TUNISIE
TUNIS, CARREFOUR POLITICO-DIPLOMATIQUE RÉGIONAL
Le président Ben Ali s’entretenant avec l’émir de Qatar. |
Le chef de l’Etat tunisien en conversation avec le président Yasser Arafat. |
Initiatives et concertations multidimensionnelles du président
Zein El-Abidine Ben Ali à l’échelle du Maghreb, du monde
arabe et de l’espace euro-méditerranéen.
Tunis a été ces derniers jours le centre d’un ballet
politico-diplomatique multi-dimensionnel, parfaite illustration du rôle
agissant que joue la Tunisie, sous la conduite et l’impulsion du président
Zein El-Abidine Ben Ali, sur les scènes régionale et internationale,
conformément aux principes et valeurs constants qui sous-tendent
sa politique extérieure, au service de la paix, de la coopération
entre les peuples et dans la défense des causes du droit et de la
justice.
BEN ALI INVITÉ AU MAROC
Axe prioritaire de la politique de la Tunisie de l’ère nouvelle,
le Maghreb et les relations avec les pays de la région, ont retenu
l’attention du président Ben Ali en recevant, dernièrement,
l’envoyé spécial du roi Mohamed VI du Maroc, M. Mohamed Benaïssa,
ministre des Affaires étrangères et de la Coopération,
qui lui a remis un message du souverain marocain.
M. Benaïssa a indiqué, dans une déclaration à
la presse à l’issue de l’audience, que ce message contenait une
invitation officielle du roi Mohamed VI au président Zein El-Abidine
Ben Ali à effectuer une visite au royaume du Maroc. Il a ajouté
que son entrevue avec le chef de l’Etat tunisien a été l’occasion
d’évoquer certaines questions notamment d’ordre bilatéral
ayant trait au renforcement des relations fraternelles et de coopération
entre la Tunisie et le Maroc.
“Je tiens à saluer l’esprit de coopération sincère,
l’objectivité et l’entente qui imprègnent les relations bilatérales”,
a déclaré l’émissaire marocain, précisant,
à ce propos, qu’il œuvrera avec son homologue tunisien, M. Habib
Ben Yahia, à traduire dans les faits le contenu du communiqué
commun publié à l’issue de la dernière visite du roi
Mohamed VI, en Tunisie, dans le but de dynamiser les différentes
structures de la haute commission tuniso-marocaine.
“Je saisis cette occasion pour exprimer la fierté du peuple
marocain
de l’amitié tuniso-marocaine et de l’accueil que le président
Zein El-Abidine Ben Ali a réservé à Sa Majesté
le roi Mohamed VI lors de sa dernière visite en Tunisie sœur”, a
encore dit le chef de la diplomatie marocaine.
Au terme de son séjour en Tunisie, M. Benaïssa a déclaré
avoir examiné avec son homologue Ben Yahia, les moyens d’activer
les structures de l’Union du Maghreb arabe (UMA), mettant en relief la
concordance des vues de la Tunisie et du Maroc sur les questions bilatérales
et régionales. Il a précisé que l’objectif des concertations
bilatérales est de parvenir à la concrétisation de
l’idéal maghrébin.
Le président Ben Ali, lors de l’entrevue qu’il
a accordée au chef de la diplomatie espagnole,
Abel Matutès.
L’ÉMIR DE QATAR EN VISITE EN TUNISIE:
DES RELATIONS PRIVILÉGIÉES
Deux jours auparavant, le président Ben Ali accueillait à
Tunis l’émir de l’Etat de Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani.
A l’occasion de cette visite de travail et de fraternité, le chef
de l’Etat tunisien et l’émir de Qatar ont eu des entretiens ayant
porté sur les relations bilatérales et les perspectives de
renforcement de la coopération entre les deux pays frères,
qui évoluent à un rythme croissant et soutenu, ainsi que
sur les questions de l’heure, aux plans arabe et international.
