La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.

TUNISIE - YÉMEN

LE YÉMEN VEUT TIRER PROFIT DE L’EXPÉRIENCE
TUNISIENNE DANS LE DOMAINE DU DÉVELOPPEMENT
LE PRÉSIDENT ALI ABDALLAH SALEH PROCHAINEMENT EN VISITE EN TUNISIE


Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali
recevant le chef de la diplomatie yéménite.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères, M. Abdelkader Bajamel, a salué les succès réalisés par la Tunisie, sous la conduite du président Zein El-Abidine Ben Ali, dans tous les domaines, “succès, a-t-il dit, qui suscitent notre intérêt et nous offrent l’opportunité de tirer profit de l’expérience tunisienne dans les domaines du développement et de l’investissement”.
Le chef de la diplomatie yéménite qui faisait une déclaration à l’issue d’une audience que lui a accordée dernièrement le chef de l’Etat tunisien, a indiqué avoir remis au président Ben Ali un message du président Ali Abdallah Saleh portant sur les relations bilatérales et les travaux de la commission mixte de coopération tuniso-yéménite qui se sont déroulés récemment à Tunis, ainsi que sur les développements de la situation à l’échelle arabe, régionale et internationale.
M. Bajamel a annoncé que le président yéménite effectuera au cours de cette année une visite en Tunisie, précisant que le message transmis au président Ben Ali contient, par ailleurs, une invitation au chef de l’Etat tunisien à visiter le Yémen.
Le ministre yéménite qui a conduit la délégation de son pays aux travaux de la commission mixte tuniso-yéménite s’est, dans ce contexte, félicité du niveau atteint par les relations bilatérales, notant que les deux s’apprêtent à entreprendre des actions communes dans les domaines économique, de l’investissement, du transport aérien et maritime, outre le profit que le Yémen entend tirer de l’expérience tunisienne en matière de partenariat avec l’Europe. La Tunisie, rappelle-t-on, est le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à avoir signé, en 1995, un accord d’association avec l’Union européenne prévoyant l’établissement progressif d’une zone de libre-échange à l’horizon 2010.
La visite de M. Bajamel en Tunisie a été sanctionnée par la signature d’une série d’accords de coopération embrassant les divers domaines.

SOMMET ARABE ET PRESSIONS AMÉRICAINES
Dans une interview accordée au quotidien de Tunis “Assabah”, le chef de la diplomatie yéménite a, d’autre part, annoncé que son pays présentera au Conseil des ministres de la Ligue arabe, lors de sa réunion en mars prochain au Caire, des “propositions pratiques” en vue de la tenue de sommets périodiques à l’instar des autres groupements régionaux.
M. Bajamel révèle, à ce sujet, l’existence de “pressions étrangères et notamment américaines” qui empêchent la tenue d’un sommet arabe, faisant état d’un “document de travail” distribué au cours de la dernière session du Conseil des ministres arabes à Ghardaya (Egypte) contenant les “conditions posées par Washington” pour la tenue d’un sommet arabe. Selon lui, ces “conditions” ont été toutefois dépassées à la faveur d’un “débat franc et très utile” entre les ministres arabes des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie yéménite a, en outre, souligné la disposition de Sanaa à résoudre le litige frontalier qui oppose le Yémen et l’Arabie séoudite dans un esprit “cordial et fraternel”.


LE MAGHREB SOLIDAIRE DU LIBAN

LA TUNISIE CONDAMNE LES AGRESSIONS ISRAÉLIENNES
Les agressions israéliennes contre le Liban ont été vivement condamnées par la Tunisie, l’Algérie et le Maroc qui ont unanimement réaffirmé leur solidarité avec le peuple libanais frère.
A Tunis, un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié jeudi, soulignait que “la Tunisie suit avec une profonde préoccupation et une grande inquiétude la situation au Liban-Sud à la suite des raids israéliens continus dirigés contre les populations civiles dans ce pays frère et qui ont occasionné des dégâts considérables aux infrastructures.
“Tout en condamnant cette agression qui constitue une grave escalade de nature à entraver le processus de paix et à accroître la tension dans la région, la Tunisie réaffirme sa totale solidarité avec le peuple libanais frère, appelle à la cessation de ces agressions contraires à la légalité internationale, souligne la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban et l’évacuation de ses territoires”, ajoutait le communiqué.
Par ailleurs, la Presse tunisienne rapporte que le Premier ministre et ministre libanais des Affaires étrangères, M. Salim Hoss, a reçu le mercredi 9 février, l’ambassadeur de Tunisie à Beyrouth, M. Raouf Basti, qui lui a transmis la position du gouvernement tunisien concernant les récentes agressions contre le territoire libanais, lui réaffirmant la solidarité de la Tunisie avec le peuple libanais frère dans cette épreuve. M. Basti a indiqué à M. Hoss que la Tunisie se tient aux côtés du Liban et aux côtés de la légalité internationale dont se prévaut la position libanaise à cette étape.
De son côté, ajoute l’agence de presse tunisienne TAP, le Premier ministre libanais a exprimé ses remerciements et sa considération à la Tunisie pour ses positions constantes de soutien au Liban, priant le diplomate tunisien de transmettre ses meilleures salutations et sa haute estime au président Zein El-Abidine Ben Ali.

