TUNISIE
A LA TACHE
Fidèle à sa démarche pragmatique qui a valu à
la Tunisie, ces douze dernières années, une réussite
socio-économique remarquable et lui a permis d’opérer des
avancées résolues sur la voie de la démocratisation
de la vie politique et du renforcement continu des droits de l’homme et
des libertés, le président Zein El-Abidine Ben Ali s’est,
aussitôt, réélu le 24 octobre dernier pour un troisième
mandat de cinq ans, attelé à la tâche pour traduire
dans le concret son ambitieux programme électoral visant à
hisser la Tunisie au rang des pays avancés à l’orée
du siècle prochain.
“Nous n’avons pas attendu, ne serait-ce qu’un seul jour, pour entamer
la mise en œuvre de ce programme. En effet, les travaux ont, d’ores et
déjà, commencé pour la matérialisation de tous
les projets qui y sont inscrits et la consécration de tous ses éléments,
un par un, selon le calendrier établi et le degré de priorité
de chacun d’eux”, devait faire observer le président Ben Ali, lors
d’une réception offerte au lendemain de sa réélection.
UN BUDGET À LA HAUTEUR DES AMBITIONS
Reflet du programme tracé par le président Ben Ali, à
l’horizon 2004, le budget de l’Etat pour le prochain exercice dépassera
pour la première fois dans l’Histoire contemporaine de la Tunisie,
la barre des 10 milliards de dinars (environ 9 milliards de dollars), précisément
10,510 milliards DT, soit une augmentation de 9,6% par rapport à
l’exercice précédent. Outre l’emploi, le nouveau budget sera
principalement consacré au développement régional,
à l’éducation et à la recherche, ainsi qu’à
l’enseignement supérieur, à la formation professionnelle,
à la recherche scientifique, technologique et à la culture.
Les ressources propres représentent les deux-tiers du budget,
ce qui dénote le souci de compter sur les propres moyens du pays
et de limiter le recours à l’endettement à des niveaux modérés.
L’un des principaux chapitres du budget est consacré au lancement
d’un ensemble de programmes et de grands projets d’avenir dans les domaines
des ressources hydrauliques, de l’infrastructure et de l’environnement.
Le programme tracé par le président Ben Ali pour les
cinq années à venir, rappelle-t-on, prévoit, outre
la satisfaction de la demande additionnelle de l’emploi, notamment de porter
le revenu par habitant de près de 2.500 dollars par an actuellement
à 3.500 dollars en l’an 2004, de juguler complètement l’interruption
de la scolarité avant l’âge de seize ans, de multiplier par
deux l’investissement dans la recherche scientifique et technologique et
le budget de la culture et d’assurer un logement décent à
chaque ménage.
XIIème ANNIVERSAIRE DU
CHANGEMENT
CEREMONIE DE VOEUX AU PALAIS
DE CARTHAGE
A l’occasion de la célébration du XIIème anniversaire
du Changement du 7 novembre en Tunisie, marquant l’accession au Pouvoir
du président Zein El-Abidine Ben Ali, une réception a été
organisée au palais de Carthage (proche banlieue de Tunis), au cours
de laquelle le chef de l’Etat tunisien et son épouse, Mme Leïla
Ben Ali ont reçu les vœux de leurs hôtes, des hauts responsables
et des cadres nationaux accompagnés de leurs épouses.
![]() le président Ben Ali. |
![]() Le président Ben Ali et son épouse recevant les vœux de leurs hôtes. |
ERRATUM
Dans notre édition du 30 octobre au 6 novembre, l’article paru
en page 27 sous le titre “Le chef de l’Etat tunisien plébiscité:
Ben Ali réélu pour un troisième mandat avec 99,44%
des voix”, comportait une inexactitude au milieu du texte disant: “Bien
que la Constitution interdise le renouvellement du mandat présidentiel
plus de deux fois successives, la classe politique a passé outre
à cette règle, afin de récompenser le chef de l’Etat
pour son action infatigable en faveur du peuple tunisien”. En fait, le
texte de la Constitution tunisienne stipule que (article 38): “Le président
de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel
(...). Il est rééligible deux fois successives”. Ainsi, le
président de la République peut briguer en tout trois mandats.
Par ailleurs, l’âge du président réélu Zein
El-Abidine Ben Ali est 63 ans et non pas 68 ans comme indiqué par
erreur.
Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs.
LE MINISTRE MAROCAIN DE L'INTERIEUR,
DRISS BASRI, LIMOGE PAR MOHAMED
VI
![]() |
![]() Le roi Mohamed VI entouré de Abderrahman Youssofiet Driss Basri (à sa gauche), lors de son premier Conseil des ministres le 1er août 1999. Au second plan, Moulay Rachid (en blanc), frère du roi Mohamed VI. |
Le roi Mohamed VI du Maroc a démis de ses fonctions le puissant
ministre de l’Intérieur, Driss Basri qui a été remplacé
par Ahmed Midaoui a annoncé, récemment, l’agence de presse
officielle marocaine MAP.
Homme fort du régime marocain, Driss Basri disposait de la haute
main sur les affaires sécuritaires du royaume jusqu’à la
mort du roi Hassan II, père de Mohamed VI, en juillet dernier.