Le porte-parole de la présidence de la République tunisienne
a qualifié les relations tuniso-qataries de “fraternelles et privilégiées”.
Il a indiqué que le président Ben Ali et cheikh Hamad Ben
Khalifa Al- Thani ont réaffirmé leur attachement au renforcement
de la coopération bilatérale et à l’encouragement
des investissements mixtes, ainsi qu’à la consolidation du rôle
du secteur privé et du secteur bancaire dans la promotion des échanges.
Les questions régionales, en particulier l’Union du Maghreb
arabe (UMA) et la situation dans la région arabe ont été
également abordées. Les entretiens ont ressorti l’intérêt
accordé par les deux pays à la nécessité de
renforcer l’action arabe commune et de mobiliser toutes les potentialités
au service des causes fondamentales de la nation arabe.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali et cheikh Hamad Ben Khalifa
Al-Thani ont souligné la volonté de la Tunisie et de l’Etat
de Qatar de poursuivre leurs efforts, en vue de la tenue d’un sommet arabe
consacré à l’examen de la situation dans la région
et des questions qui servent les causes et les intérêts de
ses peuples. Concernant le processus de paix au Proche-Orient, les dirigeants
des deux pays se sont félicités de la reprise des négociations
au niveau du processus syro-israélien et ont réaffirmé
la nécessité de dépasser les obstacles de manière
à permettre à la Syrie et au Liban de récupérer
la totalité de leurs territoires et d’impulser les efforts au niveau
du processus palestinien afin de parvenir à un règlement
global, juste et durable dans la région. Ils ont, par ailleurs,
appelé à l’intensification des efforts, dans le cadre de
la légalité internationale, pour lever l’embargo imposé
à la Jamahiriya arabe libyenne et mettre un terme aux souffrances
du peuple irakien frère.
UNE NOUVELLE FACULTÉ DE MÉDECINE
À TUNIS, FRUIT DE LA COOPÉRATION TUNISO-QATARIE
Au cours de cette visite, le président Ben Ali et l’émir
de Qatar ont donné le coup d’envoi des travaux de construction d’une
nouvelle faculté de médecine à Tunis qui sera réalisée
dans le cadre de la coopération privilégiée tuniso-qatarie.
Le futur établissement comprendra sept amphithéâtres
d’une capacité d’accueil de 100 et 200 étudiants chacun,
outre un amphithéâtre réservé à la soutenance
des thèses. Il sera doté, en outre, de douze laboratoires
dans différentes spécialités médicales équipés
de matériels et de technologies de pointe, ainsi que de salles de
cours et d’espaces culturels, sportifs et de loisirs. La construction de
la nouvelle faculté qui pourra accueillir 2.500 étudiants,
sera achevée en janvier 2002. Son coût global est estimé
à 15 millions de dollars.
MESSAGE DE BEN ALI À MOUBARAK
En fin de semaine, le président Zein El-Abidine Ben Ali dépêchait
au Caire un émissaire, M. Ahmed Iyadh Ouederni, ministre de l’Education,
porteur d’un message au président égyptien, Mohamed Hosni
Moubarak. Ce message, indique-t-on de source tunisienne, s’inscrit dans
le cadre des excellentes relations bilatérales et de la tradition
de dialogue et de concertation instaurée entre les deux présidents
et les deux frères au sujet de l’ensemble des questions d’intérêt
commun, à la lumière de la forte impulsion donnée
à ces relations dans les divers domaines, surtout à la suite
de la visite effectuée dernièrement par le chef de l’Etat
tunisien en Egypte.
CONCERTATIONS TUNISO-PALESTINIENNES AU SOMMET
Le président Ben Ali s’est entretenu avec le président
palestinien Yasser Arafat, arrivé à Tunis en provenance de
Washington où il venait d’avoir des conversations avec le président
Bill Clinton et plusieurs responsables de l’administration américaine
au sujet des négociations de paix palestino-israéliennes.
