
Jusqu’où ira Galliano...? |
Galliano a donné dans le misérabilisme doré. |
Un défilé très controversé. |
![]() Pratique pour vivre sous les ponts... Mais on ne nous dit pas combien coûte cet “accessoire de luxe”. |
Des bouts de ficelles, des pans de tissu qui tiennent à peine.. telle est la clocharde céleste de Galliano. |
Créature étrange: le collier et la ceinture servent de support pour une bouteille de vin ou pour porter ses clés... C’est ainsi que Galliano voit les SDF! |
Galliano s’est donné tous les droits et, d’abord, celui de jongler
avec le mauvais goût. Oui, la haute couture est une illusion... Mais
la pauvreté peut-elle faire l’objet d’un spectacle de luxe? Jusqu’où
ira ce créateur qui a voulu renouer, paraît-il, avec les bals
d’une certaine classe très prisée dans l’Europe du début
du siècle, quand l’aristocratie s’habillait en guenilles pour faire
la fête! Dans les ateliers de Dior qui ont pignon sur l’une des plus
belles avenues de Paris, l’avenue Montaigne, les petites mains se sont
empressées de déchirer les doublures, de trouer le satin
des robes, de créer des ceintures avec des bouts de ficelles, de
jouer les trompe-l’œil pour créer aussi des effets d’usure sur de
velours, ou sur du tricot...
Même les ceintures chez Galliano ont une fonction, puisqu’on
peut y accrocher peigne, clés, portefeuille... Le nécessaire
de survie des exclus de la société! Chemises aux manches
démesurées de camisoles de force, artistes maudits aux tenues
froissées, clochardes de luxe en haillons de soie... Les fashions
victimes du styliste ont le bras en attelle et leurs bottes sont reliées
par des sangles pour éviter qu’elles fassent le mur... La mode n’existe
plus! Une collection dérangeante, du vrai délire... Luxe
et décadence sur un air d’abondance.
Un coup de folie!