... ALGER DÉNONCE AVEC FORCE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE
A Alger, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rendu publique une déclaration dans laquelle il soulignait que “l’Algérie suit avec une préoccupation extrême l’agression barbare perpétrée par l’aviation israélienne contre le Liban frère et ayant visé des civils désarmés et les infrastructures économiques vitales. Elle dénonce avec force cette agression abjecte qui constitue une flagrante violation de la légitimité internationale et ne saurait servir une paix juste et globale dans la région.
“Ces agissements viennent confirmer, encore une fois, la nature du système israélien qui fait de la force et l’arrogance une ligne de conduite politique dans ses relations avec son environnement arabe.
Ils constituent, par ailleurs, un obstacle majeur devant la réalisation des aspirations des peuples de la région à établir des relations fondées sur la confiance réciproque, le bon voisinage et la cohabitation pacifique dans le cadre du respect des droits légitimes de tous les Etats de la région”, ajoutait le communiqué algérien qui poursuivait: “A cet effet, l’Algérie affirme que si Israël désire sérieusement l’établissement de la paix, il est grand temps pour lui de se retirer du Golan arabe syrien aux frontières du 4 juin 1967, d’opérer un retrait total et inconditionnel du Liban-Sud et de la Békaa ouest conformément à la résolution 425 du Conseil de sécurité et de rétablir le peuple palestinien dans ses droits légitimes à l’établissement de son Etat indépendant avec El Qods pour capitale...”.

... LE MAROC SOLIDAIRE AVEC LE LIBAN
A Rabat, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a déclaré que “le Maroc suit avec une grande inquiétude les agressions israéliennes contre le territoire libanais qui ont touché la population civile désarmée et les infrastructures”.
“Au moment où le monde entier s’attendait à l’approche d’une solution juste et globale du conflit du Proche-Orient, suite à la détente qu’a connue récemment le processus de paix à la faveur de la reprise des négociations syro-israéliennes, on a été surpris par l’escalade militaire au Liban-Sud et la violation de l’accord d’avril 1996 qui interdit le bombardement des civils”, ajoutait le communiqué marocain.
“En exprimant sa solidarité avec le Liban frère, poursuivait la même source, le Maroc appelle la communauté internationale à intervenir immédiatement et avec fermeté pour faire cesser les agressions visant le Liban et mettre en application la résolution 425 du Conseil de sécurité relative aux territoires libanais occupés”.



TUNISIE

BEN ALI À BOUTEFLIKA:
RÉPONDRE AUX ASPIRATIONS DE NOS PEUPLES


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

La Tunisie et l’Algérie ont commémoré ces derniers jours le 42ème anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef, symbole immortel de la solidarité et de l’entraide entre les peuples tunisien et algérien frères dans leur combat commun pour la liberté et la dignité.

IL Y A 42 ANS.....
Il y a 42 ans en effet, un certain 8 février, l’aviation française n’hésitait pas à bombarder le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, à la frontière avec l’Algérie, en signe de “représailles” pour le soutien apporté par la Tunisie au peuple algérien dans sa lutte pour la libération nationale. Ce bombardement qui, machiavéliquement, coïncidait avec un jour de “souk” (marché hebdomadaire), avait fait un grand nombre de victimes civiles tunisiennes et algériennes.
A l’occasion de la commémoration de cet anniversaire, le président Zein El-Abidine Ben Ali a adressé au président algérien Abdelaziz Bouteflika, un message dont voici le texte:
“Il me plaît, alors que les peuples tunisien et algérien frères célèbrent le 42ème anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef, d’exprimer à votre Excellence mes vœux fraternels de considération, priant Dieu le Tout-Puissant, de vous accorder santé et bonheur et au peuple algérien frère progrès et prospérité.
“Cette occasion glorieuse demeurera à jamais, pour nous, un motif de fierté tant elle symbolise le sacrifice, la lutte commune, la solidarité et l’entraide entre les peuples tunisien et algérien frères, dans leur combat pour la liberté, la dignité et la réalisation de leur aspiration à un avenir commun.
“La commémoration de cet événement historique marquant constitue une occasion pour nous recueillir à la mémoire de nos vaillants martyrs, réaffirmer notre fidélité aux principes pour lesquels ils s’étaient sacrifiés et réitérer notre détermination à persévérer dans nos efforts en vue de renforcer davantage les liens de fraternité, de coopération et d’entraide entre nos deux pays, de manière à répondre aux aspirations de nos deux peuples frères, à contribuer à la consolidation de l’édifice du Maghreb arabe et à garantir l’avenir de nos générations futures.”