Le dirigeant palestinien était accompagné d’une importante
délégation comprenant notamment MM. Mahmoud Abbas (Abou Mazen),
secrétaire général du comité exécutif
de l’OLP; Farouk Kaddoumi (Abou Lotf), chef du département politique
de l’Organisation palestinienne et Yasser Abdrabbou, ministre de la Culture
et de l’Information.
Dans une déclaration faite à l’issue de son entrevue
avec le chef de l’Etat tunisien, le président Arafat a indiqué
que ses entretiens à Washington avaient lieu avant des pourparlers
importants tant pour la période transitoire, que pour le statut
final qui englobe les questions d’Al Qods, des réfugiés,
des colonies, des frontières et des eaux, outre la troisième
phase du redéploiement que la partie palestinienne s’emploie à
achever dans les meilleurs délais avec les Israéliens. “Le
président américain nous a promis de suivre avec tout l’intérêt
requis les négociations dans tous leurs aspects et au niveau des
divers volets syrien, palestinien et libanais. Nous nous sommes associés
de tout cœur à cette position”, a-t-il dit.
M. Arafat a précisé que sa rencontre avec le président
Ben Ali a permis, également, d’évoquer la coopération
tuniso-palestinienne, notant sa volonté de tirer profit de l’expérience
tunisienne “pour l’instauration de notre Etat indépendant”.
Au cours de son séjour en Tunisie, le président palestinien
a reçu un message des dirigeants russes qui lui a été
remis par l’ambassadeur de Russie à Tunis. Aucune indication n’a
été fournie sur la teneur de ce message par la source palestinienne
qui a fait état de cette information.
Par ailleurs, le dirigeant palestinien s’est rendu à Hammamet,
à 60 km de Tunis, où il a présenté ses condoléances
à la famille de l’ancien président du Conseil italien, Bettino
Craxi, décédé mercredi 19 janvier, à son domicile
dans cette station balnéaire tunisienne où il s’était
installé depuis 1994. M. Craxi, rappelle-t-on, avait, du temps où
il était chef du gouvernement italien (de 1983 à 1987) et
également au sein de l’Internationale socialiste, soutenu la cause
palestinienne. Il avait, en outre, refusé d’accéder à
la demande américaine d’extrader les auteurs palestiniens de l’attentat
perpétré en Italie en 1986 contre le navire Achille Lauro
qui avait fait un mort.
LA DIMENSION EURO-MÉDITERRANÉENNE
À L’HONNEUR
Parallèlement, le président Zein El-Abidine Ben Ali a
reçu un message écrit du président français
Jacques Chirac, qui lui a été remis par le nouvel ambassadeur
de France à Tunis, M. Daniel Contenay.
Ce message porte sur les relations de solide amitié établies
entre la Tunisie et la France, son premier partenaire économique
et sur l’évolution de la coopération bilatérale. Il
s’inscrit, également, dans le cadre des traditions de concertation
continue qui existent entre Tunis et Paris au sujet des questions d’intérêt
commun.
L’entrevue s’est déroulée en présence du ministre
tunisien des Affaires étrangères.
TUNISIE/U.E: APPUI DE MADRID AUX DEMANDES TUNISIENNES
La même semaine, le chef de la diplomatie espagnole, M. Abel
Matutès, débarquait à Tunis en visite officielle.
Il a été reçu par le président Ben Ali avec
lequel il a évoqué les relations entre la Tunisie et l’Espagne
qui, a noté M. Matutès, se caractérisent par d’excellents
rapports politiques et une présence intense des promoteurs et des
investisseurs espagnols en Tunisie, ainsi que par un flux croissant d’échanges
commerciaux dans les deux sens, outre une importante coopération
culturelle.
