive des cheveux, une période d’au moins six à huit mois est nécessaire.

CONSTATATIONS ET ESPOIRS
La lotion a été adoptée par beaucoup de personnes sujets à des chutes même importantes de cheveux  et plusieurs médecins la prescrivent. Le rendement est valable.
Mondialement, je me permets de le dire, aucune lotion n’est aussi efficace et polyvalente. On économise la nocivité des shampoings durs pour les pellicules et les colorants artificiels qui nuisent à la chevelure.

PIERRE MALYCHEF

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