BILAN FRANCE-LIBAN COOPÉRATION 1999
DES AXES FORTS INSÉRÉS DANS BEYROUTH CAPITALE CULTURELLE DU MONDE ARABE
Programme riche, varié, qui puise dans des traditions françaises autant qu’universelles... la Mission culturelle française a adopté deux axes forts dans cette politique de diffusion artistique et culturelle, qui se sont insérés dans le cadre de “Beyrouth, capitale culturelle du monde arabe en 1999”.

Le conseiller de coopération et d’action culturelle affirme:
“Le Liban est sans conteste le bastion de la francophonie au Proche-Orient”.
 
M. Alain Fouquet, conseiller de coopération et d’action culturelle, dresse un bilan concis de l’action culturelle de ses différents “Services” et des principaux événements et manifestations qui ont marqué l’exercice 1999.
“Le Liban, dit-il, étant l’un des tous premiers pays francophones du monde est, sans conteste, le bastion de la défense de la francophonie au Proche-Orient.
En effet, la culture française y est particulièrement vivace et plus de 50% de la population parle le français, aussi la Mission culturelle française, à Beyrouth, est-elle un des postes les plus passionnants du réseau culturel français par ses activités et son dynamisme.
“La Mission culturelle française au Liban a deux objectifs qui se complètent de fait, l’un culturel proprement dit et l’autre linguistique.
“Les axes de développement de notre politique artistique et culturelle se sont construits autour des acteurs culturels libanais, car nous voulons travailler avec toutes les forces vives de la culture libanaise, chacun s’enrichissant, ainsi, au contact de l’autre.
Il est bien évident, enchaîne Alain Fouquet, que la coopération linguistique et éducative a constitué l’un des secteurs qui a connu l’une des relances les plus significatives, suite aux multiples conventions et accords de coopération passés entre les deux pays, soit sur le plan scolaire ou sur le plan universitaire. Les accords et conventions prévoient, entre autres, l’octroi de bourses d’études, l’organisation de stages dans le cadre de programmes définis, l’échange de professeurs ou d’experts, etc...
M. Fouquet de préciser: “Nous avons de nombreux partenaires, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé: les ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, du Tourisme, de l’Enseignement technique et professionnel et... les universités et institutions éducatives entièrement ou partiellement francophones, les lycées et collèges, les festivals, les associations et centres culturels... tous se tournent en priorité vers la France.
“Parmi les actions de notre politique de diffusion artistique et culturelle, il y a lieu de citer, d’abord, les rendez-vous attendus qui rythment l’année tels que:
- Le salon “Lire en français et en musique” qui a remporté un grand succès cette année. Il a eu lieu du 29 octobre au 7 novembre au Beirut Hall.
- Le festival du film européen (du 26 novembre au 4 décembre). La France a participé fortement à ce festival, étant le premier producteur de films en Europe. On a pu voir, en particulier “La dilettante”, “C’est quoi la vie” et “Dieu seul me voit”. Quant à l’ouverture du cinéma “Europa”, qui projette des films européens en partenariat avec le “Circuit Empire” et “l’Union européenne”, elle a constitué un événement important pour faire un contrepoids à l’hégémonie du cinéma américain.
- Cannes Junior qui a lieu, régulièrement, entre les mois de mai et de juin.
- La “Fête de la Musique” le 21 juin.
- Le “Festival de Jazz” au mois du juin.
- Le festival Tekniart en septembre.
- Les expositions qui ont jalonné l’année au CCF et ailleurs.
- Les journées nationales du patrimoine, les 18 et 19 septembre.
- Les manifestations organisées, au cours de l’automne 99, à l’occasion du dixième anniversaire du décès de Georges Schehadé. Entre autres: colloques, représentations théâtrales, exposition au musée Sursock.
M. Fouquet affirme: “La diffusion culturelle et artistique se devait, également, de satisfaire des publics variés dans toutes les régions du Liban, à Saïda, Tripoli, Nabatieh, Baalbeck, Tebnine, etc... ainsi que celui des scientifiques, des érudits, des amateurs éclairés, des jeunes scolarisés et même des publics défavorisés”.
Il poursuit: “L’intensité de la vie ici, le remarquable désir de “faire” que nous avons ressentis chez nos interlocuteurs, au cours de l’année qui vient de s’écouler, ont créé un climat formidable dans lequel il a été possible de promouvoir ensemble des événements culturels et artistiques ayant contribué à mettre en valeur “Beyrouth, capitale culturelle du monde arabe en 1999”.
Il conclut: “Nous sommes en train de préparer nos programmes pour l’an 2000 et il est un peu tôt pour en parler. Nous garderons les manifestations traditionnelles comme le salon “Lire en français et en musique”, un événement très attendu tous les ans. Mais il y aura, aussi, des nouveautés. Je peux citer, dès maintenant, une exposition de peintres impressionnistes organisée par la région de Basse Normandie au musée Sursock. Nous participons, également, activement à la renaissance de la Bibliothèque nationale libanaise.
Bien entendu, la programmation générale sera arrêtée dans ses grandes lignes, avant début janvier, mais au cours de l’an 2000, il sera possible d’y inclure certaines innovations.
par Nicole Malhamé Harfouche

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