Depuis son accession au trône, le jeune souverain avait multiplié
les décisions tendant à limiter progressivement le champ
d’action de Driss Basri et son influence dans l’appareil d’Etat marocain.
De formation universitaire, son remplaçant, Ahmed Midaoui a,
successivement, occupé les fonctions de gouverneur de Mohammedia
et Tanger avant d’accéder, au début des années 90,
à la direction générale de la Sûreté
nationale. Il est assisté d’un secrétaire d’Etat en la personne
de Fouad Ali el-Himma.
Nommé ministre de l’Intérieur en 1979, Driss Basri avait
survécu à toutes les évolutions politiques du royaume
malgré son impopularité. Homme de réseaux, le ministre
de l’Intérieur s’appuyait, en outre, sur de puissants relais médiatiques
acquis à la défense de son action sécuritaire. Driss
Basri s’était vu retirer le 29 septembre la gestion du Sahara occidental,
un dossier ultra-sensible sur lequel il avait jusqu’alors tout pouvoir.
MOHAMED VI A BEN ALI:
"VOUS AVEZ FAIT DE LA TUNISIE
UNE OASIS DE PAIX ET DE STABILITE"
Le roi du Maroc Mohamed VI a fait l’éloge des acquis réalisés
par la Tunisie à l’ère du président Zein El-Abidine
Ben Ali.
Dans un message de félicitations adressé au chef de l’Etat
tunisien à l’occasion du XIIème anniversaire du Changement
du 7 novembre, marquant l’accession au Pouvoir du président Ben
Ali, le souverain marocain écrit en substance:
“Nous saisissons cette heureuse occasion pour saluer les acquis grandioses
que vous avez réalisés au profit de la Tunisie sœur qui en
ont fait une oasis de paix et de stabilité”.
Le roi Mohamed VI s’est également félicité, dans
ce message, des “relations fraternelles exemplaires empreintes de respect
mutuel qui unissent les deux pays et les deux peuples” dont “les liens
solides de foi, de sang et de langue confortent leur destin commun”.
Après avoir souligné la forte volonté du Maroc
de consolider les rapports de coopération et de solidarité
avec la Tunisie, le souverain chérifien relève avec satisfaction
l’évolution enregistrée par les relations bilatérales
dans le sens de la complémentarité au service de l’édification
du Grand Maghreb arabe.
LE MINISTRE KOWEITIEN DE LA DEFENSE
EN VISITE EN TUNISIE
LE PRESIDENT BEN ALI INVITE
AU KOWEIT
Cheikh Salem Assoubah, vice-président du Conseil des ministres
et ministre koweitien de la Défense, a effectué, dernièrement,
une visite officielle en Tunisie au cours de laquelle il a été
reçu par le président Zein El-Abidine Ben Ali.
A l’issue de l’entrevue, le responsable koweitien a déclaré
avoir transmis au chef de l’Etat les salutations de son frère cheikh
Jaber Ahmed Assoubah, émir de l’Etat du Koweit et renouvelé
l’invitation au président Ben Ali à visiter le Koweit, indiquant
que le président tunisien a accepté cette invitation dont
la date sera fixée ultérieurement.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali recevant
cheikh Salem Assoubah.
VOEUX DE KADHAGI A BEN ALI
Le président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu une communication
téléphonique du colonel Mouammar Kadhafi, chef de la Révolution
libyenne, qui lui a exprimé ses meilleurs vœux à l’occasion
de l’anniversaire du Changement et ses sincères souhaits de conduire
avec toujours plus de succès la Tunisie vers la réalisation
de ses aspirations au progrès, à la prospérité
et à l’invulnérabilité.
UN METEORITE DANS LE CIEL TUNISIEN
“Une boule lumineuse de la grosseur d’un poing” a été
aperçue dans le ciel de la Tunisie par les habitants de la ville
de Joumine, région de Bizerte (60 km au nord de Tunis), rapporte
le journal “La Presse”.
Interrogé à ce sujet, un spécialiste de l’Office
national de la métérologie de Tunisie (ONM) a confirmé
ce phénomène, précisant que plusieurs stations sismologiques
relevant de cet organisme avaient effectivement enregistré, ce jour-là,
à 18h30 locales (17h30 GMT) “une secousse qui n’avait pas cependant
les caractéristiques d’une secousse sismique”.
“Après vérification auprès de nos observateurs
et sur la foi aussi de témoins oculaires, nous avons conclu qu’il
s’agirait plutôt d’un météorite de la forme d’une boule
de 30 centimètres de diamètre environ, avec une queue ayant
donné lieu à des phénomènes lumineux et sonores
importants et qui, en percutant le sol, a produit un choc énorme
ressenti dans les régions de Bizerte et de Béja”, soit dans
un rayon d’environ 25 km.
Selon la même source, les analyses ont situé l’épicentre
de la secousse à 36,72 et 8,74 degrés avec une magnitude
de 1,8 degré sur l’échelle Richter.
Le quotidien de Tunis note que dans un passé proche, le même
phénomène a été observé dans la même
région en Tunisie et dans deux endroits différents dans le
ciel du Canada. “Il semblerait qu’une pluie de corpuscules célestes
s’abat sur la Terre ces jours-ci”, en déduit le journal.