Après
la nomination des membres du Conseil économique et social, on s’interroge
sur la date à laquelle cet organisme entamera ses travaux qui, espérons-le,
ne tarderont pas à démarrer. En attendant, notre confrère
et ami, Jean Chami (notre photo) représentant de l’Ordre des journalistes
au sein du C.E.S., se concerte avec le président et le conseil exécutif
de ce syndicat, en vue de dégager la stratégie à suivre
envers les questions à débattre.
Les représentants des divers secteurs socio-économique
et syndicaux ont été désignés au sein du Conseil
économique et social (C.E.S.) et, d’ores et déjà,
des voix s’élèvent pour dénoncer l’absence de délégués
d’organisations non gouvernementales (ONG).
En effet, le Rassemblement pour la protection de l’environ-nement qui
groupe plus de quarante-cinq organisations écologiques et a été
constitué à la demande pressante du gouvernement, a adressé
une pétition au président du Conseil lui demandant de réparer
cet impair, en faisant représenter toutes les formations écologiques
du pays au C.E.S.
A part cette fausse note et en espérant que les responsables
combleront sans retard cette lacune, la création dudit conseil a
été favorablement accueillie.
L’Association des industriels libanais a adressé aux membres,
dont celui de l’Ordre des journalistes, Jean Chami, une lettre de félicitations
où il est dit que “la coordination et l’inter-action entre les représentants
des organismes économiques, des ordres professionnels et des institutions
de la société civile contribueront à unifier la vision
quant à l’avenir économique et social du Liban, ce qui est
notre responsabilité commune”.
Et d’ajouter: “Tout en vous souhaitant le succès dans votre
tâche, nous proclamons notre disposition permanente à coopérer
dans l’intérêt de notre économie et de notre société”.
Notre confrère et ami, Jean Chami va conférer avec le
président de l’Ordre des journalistes, corporation dont il sera
le porte-parole au sein du C.E.S., à l’effet de définir la
position à adopter envers les problèmes que le Conseil économique
et social aura à débattre et de s’entendre autour de la stratégie
à suivre, aux fins de défendre les médias et leurs
représentants. Et, aussi, pour présenter des suggestions
constructives, destinées à améliorer les conditions
de vie et de travail de ces derniers, tout en les libérant de la
peur du lendemain.
Il va sans dire que la Presse et les journalistes syndiqués
font face à maints problèmes requé-rant des solutions
urgentes dans le présent et l’avenir.
Il faut, toutefois, que le nou-vel organisme dont la constitu-tion
a été attendue trop long-temps, se mette rapidement au travail,
car il a du pain sur la planche; le plus tôt sera le mieux.
Nous espérons qu’il démar-rera au début de la
nouvelle année et se montrera productif et efficace, en souhaitant
de ne pas entendre le moulin fonctionner sans jamais voir de la farine...
Naturellement, d’autres questions plus pressantes accaparent l’attention
des dirigeants et les préoccupent, en tête desquelles les
préparatifs des dossiers en prévision de la reprise des négociations
de paix et la formation de la délégation chargée de
les entreprendre.
Mais cela ne devrait pas retarder davantage le coup d’envoi d’une action
en profondeur, visant à favoriser, en l’accélérant,
le redressement de notre société civile. |