À DUBAÏ: LE MOIS DU SHOPPING DE L’AN 2000
Le Festival de Dubaï s’est démarqué cette année par une affluence extraordinaire de visiteurs en provenance du monde arabe, d’Europe,
d’Asie et d’Amérique.

Exhibant ses plus beaux atours d’apparat, le festival se veut une invite provocante à la “consommation”. En 1999, le festival avait attiré 2.400.000 visiteurs et totalisé des recettes atteignant 1 milliard et 12 millions de dollars,  selon les organisateurs qui ont reconnu là l’effet des efforts conjugués du gouvernement, des détaillants et du secteur touristique. Fringant et méconnaissable aujourd’hui.
L’émirat de Dubaï s’est transformé en une immense ruche débordante d’activités en plein jour et magnifiquement décoré et illuminé durant la nuit, avec des avenues où les voitures, jour et nuit, circulent interminablement pare-choc contre pare-choc.
 

Les files d’autos interminables sur 
plusieurs rangées, témoin de 
l’affluence des touristes à Dubaï.

Performances d’un cirque russe.

Les grappes de festivaliers débarquent sans arrêt à l’aéroport. Les hôtels sont archicombles où l’on s’exprime en toutes les langues tant les clients sont d’origines diverses! Selon les premières estimations, les chiffres de l’année 1999 vont être pulvérisés. Dubaï ne dort plus la nuit du fait des spectacles, shows, ensembles de danseurs, qui se succèdent, se superposent ou se produisent simultanément aux quatre coins de l’émirat.

Le prochain marché financier mondial de Dubaï.

Des Emiratis tentent leur chance
pour gagner des lots de valeur.

Les réflexions des festivaliers sont toutes élogieuses sur la bonne organisation du festival. Et les hommes d’affaires manifestent beaucoup d’optimisme pour le futur économique de Dubaï. Ainsi, la nouvelle de la création d’un marché financier avant la fin du festival et qui va s’ouvrir aux investisseurs étrangers, a éclaté comme une bombe. “Opérationnel à partir du 26 mars, le marché financier deviendra certainement l’un des plus importants piliers du marché des capitaux aux Emirats arabes unis”, aurait déclaré M. Mohamed al-Abban, directeur du département du développement économique. Rattaché électroniquement au Stock Exchange d’Abu Dhabi, Dubaï sera ainsi doté d’une véritable place boursière. Imaginerait-on, ailleurs, un plateau de 31 Rolls-Royce proposées comme lots de valeur ou ce tapis tissé à la main à l’effigie de la reine de Saba dans la ville de Kom datant de 400 ans et mis en vente à 5 millions de dollars? Il est plus que probant que ce festival 2000, avec des débuts si prometteurs et ce déploiement d’occasions uniques et si fastueuses à la fois, tiendra ses promesses!
 


Le fameux tapis persan de 400 ans d’âge tissé à l’effigie de
la reine de Saba et mis à la vente à 5 millions de dollars.
C.E.H.

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