COLLOQUE D’HOMMES D’AFFAIRES TUNISIENS ET ALGÉRIENS
La commémoration de cet anniversaire a été marquée par plusieurs manifestations économiques et sportives notamment.
C’est ainsi que s’est tenu à Sakiet Sidi Youssef un colloque qui a réuni hommes d’affaires tunisiens et algériens. A l’issue des travaux de ce colloque placé sous le thème “fidélité, progrès et persévérance”, les participants ont souligné l’importance d’ouvrir des perspectives devant les investisseurs des deux pays, à travers l’ouverture de leurs frontières économiques. Ils ont recommandé de lever les entraves administratives, financières et douanières, de créer des lignes de crédits pour le financement des échanges et d’œuvrer à la concrétisation de projets communs, suggérant de mettre en place un partenariat durable et efficient entre les entreprises tunisiennes et algériennes privées, à la faveur de la création d’un fonds commun géré par les banques centrales des deux pays.

POUR LA CRÉATION D’UNE ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE MAGHRÉBINE
Ils ont, également, préconisé l’identification de nouvelles formes de coopération économique, l’amélioration de la qualité des moyens de communications, la dynamisation des échanges, le développement de la coopération économique bilatérale, la création d’une zone de libre-échange maghrébine sur la bande frontalière et la promotion de l’information économique.
Les participants qui ont recommandé l’organisation d’ici l’an 2001, à Sakiet Sidi Youssef, d’une foire commerciale commune, ont appelé à la levée de tous les obstacles entravant la relance du partenariat entre les deux pays et à la simplification des procédures administratives afin de relancer l’économie des deux pays.
Ils ont recommandé, par ailleurs, de créer des cellules d’exportation au niveau des Chambres de commerce des deux pays, rappelant les négociations en cours pour la mise en place d’une zone de libre-échange tuniso-algérienne et la création d’une commission mixte, en vue de résoudre les problèmes auxquels sont ou pourraient être confrontés les investisseurs des deux pays. 



 ALGÉRIE

LA RÉPONSE DE BOUTEFLIKA À BEN ALI:
SAKIET SIDI YOUSSEF, SYMBOLE DE LA SOLIDARITÉ
DES PEUPLES TUNISIEN ET ALGÉRIEN

Le président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu du président Abdelaziz Bouteflika un message de félicitations à l’occasion de la commémoration du 42ème anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef, dans lequel il exprime ses sentiments de fraternité et de considération au chef de l’Etat et au peuple tunisiens et rend hommage à la mémoire des vaillants martyrs qui se sont sacrifiés au service de la liberté et de l’indépendance.
Sakiet Sidi Youssef, après les événements du 8 février 1958, rappelle-t-on, entrait dans l’histoire de la décolonisation du Maghreb. Ce jour-là, écrit le journal de Tunis “Le Renouveau”, le colonialisme creusa sa propre tombe. La solidarité tuniso-algérienne prit le dessus. La Tunisie était devenue la principale base logistique de la révolution algérienne. Agissante et résolue, elle asséna le coup de grâce à une quatrième République vacillante et indécise. Dans son message, le président algérien souligne que les événements de Sakiet Sidi Youssef demeureront impérissables dans la mémoire collective des deux peuples frères.
Le président Bouteflika souligne, également, que ce capital militant commun qui constitue une source d’inspiration pour les générations successives, commande aux deux pays de faire preuve d’un surcroît de solidarité et d’entraide. Il relève, dans ce contexte, que l’Algérie désireuse de développer sa coopération avec la Tunisie, ne ménagera aucun effort pour œuvrer à la concrétisation de l’intérêt commun, dans le cadre de la complémentarité et de l’intégration, sur la voie de l’édification du Maghreb arabe. Le président Bouteflika conclut son message en exprimant au président Zein El-Abidine Ben Ali ses vœux de santé et de bonheur et en souhaitant au peuple tunisien davantage de progrès et de prospérité, sous sa sage conduite. C’est dans une ambiance de ferveur et de solidarité fraternelle que les peuples tunisien et algérien ont commémoré cet anniversaire. Une cérémonie a ainsi été organisée au monument des martyrs à Sakiet Sidi Youssef, en présence des ministres de l’Intérieur tunisien et algérien, MM. Abdallah Kallel et Yazid Zarhouni, et à la suite de laquelle ils ont présidé un meeting populaire.
M. Kallel a dégagé les enseignements de cet anniversaire impérissable dans l’histoire des deux pays et que les directions politiques en Tunisie et en Algérie veillent à célébrer de manière régulière en signe de fidélité aux martyrs et d’engagement commun à œuvrer à la concrétisation des aspirations pour lesquelles ils s’étaient dévoués.
Le ministre tunisien a, d’autre part, mis l’accent sur les liens historiques, nationaux et civilisationnels qui unissent la Tunisie et l’Algérie et les défis qu’elles doivent relever pour bâtir l’avenir et gagner les paris de la mondialisation, précisant qu’il s’agit là d’enjeux qui exigent tout particulièrement le resserrement des rangs afin de garantir l’invulnérabilité et avancer dans l’édification du Grand Maghreb arabe. De son côté, le ministre algérien a fait ressortir l’importance que revêt cet anniversaire glorieux dans l’approfondissement de l’esprit militant et l’action commune au profit des générations montantes, soulignant la volonté du président Abdelaziz Bouteflika d’aller de l’avant dans le processus de concorde civile et des facteurs de sécurité et de stabilité en Algérie. Il a également affirmé la volonté politique d’œuvrer au développement continu de la coopération entre les deux peuples frères en Tunisie et en Algérie, insistant sur la nécessité de poursuivre l’action tendant à la dynamisation de la construction maghrébine au service de l’intérêt commun.
M. Zarhouni a, également, souligné que la rencontre de Sakiet Sidi Youssef demeurera un symbole impérissable de la lutte commune des deux pays frères. C’est là, a-t-il dit, une page immortelle dans l’histoire des deux pays et une leçon de solidarité au service de la fraternité tuniso-algérienne. 


