Le pouvoir et l’impuissance
Sommes-nous devenus une “société bloquée”?
Qu’est-ce qu’une “société bloquée”?
C’est un pays où le Pouvoir édicte une réforme,
mais est impuissant à l’appliquer.
Cette expression a été inventée par le politologue
américain Stanley Hoffmann pour l’appliquer à la France de
la IVème République.
Il décrivait, ainsi, la France qui héritait du poids
d’un très lourd passé et concluait en ces termes:
“La France ne parvient à effectuer des réformes, qu’en
faisant semblant de faire des révolutions...”
Quelque quarante ans plus tard, le Liban semble être dans cette
situation!
***
Effacement des dettes fiscales comme primes
de fin d’année
La France a décidé d’accorder un effacement de toutes
les dettes fiscales en prime de fin d’année à toutes les
catégories de citoyens qui ne sont pas en mesure de le faire.
En sus, la France, pays-providence, accorde une somme allant de 1000
à 3000 francs aux familles dans la gêne pour pouvoir célébrer
l’An 2000.
(1000 F = 200 dollars US, approximativement).
Ceci se passe dans un pays civilisé.
Pourtant, le peuple français descend dans la rue pour manifester,
contester et protester, vouant aux enfers les responsables de la sécurité
sociale. Il n’est pas content, car le remboursement de ses factures sociales
et médicales a mis plus de huit jours pour lui parvenir.
Huit jours, entendez-vous, Libanais?
Au Liban, des factures présentées depuis quatre ou cinq
mois, voire plus, ne sont pas encore remboursées, même très
partiellement.
- Pour quelles raisons?
- Nul ne le sait.
En France, le pays tremble, la classe politique rassure le citoyen
et promet que tout sera réglé avant la fin de l’année.
Au Liban, nul ne sait quand cela se fera!
Les responsables prétextent toujours le “lourd héritage”
laissé par les prédécesseurs... mais dont ils ont
accepté les énormes avantages, dont la majoration mirobolante
de leurs indemnités!
C’est ce qui fait la différence entre pays civilisé et
pays du tiers-monde!
Heureux Français!
Bibis extravagants
Le mariage princier belge pourrait être placé sous le
signe des chapeaux, les uns étant plus jolis ou plus extravagants
que les autres.
Outre la capeline de la reine Fabiola couverte de plumes de colibris
(et non d’autruches), les chapeaux de ces dames étaient pour la
plupart sensationnels.
Si les chapeaux étaient bien omniprésents, les fourrures
étaient inexistantes à l’exception de très rares cas.
Nombreuses étaient les dames qui les portaient en doublure, la reine
Paola, en premier... (son manteau était doublé d’astrakan).
Est-ce l’effet Bardot?
Tout récemment encore à Paris, des manifestants ont lancé
des œufs et des tomates pourris, etc... sur les invitées qui en
portaient.
Mais fourrures ou non, l’élégance de ces dames était
royale.
***
“Je lis les journaux pour avoir des nouvelles
de ma santé”
Les journalistes des temps modernes semblent, de plus en plus, “incroyables”
au sens propre et figuré... Au sujet du mariage du prince Philippe
et Mathilde, de gros titres ont souligné que la Belgique a boudé
le mariage.
Pour référence, ils ont comparé avec les mariages
princiers précédents.
Mais ils ont oublié un fait: jamais les télévisions
nationale et internationale n’ont été aussi omniprésentes.
C’est la raison pour laquelle les Belges ne sont pas “descendus” dans la
rue. Ils ont préféré rester bien confortablement installés
dans leurs fauteuils face au petit écran. De là à
sauter aux conclusions et à déduire que le mariage a été
boudé, il y a loin! Ceci rappelle une déclaration récente
de S.S. Jean Paul II. Un chef d’Etat qui a été reçu
récemment en audience, lui a demandé des nouvelles de sa
santé!
Et Jean-Paul II qui a le sens de l’humour a rétorqué:
“Je prends régulièrement des nouvelles de ma santé
dans les journaux...”
***
Qui ose parler de l’égalité des
sexes?
Commençant par reprendre le célèbre commentaire
de Sacha Guitry: “Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont
supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre
nos égales”.
Comparons donc les nuances de la langue de Molière!
• Un homme à femmes: c’est un séducteur.
Une femme à hommes: c’est une pute.
• Un entraîneur: c’est un homme qui entraîne une équipe
sportive.
Une entraîneuse: c’est une p...
• Un professionnel: c’est un sportif de haut niveau.
Une professionnelle: c’est une p...
• Un rouleur: c’est un grand cycliste.
Une roulure: c’est une p...
• Un masseur: c’est un kiné.
Une masseuse: c’est une p...
• Un péripatéticien: c’est un homme partisan
de la doctrine d’Aristote.
Une péripatéticienne: c’est une p...
• Un homme public: c’est un homme connu.
Une femme publique: c’est une p...
• Un homme facile: c’est un homme agréable à vivre.
Une femme facile: c’est une p...
• Un courtisan: c’est un homme qui est proche du roi.
Une courtisane: c’est une p...
• Un gars: c’est un jeune homme.
Une garce: c’est une p...
NOS VŒUX ACCOMPAGNENT ROBERT MOUAWAD
Ayant ressenti un malaise, cheikh Robert Mouawad, l’homme d’affaires libanais bien connu, a été hospitalisé et a subi, avec succès, une opération chirurgicale au cœur. Il passe, actuellement, une période de convalescen-ce, au terme de laquelle il reprendra ses activités. Le président de la République, le général Emile Lahoud, a pris des nouvelles de la santé de M. Mouawad, ainsi que le président Salim Hoss et un grand nombre de personnalités libanaises, arabes et internationales qui lui ont souhaité un prompt rétablissement. Nos vœux accompagnent cheikh Robert à qui nous souhaitons une guérison rapide. |