Evénement unique en son genre, d’un rayonnement international,
la neuvième édition du bal a commencé par un défilé
de mode haute couture, suivi d’un dîner; puis, d’un grand bal.
C’est en 1758 que le roi Louis XV avait confié à l’architecte
Jacques-Ange Gabriel, l’édification des deux façades de la
Place de la Concorde, réalisant ainsi, l’un des plus purs chefs-d’œuvre
de l’architecture du XVIIIème siècle.
Derrière l’une de ces majestueuses façades fut construit
un somptueux hôtel particulier que décorèrent les meilleurs
artisans et artistes de l’époque. Ainsi, naissait le Crillon qui
fut longtemps la propriété de la famille des Comtes de Crillon.
Il fut transformé en palace en 1909.
Pour le dernier bal du millenium, la débutante Marie de Limur a préféré une création d’Emmanuel Ungaro. |
La toute gracieuse Mikako Sata en Jean-Louis Scherrer. |
Vanessa Aubry au bras de Charles de Navacelle, porte une robe de Paco Rabanne rehaussée par un collier signé Mikimoto. |
Et depuis, le Crillon a reçu les plus grands noms de l’Histoire
de ce siècle, tels l’ancien empereur d’Iran Reza Chah Pahlevi, l’empereur
Hiro Hito, le roi George V d’Angleterre, le roi Juan Carlos et la reine
d’Espagne, les présidents américains Hoover, Roosevelt, Nixon
et bien d’autres hommes d’Etat et de stars qui ont tous apposé leur
signature dans le livre d’or du Crillon.
Très sobre cette robe créée par Sybilla pour Maraya Perinat de Oriol, venue d’Espagne. |
Olivia Inge, en compagnie de Guy Harris, étrenne la robe de Christian Dior. |
L’Américaine Eva Louise Ebbeson dans une robe de Jacques Fath. |
Pour la quatrième année consécutive, la direction
de cet hôtel s’est associée avec le joaillier japonais Mikimoto
pour parrainer cet événement.
Pour le dernier bal du siècle, quatorze débutantes ont
eu le privilège de porter des parures Mikimoto, surnommé
“le roi de la perle”.
Représentant dix pays, les jeunes filles, âgées
entre 16 et 19 ans, sont venues du Portugal, du Royaume-Uni, de Russie,
de Suisse, des Etats-Unis, de France, d’Espagne, d’Allemagne, du Japon
et d’Italie pour participer au bal.
L’ensemble de la haute couture française participait, également,
à l’événement aux côtés de huit couturiers
étrangers comme Vivienne Westwood, Niel Cunningham, Valentino, Versace,
Ocimar Versolato, Viktor et Rolf...
Les créateurs français étaient: Dior, Lacroix,
Balmain, Paco Rabanne, Cardin... Les coiffures des jeunes filles étaient
assurées par le styliste Franck Provost et son équipe.
Très élégante, Alexia Niedzielski dans une robe de Hanae Mori. |
Regard complice entre Anne-Aurore de Bollardière en Lapidus et Ostian de Haut de Sigy. |
La ravissante Laure de Clermont-Tonnerre étrenne une robe d’Ocimar Versolato. |
La princesse Désirée Zu Hohenlohe a porté une tenue
de Balmain; Olivia Mauboussin a choisi Givenchy; Laurence de Dampierre
a opté pour Versace; Laure de Clermont-Tonnerre a préféré
Ocimar Versolato; Eva Louise Ebbeson, Jacques Fath; Mikako Sata a délaissé
ses études pour quelques jours pour la maison Scherrer; Irina est
venue de Moscou pour Mugler... (Cf. “La Revue du Liban”, NÞ 3714,
du 13 novembre.)
Le maître de cérémonie était le journaliste
du gotha et animateur des émissions Saga et Célébrités,
Stéphane Bern qui a ouvert le bal avec Laurence de Dampierre.
L’hôtel Crillon était décoré par Ivan Terestchenko
qui avait choisi d’orner la salle de bal de la superbe tapisserie de la
Galerie Chevalier, tissée à la manufacture royale de Beauvais
à la fin du XVIIème siècle, représentant l’enlèvement
d’Orithyie par Borée.
La soirée a été donnée au profit de l’Association
pour le développement de vaccins contre le sida et les cancers,
réalisés à l’Université Pierre et Marie Curie.