IMPORTANTE DÉLÉGATION PATRONALE FRANÇAISE À ALGER
VINGT-CINQ PROJETS DE PARTENARIAT IDENTIFIÉS

Une délégation patronale française, forte de 120 personnes représentant plus de 90 entreprises, a effectué une visite en Algérie. Conduite par M. François Périgot, président de MEDEF - International (mouvement des entreprises de France), elle a tenu un nombre marathon de rencontres de travail et de mises en relations d’affaires à différents niveaux des sphères décisionnelles algériennes et a, surtout, parlé de projets de partenariat et d’investissement, de relance et d’extension de la coopération bilatérale.
Cette visite a été jugée par plusieurs opérateurs français et algériens de “globalement positive” au regard des contacts noués, des projets mis en branle et, surtout, de la restauration de la confiance entre les deux milieux d’affaires. “Il faut maintenant aller vers la concrétisation”, dira le représentant du CNPE algérien, Sid Ahmed Tibaoui.
Pour Mme Ouzrout, dirigeante de l’association SEVE (les femmes managers), cette rencontre a permis de soulever les problèmes qui se posent à un développement de la coopération bilatérale à la mesure des complémentarités et des possibilités existantes de part et d’autre.
Vingt-cinq projets de partenariat et d’investissement ont été identifiés par les deux parties. Une quarantaine d’autres ont été retenus dans différents secteurs d’activité, présentant de fortes possibilités d’être menés à terme rapidement”, a indiqué l’ambassadeur de France en Algérie, M. Alfred Siefer Gaillardin.
Dans le domaine de l’énergie, des secteurs parapétroliers, du gaz, de la pétrochimie et des mines, les partenaires français ont manifesté leur vif intérêt à mieux s’impliquer dans les projets de partenariat, ciblant également le secteur électrique où ils disent attendre l’adoption des nouveaux textes de loi libérant le secteur.
Dans le secteur du bâtiment - travaux publics, le Crédit Lyonnais, l’une des quatorze banques françaises à avoir fait le déplacement à Alger, a proposé des offres de service portant notamment sur la mise à la disposition des opérateurs économiques algériens et français des financements du commerce extérieur.
Pour ce qui est de la dette, la réflexion sera poursuivie pour la recherche des voies et moyens à même de déboucher sur une solution qui convient aux deux parties. Certains n’écartent pas la possibilité d’envisager, entre autres formules, la reconversion de cette dette sous forme d’investissements directs (prise de participation) ou tout simplement l’effacement d’une partie de celle-ci. Certaines banques algériennes n’ont pas manqué de demander de faciliter de leur implantation en France pour gérer les fonds dégagés par la communauté algérienne résidente, ainsi que le règlement des contentieux encore en suspens.
La prochaine rencontre de travail entre opérateurs économiques des deux pays “doit aller directement à l’examen de projets concrets sur le terrain”, dira, en guise de conclusion, un responsable algérien. 



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