Au niveau multilatéral et concernant, en particulier, les relations
de la Tunisie avec l’Union européenne, le ministre espagnol des
Affaires étrangères a affirmé qu’il existe une entente
parfaite; que l’Espagne a toujours agi en tant qu’amie et soutien de la
Tunisie vis-à-vis de l’UE. Madrid, a-t-il affirmé, se fera
l’avocat de la Tunisie, lors de la réunion du conseil d’association
Tunisie-UE qui a ouvert au début de cette semaine à Bruxelles
et soutiendra ses demandes, notamment en ce qui concerne l’augmentation
de son quota d’huile d’olive.
La Tunisie, rappelle-t-on, a été le premier pays de la
rive sud de la Méditerranée à signer, en 1995, un
accord d’association avec l’Union européenne prévoyant l’établissement
d’une zone de libre-échange à l’horizon 2007.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères qui a eu
également des entretiens avec son homologue tunisien, M. Habib Ben
Yahia, a, d’autre part, relevé la “similitude et la concordance”
des approches, des analyses et des conclusions des deux parties au sujet
des grandes questions de l’heure, singulièrement en Méditerranée.
TUNISIE - RECORD
LE PLUS GRAND COUSCOUS DU MONDE
La Tunisie détient, de nouveau, depuis dimanche 23 janvier, le
record du plus grand couscous du monde. Ce “plat géant” a été
préparé à l’aide de 2000 kg de semoule, 30 moutons,
250 poulets et 850 kg de légumes et de condiments. 300 personnes,
dont 70 cuisiniers, ont été mobilisées pour la logistique
de cette manifestation qui a eu pour cadre l’oasis de Tozeur, aux portes
du Sahara tunisien.
Plus encore, le PDG des “Couscousseries du Sud” (CDS), M. Abdeslem
Affès, à qui revient l’initiative, a d’une pierre frappé
deux coups. Outre le plus grand couscous, la Tunisie s’est appropriée,
par la même occasion, celui du plus grand couscoussier du monde.
L’ustensile utilisé mesurait, en effet, 5 mètres de haut,
2 mètres de diamètre et avait un poids de 800 kg. Il a été
fabriqué par des artisans tunisiens et a nécessité
plusieurs mois de travail. Les cuisiniers ont eu recours à des échelles
et à des louches spéciales pour préparer ce couscous
pantagruélique pouvant nourrir 16.000 personnes, sachant qu’un kilogramme
de semoule donne huit plats de couscous.
Vue du plus grand couscoussier du monde. |
Les diplômes délivrés par le responsable du livre Guinness des records. |
CHASSÉ-CROISÉ TUNISO-MAROCAIN
Le caractère quelque peu insolite de cette opération
réside, par ailleurs, dans la “saine émulation” que suscite
la conquête du record entre Tunisiens et Marocains. Les premiers
ont, en effet, fait leur entrée dans le Guinness Book avec un couscous
de 250 kg préparé lors d’une manifestation organisée
à Kairouan (centre tunisien) en 1989. Le titre leur a été
ravi en 1990 par les sujets de Sa Majesté le roi du Maroc qui ont
porté la barre à 1500 kg.
Le chassé-croisé s’est poursuivi dimanche dernier en
présence d’un représentant de l’institution du Guinness,
venu de Londres. Témoin de l’opération, M. Philippe Scali
a remis à M. Affès deux certificats relatifs à l’enregistrement
des deux records qui figureront dans le Guinness Book 2000.
La cérémonie s’est déroulée en présence
notamment du ministre tunisien du Commerce, M. Mondher Zénaïdi,
du gouverneur de Tozeur, M. Mohamed Ksiksi (un nom prédestiné
pour la circonstance!) et de nombreuses personnalités du monde politique,
économique et médiatique tunisien et étranger.
