SL’action
gouvernementale menée au lendemain des récents raids israéliens,
commence à donner des résultats tangibles, bien qu’elle ait
été qualifiée de “timide et non musclée” par
les détracteurs du Pouvoir.
On peut le constater à travers les rapports parvenus des
missions diplomatiques libanaises faisant état de la dénonciation
des agressions ennemies par les autorités des pays auprès
desquels elles sont accréditées.
L’ambassadeur des Etats-Unis (notre photo) a admis la violation
par Israël des arrangements d’avril 96, au cours de ses visites aux
responsables.
L’action du gouvernement menée depuis les récents raids
israéliens avait été critiquée, parce que jugée
timide et non musclée, de l’avis des détracteurs du Pouvoir
qui cachent leur tactique, cousue de fils blancs, laquelle consiste à
prendre le parti de la Présidence et d’attaquer le chef du gouvernement
et son équipe.
Or, cette action n’a été ni flasque, ni tardive, preuve
en est que ses résultats sont apparus au grand jour, une semaine
après l’agression israélienne.
En effet, les missions diplomatiques libanaises ont envoyé des
rapports consignant les réactions des autorités des pays
auprès desquels elles sont accréditées: l’Union européenne,
La Havane, Athènes, Amman, Brasilia, Le Caire, Moscou, Luxembourg,
Stockholm, Rabat, Ryad, Koweit, Budapest, etc...
... Sans oublier Washington dont le revirement a été
d’autant plus spectaculaire, que la capitale fédérale a admis
la violation par Israël des arrangements d’avril 96, lesquels prohibent
la prise comme cible des objectifs civils, comme cela a été
le cas le 7 février.
Nous retiendrons, aussi, cette magnifique réflexion émise
par M. Oussama el-Baz, conseiller politique du président Hosni Moubarak:
“Si par ses raids répétés Israël cherche à
mettre les Libanais à genoux, nous nous y opposons et il n’y parviendra
pas. Puis, le Liban est une terre “brûlante” et nul ne peut la transformer
en terre “brûlée”... N’en déplaise à David Lévy.
Par ailleurs, les Etats-Unis, ont annoncé l’amorce d’une nouvelle
initiative destinée à réactiver le comité de
surveillance de la trêve et, partant, à relancer les négociations
sur le volet syrien.
Les Américains ont maintenant la conviction qu’il est difficile
de trouver une solution à la situation (dans la région proche-orientale),
si un progrès n’est pas enregistré au niveau du processus
de paix.
“Nous souhaitons parvenir à cette paix le plus rapidement possible,
a déclaré l’ambassadeur US, à l’issue d’entrevues
qu’il a eues ces derniers jours avec le chef de l’Etat, les présidents
de la Chambre et du Conseil. A cet effet, dit-il, nous multiplions les
contacts avec toutes les parties... Cependant, il importe d’éviter
tout acte susceptible de nous ramener en arrière et d’assurer le
respect des arrangements d’avril par tous leurs signataires”.
Fait à signaler: après les derniers raids sur nos centrales
électriques, Ehud Barak a insinué “qu’Israël n’était
plus tenu par ces arrangements” qui avaient mis un terme à l’agression
israélienne de 1996, les “grappes de la colère”.
Le Premier ministre israélien avait rappelé ses représentants
au sein du comité de surveillance de la trêve, après
avoir appris la mort d’un soldat de “Tsahal” dans une attaque des “Hezbollahis”.
Les Etats-Unis sont plus convaincus, à présent, du fait
que rien n’arrêtera la Résistance, s’il n’est pas mis fin
à l’occupation, sans l’application de la résolution 425 du
Conseil de Sécurité et le retrait du Golan jusqu’aux frontières
du 4 juin 67. |