LE COUSCOUS COMMENCE À ÊTRE PRISÉ
MÊME... PAR LES CHINOIS
Plat national des pays d’Afrique du nord, le couscous est aux Tunisiens
ce que le riz est aux Asiatiques et les pâtes aux Italiens. L’apparition
de cet aliment d’origine berbère remonte à l’époque
numide (IIIème siècle avant J.-C.). Selon des sociologues,
au XIXème siècle, les voyageurs définissaient les
frontières du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye et
Mauritanie) par la consommation du couscous.
Ce plat qui a déjà acquis ses lettres de noblesse dans
plusieurs pays d’Europe et en Afrique, notamment au Sénégal
et en Côte d’Ivoire, explique M. Affès, commence à
être prisé dans les pays nordiques, aux Etats-Unis et ....
même en Chine.
TOUJOURS SOLITAIRE
MOHAMED VI, ROI DU MAROC, EN
VISITE PRIVÉE EN FRANCE
Dernièrement, le roi Mohamed VI du Maroc a entamé une
visite privée de plusieurs jours en France, premier pays d’Europe
où le souverain marocain se rend depuis son intronisation, en juillet
dernier, après le décès de son père Hassan
II.
Durant son séjour, le roi est descendu au Ritz, pour faire du
shopping dans les rues de la capitale.
Il a visité à la Madeleine le magasin de Ralph Loren;
puis, s’est rendu à pied, entouré de ses gardes du corps
rue Royale où il s’est longuement arrêté chez Lalique.
Entretien du président Chirac et du roi Mohamed VI à l’Élysée. |
Le roi du Maroc aux Tuileries. |
De là, le souverain marocain est allé faire une petite
promenade dans le jardin des Tuileries.
Le roi du Maroc a rencontré à Paris le président
français Jacques Chirac, lors de cette visite d’une dizaine de jours.
Le souverain doit, en outre, prendre quelques jours de vacances dans
une région française, dont le lieu n’a pas été
précisée, avant de revenir au Maroc.
En décembre, le roi Mohamed VI avait consacré son premier
déplacement à l’étranger à l’Arabie séoudite
où il avait effectué le petit pèlerinage (Omra) à
la Mecque.
Cette visite privée en France a permis aux observateurs marocains
de se poser la question, qui hante tous les esprits du royaume hachémite:
avec qui le roi Mohamed VI a-t-il passé ses vacances? En effet,
selon certaines rumeurs, le jeune roi pourrait bientôt annoncer son
mariage.
PROJET DE GAZODUC MAGHREB - EUROPE
L’ambassadeur d’Algérie à Rabat, M. Mihoub Mihoubi, a
estimé que le projet de gazoduc Maghreb-Europe constitue “un pari
sur un avenir commun entre le Maroc et l’Algérie, un facteur de
sérénité et de confiance et un levier de coopération
et de partenariat” entre les deux pays.
Dans un entretien publié récemment par le quotidien marocain
“Al-Ittihad Al-Ichtiraki”, le diplomate algérien a souligné
que l’Union du Maghreb arabe (UMA), créée pour concrétiser
des objectifs civilisationnels, politiques, économiques et sociaux
communs, vise à dépasser les problèmes conjoncturels
entre les pays membres, en concentrant les efforts sur le renforcement
des liens de coopération et de partenariat.
Evoquant la situation sécuritaire en Algérie, M. Mihoubi,
cité par l’Agence marocaine de presse (MAP), a indiqué que
la politique de la concorde nationale “commence à donner ses fruits”,
relevant les derniers développements qu’a connus son pays, notamment
la dissolution de l’Armée du salut islamique (AIS) et la reddition
de plusieurs groupes armés.
Le nouveau gouvernement algérien, a-t-il dit, représente
toutes les sensibilités politiques nationales afin de mettre en
œuvre le programme politique, économique, social et culturel du
président Abdelaziz Bouteflika.
Sur le plan politique, M. Mihoubi a affirmé qu’en dépit
d’une conjoncture difficile, les indicateurs économiques incitent
à l’optimisme, grâce à la maîtrise des équilibres
macro-économiques et à l’allègement du poids de la
dette.